Or chez Hugo, il y a toujours de la lumière dans les ténèbres : « A celle qui est restée en France » est le dernier poème du recueil, en même temps qu’une dédicace à sa fille.
En fin de semaine dernière, les températures ont battu tous les records de chaleur aussi bien en Antarctique qu'en Arctique. Non loin du pôle Sud, elles étaient jusqu’à 40 °C supérieures aux moyennes saisonnières. Des hausses liées aux caprices des “rivières atmosphériques”. Des températures allant jusqu' 40 °C au-delà des normales saisonnières en Antarctique et entre 20 et 30 °C de plus que d'habitude à certains endroits en Arctique. Les deux régions polaires ont connu simultanément une vague de chaleur inédite aux alentours du vendredi 18 mars. "Une telle coïncidence est très inhabituelle", reconnaît Julienne Stroeve, spécialiste du climat polaire à l'University College de Londres, contactée par France 24. C'est la montée en flèche du thermomètre en Antarctique qui a attiré l'attention des scientifiques en premier. "Les températures enregistrées, même sur le plateau Antarctique [situé à plus de 2 000 mètres d'altitude en moyenne], étaient absolument absurdes", souligne Jonathan Wille, postdoctorant et spécialiste de la météo et du climat en Antarctique à l'Institut des géosciences de l'environnement à l'Université Grenoble Alpes, contacté par France 24. Antarctic heatwave summary1/3 For six days at Concordia 3 233 m the values were above the monthly high °C on 12 March 2007 and for a day above the annual high °C on 17 December 2016Day 16 °C17 °C18 °C19 °C20 °C21 °C Stefano Di Battista pinturicchio_60 March 23, 2022 À plus de 3 000 m d'altitude, -11,5 °C au lieu de -40 °CIl faisait ainsi plus qu'anormalement doux à la station Concordia qui se trouve à plus de 3 000 mètres d'altitude dans l'est de l'Antarctique. La température est, en effet, montée à -11,5 °C alors qu'il fait généralement plutôt entre - 40 °C et - 50 ° C dans cette région à cette période de l'année."La barrière topographique formée par le dénivelé dans l'est de l'Antarctique fait que le climat y est très stable et les températures ne devraient jamais dépasser les -30 °C", explique à France 24 Martin Siegert, un glaciologue à l'Imperial College de Londres qui n'en revient pas des relevés de températures réalisés dans cette partie du globe la semaine dernière. En 65 ans d'observations météorologiques dans cette partie proche du pôle Sud - qui se trouve à plus de 4 000 km de l'Australie -, un tel pic de chaleur ne s'était jamais produit. Mais le thermomètre est resté sous les 0° C, ce qui a permis d'éviter une fonte des glaces "qui aurait été complètement inédite", note Martin Siegert.>> À lire aussi sur France 24 En Antarctique, les jours du "glacier de l'Apocalypse" sont comptésDe l'autre côté du globe, dans la région Arctique, le thermomètre a dangereusement flirté avec les températures de dégel alors même "qu'on est encore à la fin de la période froide", souligne Martin Siegert. À certains endroits, comme sur l'île de Hopen au nord de la Norvège et au sud de l'archipel de Svalbard, "une température de 3,9 °C a été enregistrée, ce qui ne s'est jamais produit depuis le début des relevés en 1944", indique sur Twitter Ketil Isaksen, un climatologue la vague de chaleur en Arctique est "moins inhabituelle que celle en Antarctique", souligne Julienne Stroeve. Cette région du monde est la plus durement affectée par le réchauffement climatique - les températures y augmentent trois fois plus vite qu'ailleurs en moyenne - et les événements météo extrêmes commencent à s'y multiplier. Il n'en demeure pas moins que "la magnitude de ce pic de chaleur est surprenante", estime Martin Siegert. Pour lui, il pourrait avoir pour corollaire une saison des fontes de glaces qui commencerait un peu plus tôt que d'habitude. En général, le dégel débute à la fin du mois de mars et dure jusqu'en septembre dans la région l'air chaud d'Espagne et de Nouvelle-ZélandeSi ces records historiques se sont produits en même temps dans les deux régions polaires, "c'est une coïncidence", assure Julienne Stroeve. "Il n'y a presque aucun lien entre les mouvements d'air qui façonnent la météo en Arctique et en Antarctique", précise Martin dans les deux cas, ce sont des rivières atmosphériques qui sont à l'origine de ce réchauffement soudain des pôles. Il s'agit de couloirs d'air qui, comme des tapis roulants volant, transportent des grandes quantités de vapeur d'eau sur de longues expliquer le phénomène dans la région Arctique, il faut descendre "vers le sud-ouest de l'Espagne et le nord de l'Afrique, d'où est partie la rivière atmosphérique qui a transporté toute l'humidité vers le nord et surtout dans la région de la Sibérie", explique Jonathan Wille. En Antarctique, le phénomène a été plus complexe. Il y a bien eu une rivière atmosphérique qui a pris son origine "à l'extrémité sud-est de l'Australie et en Nouvelle-Zélande", remarque le spécialiste de l'université de ce n'est pas tout. En atteignant les côtes de l'Antarctique, cet air plus chaud a engendré des pluies et, un peu plus en altitude, de la neige. Ensuite, au lieu de se disperser et repartir vers le nord, ce courant atmosphérique est resté sur place et s'est même engouffré toujours plus vers le pôle Sud. "C'est une rivière atmosphérique qui est allée plus vite, est restée plus longtemps au-dessus de l'Antarctique et a poussé plus au sud que d'autres" qui ont atteint ce continent, résume Jonathan Wille. Une "bizarrerie météo ou un événement précurseur" ?"Il serait tentant de mettre ces anomalies sur le compte du réchauffement climatique", reconnaît Martin Siegert. Après tout, l'une des conséquences de ces changements dus à l'activité humaine est que les événements météo extrêmes - comme des pics de chaleur dans les régions polaires ou les ouragans - deviennent plus courants. Mais pour l'instant, il est encore trop tôt pour attribuer ces pics de température au réchauffement climatique. "La situation est revenue à la normale dans les régions polaires cette semaine, et il se peut que la météo de la semaine dernière reste un phénomène isolé", estime Julienne Stroeve."C'est la grande question à laquelle il va falloir répondre est-ce qu'on a eu affaire à une bizarrerie météo ou à un événement précurseur [du climat à venir dans ces régions] ?", ajoute Jonathan Wille. La question est d'autant plus importante qu'"on a eu de la chance cette fois-ci en Antarctique", estime Martin Siegert. Si la rivière atmosphérique s'était dirigée plus à l'ouest du continent austral - où les températures sont déjà naturellement plus douces en cette saison -, la vague d'air chaud aurait pu entraîner une fonte des glaces inédite. Ce qui serait une mauvaise nouvelle pour la montée des eaux.
Mavertir des diffusions ! KOH LANTA 2023. Après la victoire conjointe de Bastien et François, Koh Lanta va faire une pause et ne reviendra pas sur TF1 avant 2023. Voici pourquoi.

l'essentiel Un homme de 43 ans a été condamné à trois ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement deux femmes, dont une âgée de 16 ans, l’an dernier à Pamiers. Lors du procès mardi 23 août à Foix, ses explications n’ont pas convaincu les juges. C’est un procès que les deux victimes attendaient avec impatience qui s’est ouvert dans la salle Fébus du palais de justice de Foix, mardi 23 août. Un homme de 43 ans, est présenté au juge Vincent Anière et ses assesseures afin d’être jugé pour des faits d’agressions sexuelles commises en état d’ivresse à Pamiers entre juin et juillet 2021. Tout commence en juillet 2021. Il est 19 heures le premier vendredi du mois lorsque Yasmine*, 16 ans, part faire son jogging à l’abbaye de Cailloup, pour la première fois sans une amie. Seule sur place, la jeune adolescente se fait aborder par le prévenu, qu’elle ne connaît ni d’Eve, ni d’Adam, et qui lui demande du feu. Après avoir mystérieusement retrouvé un briquet au fond de son sac, ce dernier engage une conversation avec Yasmine et marche un moment avec elle. Il était insistant, il voulait absolument échanger nos numéros de téléphone », racontait-elle aux gendarmes. Après avoir tenté de l’embrasser à deux reprises contre sa volonté, la plaque contre un mur derrière l’édifice religieux et introduit sa main entre son short et sa culotte. Il a sorti son sexe et s’est frotté à moi » J’ai retiré sa main, mais il a sorti son sexe et s’est frotté à moi. J’ai voulu m’enfuir, mais il m’a attrapé le poignet pour que je reste », détaille Yasmine. Parvenant à se libérer de son étreinte, elle part en courant et appelle son amie Soraya* à la rescousse. En un rien de temps, cette dernière informe sa sœur et le compagnon de celle-ci, et part en voiture rejoindre Yasmine. La jeune adolescente monte alors dans leur véhicule et se retrouve tirée d’affaire, mais profondément choquée. Son avocate, Me Sarah Khrof, a indiqué au tribunal les conclusions du légiste, qui affirmait que Yasmine était très affectée psychologiquement » et qu’elle ne voulait plus sortir seule de chez elle ». L’alcool comme justification Le conseil de Yasmine a ajouté Elle a été piégée. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps une fois sauvé, ce n’est pas une attitude d’aguicheuse comme tente de le dire le prévenu. » Constituée partie civile, elle réclamait pour sa cliente 8 800 euros de dommages et intérêts. Au commissariat de police, le prévenu a d’abord refusé de parler et de se soumettre aux prélèvements ADN, avant de s’y résoudre. Dans sa version des faits, le père de deux jeunes filles, dont une de l’âge de Yasmine, explique aux juges qu’il n’a rien fait d’autre que de proposer un pique-nique » et que c’est Yasmine qui a profité de [s]à vulnérabilité et du fait qu’il avait bu pour venir [l]e chauffer ». Il explique également qu’il n’a jamais mis sa main dans son short, chose que l’analyse ADN dément formellement. Je lui ferai bien voir la poutre de Bamako » Le prévenu était aussi poursuivi pour d’autres faits. Quelques semaines plus tôt et toujours à l’abbaye de Cailloup en état d’ivresse manifeste, il a agressé sexuellement Marie*, une amie à lui. Les faits se déroulent après un barbecue organisé avec des amis. Marie accuse d’avoir, une fois en tête à tête avec elle, sorti son pénis et de lui avoir tenu la tête afin qu’elle lui fasse une fellation. Tout ce qu’il a eu, c’est une bonne claque », précisait-elle aux enquêteurs. Apprenant qu’une autre victime était impliquée, Marie, qui ne voulait pas porter plainte initialement, s’est ravisée. Elle décrit son ancien ami comme un être vulgaire avec les femmes » et indiquait même qu’il lui avait donné 50 euros pour qu’elle accepte de coucher avec lui, chose qu’elle avait refusé de faire. Il disait dans la rue en voyant des femmes “Tiens, celle-là, je lui ferai bien voir la poutre de Bamako.”. » Jean-Paul Lescat, substitut du procureur de la République de Foix, requérait 4 ans de prison avec maintien en détention et 3 ans de suivi sociojudiciaire à l’encontre de celui qui lorsqu’il a bu, ne maîtrise plus sa sexualité et considère les femmes comme des proies ». Après la plaidoirie de Me Hugues Casellas-Ferry pour la défense, et après que ce dernier a pointé certaines incohérences dans le dossier, les juges ont tranché. Ils ont, au terme d’une audience qui aura duré près de quatre heures, reconnu coupable des deux infractions. Ils l’ont condamné à une peine de 5 ans de prison, dont 2 avec sursis. Le prévenu devra également dédommager Yasmine à hauteur de 5 800 euros au titre des dommages et intérêts. Incarcéré depuis le 4 juillet 2021 dans l’attente de ce procès à la maison d’arrêt de Foix, il lui reste donc deux années à tirer, au minimum.

LeGrand Rabbin de France, représente la composante juive de la France dont l’histoire est enchevêtrée à celle de l’Algérie. D’ailleurs les parents du Grand Rabbin sont tous deux nés en Algérie, Tlemcen et Oran. Le Grand Rabbin est, bien sûr, un citoyen français qui a fait ajouter à la Prière pour la République, dite chaque samedi dans les synagogues, un paragraphe
La vie réserve parfois des surprises. Chaque année, des propriétaires doivent se séparer de leur résidence principale avant d’avoir fini de rembourser leur crédit immobilier. Qu’il s’agisse d’une mutation professionnelle, d’une séparation, d’une naissance ou malheureusement d’un décès, les raisons ne manquent pas pour justifier un déménagement imprévu ! Revendre un bien immobilier avant la fin du crédit est une opération courante. Les modalités peuvent varier en fonction de votre situation précise. Selon les cas, vous pourrez opter pour la solution classique du remboursement anticipé du crédit, pour la souscription d’un prêt relais, ou pour celle, plus rare, d’un transfert du crédit sur un nouveau bien. Besoin d’une estimation juste de votre bien ? Votre achat dépend de la vente de votre bien actuel ? Il est important d’estimer correctement votre bien. Découvrez Hosman pour estimer au plus juste votre propriété de Paris, Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon, Toulouse, Marseille ou leurs régions. Estimation est gratuite, en ligne et sans engagements Rembourser un crédit immobilier par anticipation Les banques appliquent une politique claire. Elles refusent systématiquement qu’un emprunteur conserve un crédit immobilier pour un bien dont il n’a plus la propriété. Si vous souhaitez céder votre résidence principale, il vous faudra donc aussi mettre un terme à votre crédit immobilier d’une manière ou d’une autre ! La solution généralement retenue consiste à rembourser le crédit immobilier par anticipation avec le produit issu de la vente. Suite à la signature de l’acte authentique de vente et au transfert des fonds par le nouvel acquéreur, c’est au notaire qu’il revient de reverser à la banque le capital restant dû sur le crédit. Est-ce qu’il y a des frais à prévoir pour le remboursement anticipé d’un crédit immobilier ? Notez que le capital restant dû sera majoré des indemnités de remboursement anticipé IRA, qui ont pour objet de dédommager la banque prêteuse pour les intérêts que vous n’aurez plus à lui payer. Ces indemnités s’élèvent soit à six mois d’intérêts au taux moyen du crédit, soit à 3 % du capital restant dû – le moins élevé de ces deux montants. Il vous reviendra donc d’autant plus cher de rembourser un crédit par anticipation que ce crédit est récent. Si votre prêt avait été contracté après le 1er juillet 1999, malgré tout, vous ne serez redevable d’aucune indemnité de remboursement anticipé dans certains cas, et notamment lorsque la vente du logement fait suite à un décès du conjoint, à une mutation professionnelle ou à une perte d’emploi. Important il est toujours possible de négocier avec les établissements bancaires lors de la réalisation d’un emprunt immobilier. Il est ainsi devenu courant de demander à être exonéré de pénalités de remboursement anticipé dans le cas où vous revendez votre maison ou votre appartement. Le contrat de crédit doit mentionner expressément cette exonération. L’exonération d’indemnités de remboursement anticipé est plus rare si vous faites racheter votre crédit par une autre banque. Dans tous les cas, pensez-y lors de votre prochain achat et n’hésitez pas à en parler à votre conseiller. Vous ne pourrez qu’être gagnant ! Le transfert de crédit immobilier pour financer votre nouveau logement Le transfert de crédit immobilier implique que vous conservez votre ancien prêt pour financer en tout ou en partie votre nouveau logement. Assez répandue outre-Atlantique, cette pratique reste rare en France. Elle est peu connue et doit être expressément prévue dans le contrat initial. Un crédit transféré conserve ses principales caractéristiques. Le taux d’intérêt, par exemple, représente bien sûr un avantage considérable par rapport à la souscription d’un nouveau crédit. La solution est d’autant plus intéressante si vous aviez bénéficié d’un prêt à taux zéro. En effet, vous pourriez plus en bénéficier aujourd’hui. Bon à savoirComme en ce moment, les taux d’intérêt sont à un niveau très faible, nos experts vous recommandent d’exiger de l’établissement prêteur qu’il mentionne clairement transfert de prêt » sur le contrat afin que ces taux restent applicables pour votre prochaine acquisition. Attention le transfert ne peut s’effectuer que si vous restez client du même établissement. Il ne s’agit pas d’un transfert de prêt d’une banque à une autre. De même, les frais liés au changement de domicile sont beaucoup moins élevés avec un transfert de crédit. Vous n’aurez guère que des frais de dossier à régler, sans aucune indemnité de remboursement anticipé. Soit des économies potentielles de plusieurs milliers d’euros ! Il est donc nécessaire d’effectuer des simulations afin de comparer les différentes possibilités. Il faut pour cela prendre en compte tous ces éléments taux d’intérêt, indemnités de remboursement anticipé, frais de dossier, etc. Pour que le crédit soit transférable », le montant de la nouvelle transaction doit être supérieur ou égal au capital restant dû. Il faut que la vente de l’ancien logement et l’achat du nouveau aient lieu dans un intervalle court. De manière générale, cela ne doit pas dépasser les six mois. En cas de doute sur le caractère transférable ou non de votre crédit, relisez attentivement votre contrat. Au besoin, vous pouvez solliciter un entretien avec votre conseiller. Le prêt relais vendre pour financer un nouveau bien Vous comptez rester propriétaire ? La solution la plus simple est d’attendre d’avoir vendu votre bien avant de signer pour l’achat de la nouvelle maison. Vous pouvez louer un logement pendant quelques mois avant d’emménager dans le nouveau. Toutefois, une vente un peu plus longue que prévue. Un déménagement urgent ou encore une opportunité d’achat exceptionnelle peuvent vous inciter à rechercher des fonds pour acheter immédiatement le nouveau bien, avant même d’avoir trouvé un acquéreur pour l’ancien logement. Dans cette situation, il vous faut obligatoirement recourir à un prêt relais » ! Dans le cadre d’un prêt relais, la banque vous accorde une avance de trésorerie. Elle correspond généralement à un montant entre 60 % et 80 % de la valeur estimée de votre bien actuel. Cela permet de tenir compte de la décote éventuelle du logement après négociation. Notez que le montant prêté est associé à un taux d’intérêt plus élevé que celui d’un crédit immobilier classique. Au même titre qu’un emprunt immobilier classique, l’organisme de crédit demandera généralement une garantie. Il peut s’agir d’une hypothèque, d’un privilège de prêteur de deniers ou de la caution d’un organisme. Grâce à cette somme, vous pouvez acquérir immédiatement votre nouvelle résidence. Au besoin, vous pouvez réaliser un apport ou contracter un prêt supplémentaire pour faire le compte. Vous disposez alors d’un an pour conclure la vente de l’ancien logement. Si la banque consent à prolonger le prêt relais, le délai peut aller jusqu’à deux ans. Le produit de la vente, une fois obtenu, servira en priorité à rembourser le prêt relais. Dans la plupart des cas, l’emprunteur remboursera son prêt relais en bénéficiant d’une franchise partielle. Cela signifie que seuls les intérêts d’emprunt et l’assurance doivent être réglés mensuellement. Le capital ne sera pas remboursé. Plus coûteuse au final, la franchise partielle allège la charge d’emprunt pour les propriétaires jusqu’à la vente de leur bien. Ils peuvent ainsi assumer plus facilement le prêt immobilier classique complémentaire, le cas échéant. Besoin d’une estimation juste de votre bien ? Dans le cas d’un remboursement anticipé, il est important d’estimer correctement votre bien. Découvrez Hosman pour estimer au plus juste votre propriété de Paris, Bordeaux, Nantes ou leurs régions. Que faire si la vente du bien ne couvre pas l’intégralité de l’emprunt ? À l’échéance du crédit relais, la banque est en droit d’exiger le remboursement immédiat et total du montant prêté. Il est donc nécessaire de vendre le bien sous une durée maximale de deux ans là est la principale contrainte de ce mode de financement. Cela peut inciter à diminuer le prix au-delà de ce que vous aviez envisagé. La crainte de ne pas pouvoir rembourser l’intégralité du crédit peut apparaître. Le prêt relais a parfois eu mauvaise réputation. Cela est essentiellement la conséquence d’abus survenus dans les années 2000. Des vendeurs demandaient aux agences immobilières de surévaluer le prix du bien sur le marché. En effet, le montant du crédit relais étant limité à 80 % au maximum de la valeur de la maison ou de l’appartement, cette technique permettait d’obtenir un financement plus important. Dans le même temps, le marché immobilier s’est tassé et la demande a diminué, entraînant des difficultés de vente. Les emprunteurs n’étaient alors plus en mesure de rembourser la totalité du prêt relais souscrit cette situation s’appelle le negative equity. Heureusement, ces techniques frauduleuses n’ont plus cours à l’heure actuelle. L’ensemble de la chaîne a été responsabilisée vendeurs, banquiers, agents immobiliers, etc. Ainsi, le montant moyen d’un crédit relais est de 70 % de la valeur du bien, ce qui laisse une marge confortable pour pouvoir diminuer le prix de vente du bien tout en étant toujours en mesure de rembourser l’emprunt. Si malgré tout vous ne parvenez pas à rembourser le prêt relais, il est alors nécessaire de le transformer en crédit immobilier classique avec l’accord de votre banque, ou de rembourser le montant restant grâce à votre épargne. Qu’en est-il de l’assurance emprunteur, la caution et l’hypothèque ? Que vous ayez opté pour le contrat de groupe proposé par votre banque ou pour une délégation d’assurance, l’assurance emprunteur liée à votre ancien crédit immobilier s’éteint avec ce dernier. Lorsque le crédit est remboursé par anticipation, n’oubliez donc pas de contacter votre assureur et de lui fournir une attestation ou une quittance de votre banque concernant le remboursement définitif du prêt. Lorsque le crédit immobilier était garanti par une caution, cette dernière prend fin automatiquement avec le remboursement par anticipation. Pensez, dans ce cas, à vérifier si l’organisme de caution peut être amené à vous rembourser une partie de la somme que vous aviez dû régler à l’époque. En cas de transfert de crédit, la caution peut être conservée avec le prêt mais devra bien sûr être accompagnée d’une garantie supplémentaire si jamais vous devez emprunter un peu plus. L’hypothèque ou le privilège de prêteur de deniers sont liés de façon irrémédiable à un bien immobilier spécifique. En cas de vente de ce dernier, et que vous ayez opté pour un remboursement ou un transfert, vous devrez donc payer des frais de mainlevée et financer une nouvelle garantie pour votre prochain logement.
Entermes individuels, une personne correctement couverte par un vaccin (c'est-à-dire correctement vaccinée) est celle qui a reçu à un âge donné le nombre de doses recommandées à cet âge. Dans une population, la couverture vaccinale correspond à la proportion de cette population qui a été vaccinée. Pour qu’une maladie infectieuse à
Je reviens d'un séjour de 2 semaines à Madagascar, Tana, Sainte-Marie, Tamatave, Canal des Pangalanes et Andasibe. Il s'agissait d'un voyage en indépendant, sans passer par les agences, voyage avec trajets en taxis-brousse et réservation d'hôtel au mieux la veille de mon arrivée dans un endroit. Madagascar est un très beau pays. Mais aussi, et je suis malheureux de devoir l'écrire, c'est un pays truffé de bandits et de voyous. Voyageur chevronné, j'ai parcouru à titre d'exemple la Colombie sac à dos avec des compétences en espagnol limitées à une demi-douzaine de phrases. J'ai déambulé dans les rues de Bogota de jour comme de nuit, y ai pris le métro bondé plusieurs fois par jour, j'ai voyagé par bus intervilles, ai longé entre autres la côte caraïbe avec ma tête d'européen, le tout seul et sans problème. En Colombie comme ailleurs Panama, Argentine, Cambodge, Birmanie.., j'ai toujours senti que la prudence et le bon sens me protégaient de 90% des risques liés à l'insécurité. Je n'ai jamais eu le moindre souci. RIen de tout cela à Mada. Certes à Sainte Marie ou alors au miileu de nulle part le long du canal des Pangalanes on ne risque pas grand chose. Mais ailleurs...En voici quelques illustrations 1. Harcèlement verbal avec regards menaçants dans les rues de Tana, le plus souvent par des groupes d'hommes jeunes. Si j'étais en T-shirt et avais oublié de retirer ma montre, une Swatch à 50 euros, certains Malgaches commençaient à marcher à côté de moi en parlant Malgache et en jetant un regard agressif sur mon poignet gauche. 2. Prix convenu avec le chauffeur de taxi pour un simple trajet. A l'arrivée, le chauffeur me demande 5000 Ariary de plus. Je refuse de payer, il hausse la voix et me menace. 3. Idem avec un guide en cyclo-pousse à Tamatave qui exige 50'000 Ariary 20 euros après une promenade de 45 minutes. Je tente de négocier, sa réaction m'a fait peur. de nuit gardes armés devant chaque bar ou restaurant, ça donne une idée du niveau de violence. 5. Tamatave de jour gardes armés devant banques, bureaux de change et hôtels. 6. Un autre type d'insécurité, le taxi-brousse. Un exemple. Le trajet Moramanga - Tana s'est éternisé, la fin s'est donc faite de nuit. Le chauffeur conduisait comme un fou, avec vitesse et dépassements sans visibilité sur des routes sinueuses, routes, il faut le préciser, aussi utilisées par les locaux pour leurs déplacements à pied. Lors d'un tel dépassement, dans la nuit noire, il s'en est fallu de quelques centimètres pour que le taxi-brousse ne renverse un groupe de trois personnes. Le chauffeur a éclaté de rire, il était plié en deux pendant dix minutes. 7. L'attente dans les gares routières du départ du taxi-brousse n'est pas très paisible pour un étranger. Encore des intimidations. Egalement des bagarres avec hurlements et violence physique entre employés et clients malgaches peut-être mauvais payeurs. 8. Militaires corrompus la nuit dans la capitale qui arrêtent les taxis avec passagers étrangers et demandent à voir le passeport avec visa. Vues les conditions de sécurité, je sortais avec le minimum sur moi. Ces militaires voulaient simplement de l'argent. Voilà, je m'arrête sachant que les posts trop longs sur les forums ne sont pas lus. Je terminerai simplement pas deux reflexions -Dans ces circonstances, le meurtre des deux français à Tulear est une évidence, un tel niveau de violence n'est absolument pas surprenant quand on a exploré le pays sans limousine ou hors des hotels 4*. Idem pour l'agression à la machette des deux jeunes touristes à Nosy Be rapportée ailleurs sur ce forum. -Il est probablement possible de passer des vacances agréables à Mada, mais via une agence qui vous organisera tout de A à Z avec guide et voiture privée. Mais ce n'est pas l'idée que je me fais d'un voyage-découverte. Cordialement, Patrick
Plusopinion et expérience d’ un internaute: Oui c’ est possible : en vendant ces biens personnels (immobilier, mobiliers) puis en remboursant tous les créanciers (banque, organisme de prêt etc.). En France, l’ effacement de la dette ou la faillite personnelle n’ existe pas, au sens « effacer son ardoise financière » à moins de passer par une procédure de rétablissement
Le verbe rester est du premier verbe rester se conjugue avec l'auxiliaire êtreTraduction anglaise to stay rester au masculin rester ? ne pas rester Imprimer Exporter vers WordPrésentje restetu resteselle restenous restonsvous restezelles restentPassé composéje suis restéetu es restéeelle est restéenous sommes restéesvous êtes restéeselles sont restéesImparfaitje restaistu restaiselle restaitnous restionsvous restiezelles restaientPlus-que-parfaitj'étais restéetu étais restéeelle était restéenous étions restéesvous étiez restéeselles étaient restéesPassé simpleje restaitu restaselle restanous restâmesvous restâteselles restèrentPassé antérieurje fus restéetu fus restéeelle fut restéenous fûmes restéesvous fûtes restéeselles furent restéesFutur simpleje resteraitu resteraselle resteranous resteronsvous resterezelles resterontFutur antérieurje serai restéetu seras restéeelle sera restéenous serons restéesvous serez restéeselles seront restéesPrésentque je resteque tu restesqu'elle resteque nous restionsque vous restiezqu'elles restentPasséque je sois restéeque tu sois restéequ'elle soit restéeque nous soyons restéesque vous soyez restéesqu'elles soient restéesImparfaitque je restasseque tu restassesqu'elle restâtque nous restassionsque vous restassiezqu'elles restassentPlus-que-parfaitque je fusse restéeque tu fusses restéequ'elle fût restéeque nous fussions restéesque vous fussiez restéesqu'elles fussent restéesPrésentje resteraistu resteraiselle resteraitnous resterionsvous resteriezelles resteraientPassé première formeje serais restéetu serais restéeelle serait restéenous serions restéesvous seriez restéeselles seraient restéesPassé deuxième formeje fusse restéetu fusses restéeelle fût restéenous fussions restéesvous fussiez restéeselles fussent restéesPrésentresterestonsrestezPassésois restéesoyons restéessoyez restéesParticipePassérestérestéerestésrestéesétant restéeInfinitifGérondifRègle du verbe resterVoici la forme générale de conjugaison des verbes en -erSynonyme du verbe resterdemeurer - subsister - durer - surnager - persister - survivre - vivoter - tenirDéfinition du verbe rester1 Continuer d'être à un endroit ou d'exister, perdurerEmploi du verbe resterFréquent - Intransitif - Se conjugue avec l'auxiliaire être aux temps composés Tournure de phrase avec le verbe resterFutur procheje vais restertu vas resterelle va resternous allons restervous allez resterelles vont resterPassé récentje viens de restertu viens de resterelle vient de resternous venons de restervous venez de resterelles viennent de resterVerbes à conjugaison similaireaider - aimer - apporter - arrêter - arriver - chanter - chercher - contacter - continuer - demander - désirer - donner - écouter - effectuer - entrer - habiter - hésiter - intéresser - jouer - laisser - manquer - marcher - monter - occuper - parler - passer - penser - présenter - profiter - regarder - rencontrer - rentrer
Entre1770 et 1914, on peut distinguer deux périodes qui correspondent aussi à deux révolutions industrielles : la première se situe entre 1770 et 1850. Elle est symbolisée par l'apparition de la machine à vapeur, le chemin de fer, l'industrie textile et sidérurgique, la seconde, de 1850 à 1914, est celle de l'électricité, des bateaux
La couverture vaccinale correspond à la proportion de personnes vaccinées dans une population à un moment donné. Elle est le rapport entre le nombre de personnes correctement vaccinées, c'est-à-dire ayant reçu à un âge donné le nombre de doses requises, et le nombre total de personnes qui auraient dû l’être dans la même population. Pour un vaccin nécessitant plusieurs injections, on parle de couverture vaccinale 1 dose », 2 doses », 3 doses », rappel ». Ainsi, la couverture vaccinale pour une dose de vaccin rougeole-rubéole-oreillons ROR-1 à 24 mois en France correspond à la proportion d’enfants de France âgés de 24 mois qui a reçu au moins une dose de vaccin mesurer la couverture vaccinale ?La couverture vaccinale est un des indicateurs permettant de suivre et d’évaluer, avec les données d’incidence et de mortalité et les données séro-épidémiologiques, l’impact d’un programme de l’introduction d’une recommandation dans le calendrier vaccinal ou modification d’une recommandation déjà présente, les données de couverture vaccinale permettent d’affirmer si ces nouvelles recommandations ont été suivies d’effet dans la réalité, c'est-à-dire si elles ont été mises en pratique dans les catégories de la population auxquelles elles s’adressent. Ces données sont donc utiles pour savoir si un programme de vaccination est correctement appliqué. Elles sont essentielles car le maintien d’une couverture vaccinale élevée constitue un élément clé dans le contrôle des maladies infectieuses, permettant de protéger une population contre une maladie donnée. Un exemple est la poliomyélite, dont aucun cas autochtone n’a été rapporté depuis 1989 en France, et dont les niveaux de couverture vaccinale sont très individuelle et couverture dans une populationEn termes individuels, une personne correctement couverte par un vaccin c'est-à-dire correctement vaccinée est celle qui a reçu à un âge donné le nombre de doses recommandées à cet âge. Dans une population, la couverture vaccinale correspond à la proportion de cette population qui a été vaccinée. Pour qu’une maladie infectieuse à transmission strictement inter-humaine puisse être contrôlée voire éliminée par la vaccination, il est nécessaire d’obtenir un certain niveau de couverture vaccinale, qui dépend essentiellement de la transmissibilité de la maladie. Ainsi, par exemple, l’élimination de la rougeole nécessite un niveau de couverture vaccinale de 95 % chez le jeune enfant. En France, ce niveau n’a jamais été atteint depuis l’intégration de cette vaccination dans le calendrier vaccinal, ce qui explique l’épidémie qui a provoqué des milliers de cas entre 2008 et 2011 et la nouvelle épidémie qui a débuté fin déclarative et couverture confirméeAfin d’estimer la couverture vaccinale, le statut vaccinal d’une personne vaccinée ou non vaccinée est le plus souvent déterminé par les informations fournies par la personne elle-même, ou par ses parents pour les enfants. Ces informations sont fournies soit oralement enquête téléphonique par exemple, soit par écrit questionnaire envoyé par la poste et rempli à domicile par la personne elle-même. Ce sont des données déclaratives, recueillies dans de nombreuses enquêtes et notamment dans les grandes enquêtes en population réalisées en France. Leur fiabilité dépend de la capacité de la personne de se souvenir de son statut vaccinal et de répondre sincèrement. Pour cette raison, on préfère utiliser de données confirmées, c'est-à-dire des informations notées sur un document carnet de vaccination, carnet de santé, etc.. C’est le moyen utilisé en France pour estimer la couverture vaccinale chez le nourrisson et chez l’enfant plus grand. Les données confirmées sont plus fiables que les données déclaratives mais ne sont pas toujours disponibles ou quels groupes de la population mesurer la couverture vaccinale ?La couverture vaccinale est rarement mesurée dans l’ensemble de la population, mais plutôt dans des groupes spécifiques dans lesquels une vaccination est recommandée. Ainsi, la couverture vaccinale pourra être mesurée dans un groupe d’âge grippe chez les personnes âgées de 65 ans ou plus ;dans une catégorie professionnelle hépatite B chez les professionnels de santé ;dans une catégorie sociale BCG chez les enfants présentant un risque élevé de tuberculose ;dans une région géographique fièvre jaune en Guyane, seule région de France où cette vaccination est obligatoire.Quelles sont les principales sources de données de couverture vaccinale ?La couverture vaccinale peut être estimée à partir de différentes sources de données administratives correspondent au nombre de personnes vaccinées que l’on rapporte à la population qui aurait dû recevoir cette vaccination. En France c’est le dispositif utilisé pour estimer chaque année la couverture vaccinale contre la grippe, en rapportant le nombre de bons de prise en charge gratuite du vaccin utilisés au nombre de bons envoyés à la population cible de cette vaccination par les différents régimes d’Assurance les enquêtes par sondage, souvent mises en place pour répondre à un besoin ponctuel lorsqu’aucun autre dispositif ne permet d’obtenir les informations recherchées, les données sont recueillies sur un échantillon de la population. Les résultats pourront alors être extrapolés à l’ensemble de cette population lorsque l’échantillon a été sélectionné de façon certains pays mais pas en France où cet outil n’existe pas, la couverture vaccinale peut être estimée à partir de registres informatisés permettant de recueillir systématiquement ou de façon exhaustive des données vaccinales fournies par le personnel quatrième source de données est constituée par les ventes et les remboursements de vaccins. Les ventes de vaccins aux pharmacies constituent un indicateur de tendance car l’absence de dénominateur ne permet pas d’estimer la couverture vaccinale à partir de cette source. Au contraire, l’analyse des remboursements de vaccins présents dans les bases de données de l’Assurance maladie permet une estimation directe de la couverture vaccinale. Depuis 2013, Santé publique France a accès à la base quasi exhaustive des remboursements de soins par l’Assurance maladie, le datamart de consommation inter-régime, DCIR, dans le cadre du Système national des données de santé SNDS et utilise cette source de données en routine pour suivre la couverture sont les principaux dispositifs utilisés en France pour recueillir des données ? En France, la couverture vaccinale est estimée à travers différents dispositifs qui varient selon l’âge. Chez le nourrisson, les certificats de santé de l’enfant établis aux âges de 9 et surtout de 24 mois par le médecin traitant sont les principales sources de données de couverture vaccinale. Il s’agit d’un dispositif de routine à travers lequel des données vaccinales remontent depuis les départements pour être ensuite agrégées et analysées au niveau l’enfant entre 2 et 15 ans, la couverture vaccinale est estimée à travers un cycle d’enquêtes scolaires, réalisées alternativement auprès des enfants des classes de grande section de maternelle 6 ans, de cours moyen 2ème année 11 ans et de classe de 3ème 15 ans.Chez l’adulte, il n’existe pas de dispositif de collecte de routine. Les données de couverture vaccinale proviennent des Baromètres Santé de Santé publique France et, dans le passé, provenaient également de deux grandes enquêtes en population réalisées par l’Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé IRDES et par l’Institut national de la statistique et des études économiques Insee en étroite collaboration, pour le volet vaccinal, avec Santé publique France. A l’avenir, l’évaluation de la couverture vaccinale dans cette catégorie de la population reposera sur des outils nouveaux qui font actuellement l’objet d’ à tout âge, et en dehors des enquêtes par sondage, la couverture vaccinale est estimée à partir des données de remboursements de vaccins grâce à la mise à disposition de Santé publique France des bases de données informationnelles de l’Assurance Maladie. Ce dernier dispositif est particulièrement intéressant pour détecter rapidement des modifications de couverture vaccinale et chez l’enfant pour compléter les données disponibles à partir des certificats de santé et des enquêtes en milieu scolaire. LIFI, impôt sur la fortune immobilière, est une imposition en France du patrimoine immobilier des particuliers situé qui remplace l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune), depuis le 1er janvier 2018. Tout savoir sur ce nouvel
I Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d’ange, Ouvre tes mains, et prends ce livre il est à toi. Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie, Mes angoisses, mon aube, hélas ! de pleurs suivie, L’ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azuré, triste, orageux, d’où sort-il ? D’où sort le blême éclair qui déchire la brume ? Depuis quatre ans, j’habite un tourbillon d’écume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j’écrivais ; Car je suis paille au vent. Va ! dit l’esprit. Je vais. Et, quand j’eus terminé ces pages, quand ce livre Se mit à palpiter, à respirer, à vivre, Une église des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l’heure à mon néant, m’a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poëte. ― Je le réclame, a dit la forêt inquiète ; Et le doux pré fleuri m’a dit ― Donne-le-moi. La mer, en le voyant frémir, m’a dit ― Pourquoi Ne pas me le jeter, puisque c’est une voile ! ― C’est à moi qu’appartient cet hymne, a dit l’étoile. ― Donne-le-nous, songeur, ont crié les grands vents. Et les oiseaux m’ont dit ― Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, éclos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l’emporter dans nos nids sur nos ailes ! — Mais le vent n’aura point mon livre, ô cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrée aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, âpres embûches ; Ni la verte forêt qu’emplit un bruit de ruches ; Ni l’église où le temps fait tourner son compas ; Le pré ne l’aura pas, l’astre ne l’aura pas, L’oiseau ne l’aura pas, qu’il soit aigle ou colombe, Les nids ne l’auront pas ; je le donne à la tombe. II Autrefois, quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaît, Je m’évadais ; Paris s’effaçait ; rien, personne ! J’allais, je n’étais plus qu’une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler, Sachant bien que j’irais où je devais aller ; Hélas ! je n’aurais pu même dire Je souffre ! Et, comme subissant l’attraction d’un gouffre, Que le chemin fût beau, pluvieux, froid, mauvais, J’ignorais, je marchais devant moi, j’arrivais. Ô souvenirs ! ô forme horrible des collines ! Et, pendant que la mère et la sœur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noir Avec l’avidité morne du désespoir ; Puis j’allais au champ triste à côté de l’église ; Tête nue, à pas lents, les cheveux dans la bise, L’œil aux cieux, j’approchais ; l’accablement soutient ; Les arbres murmuraient C’est le père qui vient ! Les ronces écartaient leurs branches desséchées ; Je marchais à travers les humbles croix penchées, Disant je ne sais quels doux et funèbres mots ; Et je m’agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu’on voit blanche dans la verdure. Pourquoi donc dormais-tu d’une façon si dure Que tu n’entendais pas lorsque je t’appelais ? Et les pêcheurs passaient en traînant leurs filets, Et disaient Qu’est-ce donc que cet homme qui songe ? Et le jour, et le soir, et l’ombre qui s’allonge, Et Vénus, qui pour moi jadis étincela, Tout avait disparu que j’étais encor là. J’étais là, suppliant celui qui nous exauce ; J’adorais, je laissais tomber sur cette fosse, Hélas ! où j’avais vu s’évanouir mes cieux, Tout mon cœur goutte à goutte en pleurs silencieux ; J’effeuillais de la sauge et de la clématite ; Je me la rappelais quand elle était petite, Quand elle m’apportait des lys et des jasmins, Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains, Gaie, et riant d’avoir de l’encre à ses doigts roses ; Je respirais les fleurs sur cette cendre écloses, Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts, Et par moments, ô Dieu, je voyais, à travers La pierre du tombeau, comme une lueur d’âme ! Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me réclame Tintait dans le ciel triste et dans mon cœur saignant, Rien ne me retenait, et j’allais ; maintenant, Hélas !… ― Ô fleuve ! ô bois ! vallons dont je fus l’hôte, Elle sait, n’est-ce pas ? que ce n’est pas ma faute Si, depuis ces quatre ans, pauvre cœur sans flambeau, Je ne suis pas allé prier sur son tombeau ! III Ainsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbre Que je contemplais, pâle, adossé contre un arbre, Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher, La nuit, que je voyais lentement approcher, Ces ifs, ce crépuscule avec ce cimetière, Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre, Ô mon Dieu, tout cela, c’était donc du bonheur ! Dis, qu’as-tu fait pendant tout ce temps-là ? ― Seigneur, Qu’a-t-elle fait ? — Vois-tu la vie en vos demeures ? À quelle horloge d’ombre as-tu compté les heures ? As-tu sans bruit parfois poussé l’autre endormi ? Et t’es-tu, m’attendant, réveillée à demi ? T’es-tu, pâle, accoudée à l’obscure fenêtre De l’infini, cherchant dans l’ombre à reconnaître Un passant, à travers le noir cercueil mal joint, Attentive, écoutant si tu n’entendais point Quelqu’un marcher vers toi dans l’éternité sombre ? Et t’es-tu recouchée ainsi qu’un mât qui sombre, En disant Qu’est-ce donc ? mon père ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlé de moi tout bas ? Que de fois j’ai choisi, tout mouillés de rosée, Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensée ! Que de fois j’ai cueilli de l’aubépine en fleur ! Que de fois j’ai, là-bas, cherché la tour d’Harfleur, Murmurant C’est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide, Puis ma main s’ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit ! Oh ! que de fois, sentant qu’elle devait m’attendre, J’ai pris ce que j’avais dans le cœur de plus tendre Pour en charger quelqu’un qui passerait par là ! Lazare ouvrit les yeux quand Jésus l’appela ; Quand je lui parle, hélas ! pourquoi les ferme-t-elle ? Où serait donc le mal quand de l’ombre mortelle L’amour violerait deux fois le noir secret, Et quand, ce qu’un dieu fit, un père le ferait ? IV Que ce livre, du moins, obscur message, arrive, Murmure, à ce silence, et, flot, à cette rive ! Qu’il y tombe, sanglot, soupir, larme d’amour ! Qu’il entre en ce sépulcre où sont entrés un jour Le baiser, la jeunesse, et l’aube, et la rosée, Et le rire adoré de la fraîche épousée, Et la joie, et mon cœur, qui n’est pas ressorti ! Qu’il soit le cri d’espoir qui n’a jamais menti, Le chant du deuil, la voix du pâle adieu qui pleure, Le rêve dont on sent l’aile qui nous effleure ! Qu’elle dise Quelqu’un est là ; j’entends du bruit ! Qu’il soit comme le pas de mon âme en sa nuit ! Ce livre, légion tournoyante et sans nombre D’oiseaux blancs dans l’aurore et d’oiseaux noirs dans l’ombre, Ce vol de souvenirs fuyant à l’horizon, Cet essaim que je lâche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuée, espace ! Que ce fauve océan qui me parle à voix basse, Lui soit clément, l’épargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n’en rien disperser, Et jusqu’au froid caveau fidèlement apporte Ce don mystérieux de l’absent à la morte ! Ô Dieu ! puisqu’en effet, dans ces sombres feuillets, Dans ces strophes qu’au fond de vos cieux je cueillais, Dans ces chants murmurés comme un épithalame Pendant que vous tourniez les pages de mon âme, Puisque j’ai, dans ce livre, enregistré mes jours, Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problèmes sourds, Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ; Puisque vous ne voulez pas encor que je meure, Et qu’il faut bien pourtant que j’aille lui parler ; Puisque je sens le vent de l’infini souffler Sur ce livre qu’emplit l’orage et le mystère ; Puisque j’ai versé là toutes vos ombres, terre, Humanité, douleur, dont je suis le passant ; Puisque de mon esprit, de mon cœur, de mon sang, J’ai fait l’âcre parfum de ces versets funèbres, Va-t’en, livre, à l’azur, à travers les ténèbres ! Fuis vers la brume où tout à pas lents est conduit ! Oui, qu’il vole à la fosse, à la tombe, à la nuit, Comme une feuille d’arbre ou comme une âme d’homme ! Qu’il roule au gouffre où va tout ce que la voix nomme ! Qu’il tombe au plus profond du sépulcre hagard, À côté d’elle, ô mort ! et que là, le regard, Près de l’ange qui dort, lumineux et sublime, Le voie épanoui, sombre fleur de l’abîme ! V Ô doux commencements d’azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiés ! J’ai le droit aujourd’hui d’être, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font écouter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blêmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, âpre ou tendre, émeut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les bières, La vague et la nuée, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilà, n’est-ce pas, tombeaux ? bien des années, Que je marche au milieu des croix infortunées, Échevelé parmi les ifs et les cyprès, L’âme au bord de la nuit, et m’approchant tout près, Et que je vais, courbé sur le cercueil austère, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tête de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crânes, les poussières, Et les os des genoux qui savent des prières ! Hélas ! j’ai fouillé tout. J’ai voulu voir le fond. Pourquoi le mal en nous avec le bien se fond, J’ai voulu le savoir. J’ai dit Que faut-il croire ? J’ai creusé la lumière, et l’aurore, et la gloire, L’enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l’amour, et la vie, et l’âme, — fossoyeur. Qu’ai-je appris ? J’ai, pensif, tout saisi sans rien prendre ; J’ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J’ai tout enseveli, songes, espoirs, amours, Dans la fosse que j’ai creusée en ma poitrine. Qui donc a la science ? où donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rêveur d’autrefois, Qui s’égarait dans l’herbe, et les prés, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l’enfant parler, se sentait lentement Emplir de cet azur et de cette innocence ! Entre Dieu qui flamboie et l’ange qui l’encense, J’ai vécu, j’ai lutté, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s’ouvrit devant la mort, Cette visite brusque et terrible de l’ombre. Tu passes en laissant le vide et le décombre, Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dès lors le but de tous mes pas. VI Je ne puis plus reprendre aujourd’hui dans la plaine Mon sentier d’autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller où j’allais ; je ne puis, Pareil à la laveuse assise au bord du puits, Que m’accouder au mur de l’éternel abîme ; Paris m’est éclipsé par l’énorme Solime ; La haute Notre-Dame à présent, qui me luit, C’est l’ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartés trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthéon d’étoiles ; Si j’appelle Rouen, Villequier, Caudebec, Toute l’ombre me crie Horeb, Cédron, Balbeck ! Et, si je pars, m’arrête à la première lieue, Et me dit Tourne-toi vers l’immensité bleue ! Et me dit Les chemins où tu marchais sont clos. Penche-toi sur les nuits, sur les vents, sur les flots ! À quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ? Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ? Où vas-tu de la sorte et machinalement ? Ô songeur ! penche-toi sur l’être et l’élément ! Écoute la rumeur des âmes dans les ondes ! Contemple, s’il te faut de la cendre, les mondes ; Cherche au moins la poussière immense, si tu veux Mêler de la poussière à tes sombres cheveux, Et regarde, en dehors de ton propre martyre, Le grand néant, si c’est le néant qui t’attire ! Sois tout à ces soleils où tu remonteras ! Laisse là ton vil coin de terre. Tends les bras, Ô proscrit de l’azur, vers les astres patries ! Revois-y refleurir tes aurores flétries ; Deviens le grand œil fixe ouvert sur le grand tout. Penche-toi sur l’énigme où l’être se dissout, Sur tout ce qui naît, vit, marche, s’éteint, succombe, Sur tout le genre humain et sur toute la tombe ! Mais mon cœur toujours saigne et du même côté. C’est en vain que les cieux, les nuits, l’éternité, Veulent distraire une âme et calmer un atome. Tout l’éblouissement des lumières du dôme M’ôte-t-il une larme ? Ah ! l’étendue a beau Me parler, me montrer l’universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rêveurs, la lune amie ; J’écoute, et je reviens à la douce endormie. VII Des fleurs ! oh ! si j’avais des fleurs ! si Je pouvais Aller semer des lys sur ces deux froids chevets ! Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pâle ! Les fleurs sont l’or, l’azur, l’émeraude, l’opale ! Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ; Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucher Par leur racine aux os, par leur parfum aux âmes ! Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimâmes, Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir, Puisqu’il nous fait lâcher ce qu’on croyait tenir, Puisque le froid destin, dans ma geôle profonde, Sur la première porte en scelle une seconde, Et, sur le père triste et sur l’enfant qui dort, Ferme l’exil après avoir fermé la mort, Puisqu’il est impossible à présent que je jette Même un brin de bruyère à sa fosse muette, C’est bien le moins qu’elle ait mon âme, n’est-ce pas ? Ô vent noir dont j’entends sur mon plafond le pas ! Tempête, hiver, qui bats ma vitre de ta grêle ! Mers, nuits ! et je l’ai mise en ce livre pour elle ! Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivant Que nous avons laissé derrière nous, rêvant. Prends. Et, quoique de loin, reconnais ma voix, âme ! Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ; Ta tombe est mon espoir, ma charité, ma foi ; Ton linceul toujours flotte entre la vie et moi. Prends ce livre, et fais-en sortir un divin psaume ! Qu’entre tes vagues mains il devienne fantôme ! Qu’il blanchisse, pareil à l’aube qui pâlit, À mesure que l’œil de mon ange le lit, Et qu’il s’évanouisse, et flotte, et disparaisse, Ainsi qu’un âtre obscur qu’un souffle errant caresse, Ainsi qu’une lueur qu’on voit passer le soir, Ainsi qu’un tourbillon de feu de l’encensoir, Et que, sous ton regard éblouissant et sombre, Chaque page s’en aille en étoiles dans l’ombre ! VIII Oh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions, Soit que notre âme plane au vent des visions, Soit qu’elle se cramponne à l’argile natale, Toujours nous arrivons à ta grotte fatale, Gethsémani ! qu’éclaire une vague lueur ! Ô rocher de l’étrange et funèbre sueur ! Cave où l’esprit combat le destin ! ouverture Sur les profonds effrois de la sombre nature ! Antre d’où le lion sort rêveur, en voyant Quelqu’un de plus sinistre et de plus effrayant, La douleur, entrer, pâle, amère, échevelée ! Ô chute ! asile ! ô seuil de la trouble vallée D’où nous apercevons nos ans fuyants et courts, Nos propres pas marqués dans la fange des jours, L’échelle où le mal pèse et monte, spectre louche, L’âpre frémissement de la palme farouche, Les degrés noirs tirant en bas les blancs degrés, Et les frissons aux fronts des anges effarés ! Toujours nous arrivons à cette solitude, Et, là, nous nous taisons, sentant la plénitude ! Paix à l’ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Êtres, groupes confus lentement transformés ! Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes ! Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes, Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d’herbe, et dormez, infinis ! Calmez-vous, forêt, chêne, érable, frêne, yeuse ! Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l’océan qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l’apaisement insondable des morts ! Paix à l’obscurité muette et redoutée, Paix au doute effrayant, à l’immense ombre athée, À toi, nature, cercle et centre, âme et milieu, Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ô générations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines ! Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez ! Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrés ! Tout est religion et rien n’est imposture. Que sur toute existence et toute créature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rêvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, âmes, tandis Qu’assis sur la montagne en présence de l’Être, Précipice où l’on voit pêle-mêle apparaître Les créations, l’astre et l’homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramées, Les comètes d’argent dans un champ noir semées, Larmes blanches du drap mortuaire des nuits, Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, Pâle, ivre d’ignorance, ébloui de ténèbres, Voyant dans l’infini s’écrire des algèbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problème aux murailles d’airain, Cherche à distinguer l’aube à travers les prodiges, Se penche, frémissant, au puits des grands vertiges, Suit de l’œil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s’étoiler de rayons, De clartés, de lueurs, vaguement enflammées, Le gouffre monstrueux plein d’énormes fumées. Guernesey, 2 novembre 1855, jour des morts.
Découvrezle poème "A celle qui est restée en France" écrit par Victor HUGO et publié en 1856. Ce poète de France est né en 1802, mort en 1885. "A celle qui est restée en France" de HUGO est Droit du sang, droit du sol, qu’en est-il réellement ? On entend souvent parler du droit du sang » et du droit du sol ». Le droit français a opté pour une application partielle de chacun de ces la nationalité de l’enfant dépend de deux éléments le lieu de sa naissancela situation de ses parentsLe fameux droit du sang »L’acquisition de la nationalité par le droit du sang » est assez un enfant a au moins un de ses parents de nationalité française, alors, il est automatiquement français, dès sa naissance, par simple effet de la règle s’applique quelque soit le lieu de naissance de l’enfant, en France ou à l’ nationalité française de l’enfant est donc conditionnée par deux points la filiationla nationalité française d’un parent au moinsPlusieurs questions se posent donc automatiquement suite à ce le lien de filiation Quid de la remise en cause du lien de filiation ?Le principe prévu par l’article 20-1 du code civil est que la filiation de l’enfant n’a d’effet sur la nationalité de celui-ci que si elle est établie durant sa minorité ».Ainsi, quand le lien de filiation est remis en cause quand l’enfant est majeur, sa nationalité française elle n’est pas remise en cause. Elle reste acquise au jour de la revanche, si le lien de filiation est remis en cause pendant la minorité de l’enfant, les conséquences sont moins contestation de la filiation entraîne l’annulation rétroactive du lien de filiation. Ainsi, au jour de la naissance de l’enfant, le ressortissant français n’est plus considéré comme le père ou la mère de l’enfant et sa nationalité pourrait donc en principe être remise en de l’adoption ?L’adoption plénière permet l’attribution de la nationalité française puisqu’elle fait naître une nouvelle filiation qui se substitue à la filiation d’ simple en revanche, puisqu’elle laisse intacte la filiation originelle, n’a aucun effet sur la la nationalité des parents La nationalité des parents s’apprécie au jour de la naissance de l’enfant et durant la si le parent se voit retirer la nationalité française ?Il est clairement établi que si le parent françaisdu mineur perd la nationalité française pendant la majorité de son enfant, cela est sans incidence sur la nationalité de l’ revanche les choses se compliquent là encore si le retrait de la nationalité française a lieu pendant la minorité de l’enfant mais après sa retrait de la nationalité » il faut entendre d’une part la déchéance ou la perte de nationalité. Dans ce cas, la décision n’est pas rétroactive et au jour de la naissance le parent était bien français. La nationalité de l’enfant ne semble donc pas pouvoir être remise en par retrait de la nationalité » on peut également entendre l’annulation de la déclaration de nationalité par mariage par exemple. Dans ce cas, la décision est rétroactive et si l’on considère que le parent n’était pas français au jour de la naissance de l’enfant, sa nationalité peut théoriquement être remise en si le parent acquiert la nationalité française ?Si l’un des parents acquiert la nationalité française quand son enfant est majeur, cela n’a aucune incidence sur la nationalité de l’enfant, il ne peut prétendre à l’acquisition de la nationalité française à ce un des parents étrangers devient en revanche français pendant la minorité de l’enfant, il devient français à deux conditions le nom de l’enfant figure dans le décret de naturalisation ou dans la déclaration du parentl’enfant doit résider habituellement avec le parent qui devient exception, si l’enfant mineur est resté étranger, il peut demander la naturalisation si un de ses parents a acquis la nationalité françaiseil justifie avoir résidé en France avec son parent devenu français pendant les 5 années qui précédent le dépôt de la plus fameux droit du solLe très décrié droit du sol a une application limitée en droit effet, un enfant est français de naissance, si il est né en Franceun des parents est né soit en France ou soit en Algérie avant le 3 juillet 1962C’est donc une double condition du droit du sol qui s’applique l’enfant et un de ses parents doivent être nés en le reste, un enfant peut devenir français mais seulement à partir de ses 13 ans, et non depuis sa naissance, ce qui fera l’objet d’un autre article.
\n \n a celle qui est restée en france
Àcelle qui est restée en France : Épilogue composé de huit sections. Il est dédié à Léopoldine Hugo, la fille du poète morte noyée dans la Seine, qui occupe une place centrale dans ce
S?ur Marguerite Tortelle n'a qu'un seul regret aujourd'hui sa hiérarchie lui demande de rejoindre Marseille en juillet prochain pour y prendre sa retraite - semi-retraite», précise-t-elle - et y finir ses jours, comme le veut le règlement, au milieu de la communauté. Cette s?ur blanche - du nom de la congrégation fondée en Algérie, à la fin du XIXe siècle, par le cardinal Lavigerie - aurait pu partir en 1962. Mais elle a préféré rester dans ce pays qu'elle a toujours considéré comme sa patrie. Ma famille était installée dans l'Ouest algérien - son aïeul paternel était consul à Mostaganem du temps des Turcs - bien avant 1830», dit-elle. Lorsque sa supérieure lui demande, au lendemain de l'indépendance, un engagement écrit pour l'autoriser à rester sur sa terre natale elle est née à Alger en 1921, elle n'hésite pas une seconde. Elle n'hésitera pas non plus lorsque, une trentaine d'années plus tard, après plusieurs assassinats de religieuses par les Groupes islamiques armés, elle est sommée de prendre à nouveau par écrit le même engagement. Je n'ai, dit-elle, jamais eu envie de partir. Comme pied- noir, ajoute-t-elle, je n'ai pas tout de suite compris le fait colonial. Mais, dès ses débuts, j'ai saisi la légitimité de la guerre d'indépendance, même si je n'approuvais pas la violence.» Dans la bibliothèque des Palmiers, dont elle avait alors la charge, elle côtoyait quelques-unes des grandes figures féminines de la révolution algérienne. Hassiba Ben Bouali, Jamila Boupacha, Malika Akrour et bien d'autres venaient prendre des livres et nous discutions beaucoup. Puis, après la grève des étudiants et lycéens de 1956, lorsque les autorités coloniales ont refusé de les réintégrer dans leurs classes, j'ai essayé de les faire admettre dans des institutions religieuses afin qu'elles puissent poursuivre leur scolarité. Nous les avons aidées, ainsi que d'autres membres du FLN. Et caché aussi chez nous parce que nous savions ce qui attendait des filles aussi jeunes si elles étaient arrêtées. Elles étaient souvent violées?» Pour s?ur Marguerite Tortelle, être appelée pied-noir» n'a rien de péjoratif. Plus personne ne sait vraiment aujourd'hui pourquoi les Français nés en Algérie étaient nommés ainsi. Certains évoquent la boue qui leur collait aux pieds lorsqu'ils asséchaient les marécages de la Mitidja autour d'Alger. D'autres affirment que c'était tout simplement parce que les Français portaient des chaussures, alors que les Algériens n'en portaient pas. En général, ceux des Français qui ont choisi de rester en Algérie après 1962 récusent cette expression. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement C'est le cas de ce médecin qui désire conserver l'anonymat. Né de la sixième génération de colons, il préfère que l'on dise de lui qu'il est Français d'Algérie». D'ailleurs, il a toujours refusé de prendre la nationalité algérienne, comme bien d'autres l'ont fait. Il a commencé à exercer son métier, en 1961, dans le même cabinet de ce quartier populaire d'Alger, et il n'oublie pas les moments pénibles, d'avant et de maintenant». En 1961-1962, il fallait beaucoup de courage pour rester à Alger et continuer à exercer le métier de médecin. D'un côté, l'OAS [Organisation armée secrète] tuait les médecins qui soignaient les Arabes, d'un autre, les militants du FLN enlevaient carrément les médecins afin qu'ils soignent leurs blessés. Certains matins, entre mon cabinet et l'hôpital, je croisais quatre ou cinq cadavres.» Mais cela n'a pas suffi pour venir à bout de son entêtement à rester ici. C'est notre pays, la peur n'y change rien. Je savais que les choses allaient changer. Elles ont changé, en effet.» Car, en cet été 1962, pour ce jeune médecin qui a échappé par miracle à plusieurs attentats, il y avait, malgré la terreur, des raisons d'espérer. Au lendemain de l'indépendance, il se retrouve tout seul dans son service. Les autres médecins étaient partis, les infirmiers européens aussi. Avec les employés algériens, nous avons fait un travail formidable.» Ni lui ni son épouse, issue d'une famille d'Alsaciens qui avait fui les Allemands lors de la Première Guerre mondiale, n'ont jamais pensé à partir. On connaissait tout le monde.» Avec la terreur islamiste de cette dernière décennie qui ciblait, notamment, les étrangers - Je suis presque sûr d'avoir soigné un afghan un jour?», dit-il - il a bien fallu prendre quelques précautions, comme tout le monde. Sans plus. Ceux qui ont préféré quitter le pays sont ceux qui n'étaient pas proches de la population. Certains pieds-noirs, tout en vivant ici, n'avaient jamais vu d'Algérien?» En 1962, sur 1 million d'Européens qui vivaient en Algérie, seuls 60 000 sont restés. Souvent les plus modestes. Comme cette concierge qui tenait un immeuble dans le centre d'Alger depuis sa construction, en 1951. Avant de mourir, l'année dernière, à 80 ans, elle confiait à ses voisins Si je suis restée ici, en Algérie, c'est parce que mes parents et mon mari sont enterrés ici; il faut bien que j'aille fleurir leurs tombes de temps en temps. Et puis, je sais que mes voisins iront, à leur tour, me rendre visite au cimetière après ma mort.» Beaucoup qui avaient choisi de rester sont finalement partis, soit lorsqu'ils ont vu le pays s'engager dans le dogmatisme socialiste, soit, plus récemment, avec l'apparition des groupes armés et de la terreur islamistes. Selon certaines sources bien informées du consulat de France à Alger, la communauté française est passée, entre 1994 et 2000, de 24 700 à 8 800 membres, y compris les binationaux en majorité des Algériens qui ont pris aussi la nationalité française. Environ 6 000 d'entre eux sont inscrits au consulat de France. Si on retire les quelque 300 fonctionnaires et tous ceux qui sont venus après 1962, il ne reste en fait aujourd'hui qu'un millier de pieds- noirs, éparpillés sur tout le territoire algérien. Et en voie de disparition», déclare cyniquement l'un d'eux. En effet, son fils, la trentaine, refuse catégoriquement qu'on le qualifie de pied-noir. Je suis algérien, moi», dit-il avec insistance. C'est sans doute pour cela que les autorités consulaires refusent de leur accorder un traitement particulier. Pour nous, ceux qui n'ont pas perdu leur nationalité française sont français comme les autres.» D'où le manque de recensement véritable. Du côté algérien, on tient le même discours. Ceux qui ont pris la nationalité algérienne - ils sont, semble-t-il, majoritaires - sont considérés comme les autres nationaux. Les autres sont traités comme n'importe quels autres étrangers», affirme un fonctionnaire du ministère algérien des Affaires étrangères. Etre comme les autres». C'est ce qu'ils ont voulu, depuis le début. Il fallait d'abord montrer qu'ils n'avaient rien à voir avec les méchants» colons. Ensuite, dans ce pays où ont régné pendant trente ans la pensée unique et le discours uniformisant, il valait mieux - pour tout le monde, d'ailleurs- se fondre dans la masse et ne pas trop se faire remarquer. Ce fut le cas des religieux, par exemple, qui ont pris en masse la nationalité algérienne afin de bien marquer leur appartenance au pays, mais aussi afin de ne pas ajouter une différence à celle qu'ils avaient déjà du fait de leur religion. Cet architecte à l'humour un peu gras a préféré garder l'anonymat. Pied-noir de la troisième génération, il n'aime pas trop qu'on l'appelle ainsi. Moi, je ne suis pas resté. Je suis revenu.» En effet. En 1956, il était militant au sein du FLN. Il part quand même pour Paris, puis pour Lausanne, afin de terminer ses études. Il était donc tout naturel pour lui de revenir, dès Noël 1962. Partir? Je ne me suis pas posé la question.» Depuis, il enseigne à l'Ecole d'architecture d'Alger et se déclare satisfait de son statut de fonctionnaire. Il s'est néanmoins éloigné, entre 1994 et 1997, après que le GIA eut assassiné trois enseignants et sur les conseils insistants de ses amis. C'est seulement à ce moment-là qu'il a redemandé un passeport français. Les préposés au guichet n'ont pas pu s'empêcher de ricaner?» Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
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