16dĂ©c. 2016 - ThĂ©rĂšse et ZĂ©zette avaient vu vrai : le PĂšre NoĂ«l est une ordure. La preuve, on peut faire de somptueux cadeaux avec des Ă©pluchures. 16 dĂ©c. 2016 - ThĂ©rĂšse et ZĂ©zette avaient vu vrai : le PĂšre NoĂ«l est une ordure. La preuve, on peut faire de somptueux cadeaux avec des Ă©pluchures. ConfidentialitĂ©. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer Un poste de police. Un tĂȘte-Ă -tĂȘte, en garde Ă  vue, entre un commissaire et son AVEC QUENTIN DUPIEUX AU POSTE! semble être un film sur la banalité, le quotidien. Ce commissariat dépeuplé, la nuit, dégage aussi un imaginaire très français. C’est d’ailleurs aussi votre premier vrai film français. Le quotidien, l’anodin, c’est un peu la note que je cherchais, et il y avait à l’origine du projet une grosse envie de France, effectivement. J’ai pu expérimenter des choses très intéressantes dans les quatre films que j’ai tournés aux États-Unis, mais quand j’ai dirigé Alain Chabat et Jonathan Lambert en français dans RÉALITÉ, je me suis rendu compte que j’étais bien plus à ma place pour maîtriser le langage et construire des personnages en profondeur. Je me suis senti plus efficace, plus capable, par le simple fait de parler dans ma langue et par la culture commune que je partage avec Chabat et Lambert. Mes films américains se sont faits un peu au détriment de ma plume. Creuser dans une langue que je comprends parfaitement, comme je le fais avec AU POSTE !, me permet d’avoir une palette plus étendue. C’est un peu comme si je découvrais les deux comédiens principaux, Grégoire Ludig et Benoît Poelvoorde, ont un jeu plutôt sobre. Même quand Grégoire Ludig regarde la main sortir du casier, son regard n’est pas hystérique, c’est presque nonchalant. Ça, c’est une autre note du film. Je voulais que Grégoire Ludig incarne une sorte de Monsieur Tout-le-monde. Je l’avais vu dans un film de Marion Vernoux, ET TA SƒUR, et j’avais été saisi par sa capacité à être réel. Il est très généreux, d’autant plus que dans AU POSTE!, il n’a pas forcément le rôle le plus excitant, celui qui a la bonne vanne au bon moment. Je voulais éviter de tomber dans l’empilage de sketchs. Avec Benoît comme avec Grégoire, dès que ça sonnait trop écrit, que ça semblait de la blague pour la blague, on enlevait des choses, on rendait ça plus quotidien, normal. La gamme de Benoît est phénoménale. Il est souvent employé pour la partie haute de cette gamme, quand il joue son personnage un peu gueulard. Mais il sait faire une infinité de film fait penser aux années 70, à travers les tons beiges, le choix des lieux, le genre du film aussi... Le film n’est pas un pastiche, ce n’est pas une relecture des seventies. C’est un magma de tout un tas de choses. Je cherche toujours à faire un objet qui soit un monde total. La direction artistique et les décors de ma femme Joan y sont également pour beaucoup ; tous ces choix visuels qui donnent au final ce look au film se font à était l’idée de départ du récit? J’avais une grosse envie de filmer du dialogue, de faire un film à texte, sans doute parce que j’étais légèrement frustré par mes films américains de ce point de vue-là. Or c’est de là que je viens, depuis mes courts-métrages et STEAK. Les personnages bavardent beaucoup dans mes films!Vos films américains sont davantage dans une sorte de plasticité presque un peu cartoon, alors qu’AU POSTE! est un vrai film à texte. C’est là où la banalité m’intéresse. C’est lié au réalisme, mais aussi au fait de redonner du corps à mes personnages à travers le texte. On remodelait le film en changeant une virgule ou en ajoutant trois lignes. Sur mes films américains, il y avait moins de nuances. Quand un comédien n’arrivait pas à donner ce que je voulais, c’était très compliqué de réécrire rapidement. AU POSTE! s’est fait dans une réécriture permanente. Trois mots en plus ou en moins changeaient toute la scène. J’ai eu envie que les personnages soient plus incarnés, humains, réels, avec des traits de caractère. Je pense que je viens d’ouvrir une nouvelle période de mon cinéma. Je la vois se blague entre aller-retour» plutôt que va-et- vient», c’est une chose qu’on ne peut imaginer que lorsqu’on a une parfaite connaissance de la langue française. Et c’est la même chose sur le sentiment du quotidien que dégagent ces moments où la femme de Grégoire Ludig s’endort à ses côtés, où la voisine ouvre la porte, où il fait semblant de fumer parce qu’il est seul. Oui, je crois que c’est inédit chez moi et ça va avec mon retour en France. Je vais forcément me mettre à parler de trucs que je connais. On n’est plus uniquement dans le fantasmagorique, où un mec mort peut revenir trois scènes plus tard. Dès que je commence à tourner en rond, très naturellement, sans même y penser, j’ai toujours envie d’injecter de nouveaux éléments. Sinon, je m’ennuie. Pendant longtemps, je m’amusais à rajouter à chaque nouveau film, un élément supplémentaire de la grammaire cinématographique. Aujourd’hui, je viens tout simplement d’injecter encore un nouvel élément le aussi votre premier film nocturne. J’ai longtemps été à l’aise à l’extérieur, avec ce grand ciel bleu de Californie et cette lumière pour laquelle j’avais une vraie fascination. J’ai eu envie de faire l’inverse. Et c’était un bonheur total de tout penser saisissez bien cette sensation de la nuit. C’est une nuit de bars encore ouverts mais quasi vides, des commissariats où la nuit semble tout figer dans le temps. En même temps, vu que votre cinéma est quand même lié à la rêverie, ça paraît presque logique que vous vous confrontiez à la nuit. Oui, il reste quelque chose du rêve, ça plane encore. Mais le but, c’est aussi d’être un peu moins seul dans mon monde de rêves. En travaillant davantage les personnages, en racontant un truc un peu plus ancré, je crois qu’on peut emmener les gens un peu plus loin. Quand on part du postulat d’un pneu qui roule tout seul comme dans RUBBER, le truc dingue est déjà posé. Après, il n’y a plus qu’à dérouler l’idée. Le poumon qui fume de Benoît, c’est un gag intégré à la réalité même, non à un truc entièrement réussissez à inventer de nouvelles figures à partir d’acteurs qu’on a vus dans plein de films. On n’a jamais vu Anaïs Demoustier comme ça par exemple, pour des questions capillaires, bien sûr, mais aussi pour son jeu. Le conditionnement se fait beaucoup par le scénario. Il contient toujours quelque chose qui permet au comédien de se projeter dans un ailleurs. C’est ce qu’ils viennent chercher chez moi, je crois et c’est ainsi que je les accueille. Anaïs, je l’avais vue dans un film d’Emmanuel Mouret, CAPRICE, et je l’ai trouvée formidable. Au départ, je projetais quelque chose de très réaliste dans son personnage et puis, au fil d’une discussion au café avec elle, je lui ai dit qu’elle était comme Zézette dans LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE, en imaginant quelque chose d’un peu inconséquent elle ouvre la porte, elle dit une connerie et elle ferme la n’y a jamais de moquerie ou de mépris envers les personnages. Vous parvenez à leur trouver une poétique propre. Je pense que c’est lié au fait que j’ai des envies de cinéma. Je me dis qu’un film doit faire un peu rêver, esthétiquement, émotionnellement. Ici, le décor fait rêver. Cette nuit, elle fait rêver. Et les personnages doivent aussi faire un peu rêver. Benoît, avec ce vieux holster, me fait un peu rêver, mais de manière douce, sans que ce soit trop voyant ou moustache ou cette coupe de cheveux, c’est aussi un vrai plaisir pour les comédiens. Absolument. Ce n’est pas un déguisement, c’est une envie de fabriquer quelque chose de singulier. J’ai envie que ces personnages existent en vrai. Et c’est la même chose pour les décors ou l’esthétique, de manière plus générale. Ici, tout compte, les meubles, les décors, les acteurs, alors que la comédie est souvent juste un lieu pour faire rire, mais de moins en moins pour faire réellement du cinéma. Sur un film comme TOOTSIE de Sidney Pollack, la direction artistique est dingue. C’est ça qui fait que je vibre je suis dans un puis, il y a l’alchimie entre les comédiens. Oui, il se passe vraiment quelque chose quand tous sont heureux d’être là. On le sent immédiatement quand ils ne sont pas heureux d’être ensemble. Alors on cache la misère avec du découpage, de la musique, mais au final, on a le sentiment bizarre de voir un truc faux car les gens ne s’aiment pas. Tant que je n’étais pas sûr que ça marche entre Grégoire et Benoît, je frôlais l’échec en permanence car aucun artifice n’aurait pu récupérer ça. Ils sont trop souvent ensemble. Mais tout s’est passé merveilleusement bien. Quand les acteurs sont heureux de travailler ensemble, cette sensation parvient au spectateur. C’est d’autant plus important dans un film où l’on reste un bon moment avec deux comédiens dans une seule pièce, dans un film doté d’une formule un peu bizarre une courte durée pour un long-métrage mais un rythme finalement assez faites de longues répétitions avec les comédiens avant le tournage ? Non. On a répété un peu le samedi avant le tournage, dans le décor, pour que les acteurs se rencontrent et s’approprient les lieux. En fait, nous avons trouvé la note le premier jour de tournage. On creusait les choses ensemble. L’erreur serait de robotiser des acteurs aussi puissants que Benoît et Grégoire, en leur demandant de respecter le texte à la y a peu de musique contrairement à vos autres films, en tout cas, elle se fait plus discrète. Et puis à la fin, il y a ce morceau orchestral presque un peu atone. C’est la première fois qu’il y a si peu de musique et surtout pas de musique électro. La musique du film, ce sont les voix, les dialogues. Ça aurait été un contresens de rajouter de la musique en fond. L’idée pour le morceau de fin, c’était de faire une musique française à la François de Roubaix. J’avais fait une liste d’instruments que je souhaitais faire entendre à David, le compositeur de la n’a d’ailleurs pas l’impression que les sons du commissariat soient très présents. Ils semblent présents et absents à la fois. On avait ajouté plein de sons de portes qui claquent, de téléphones qui sonnent, mais en fait, ils annulaient le film. On a alors retiré des choses, baissé d’autres. Ce relatif vide sonore auquel on a abouti faisait peur à plein de gens. Mais j’ai tenu bon. Il fallait que tout soit moindre des choses, quand on fait un film avec quelques personnages qui se parlent dans un même lieu, c’est que ce soit confortable. Si c’est anxiogène et moche, si la lumière est crue, alors c’est comme une prise d’otages pour les AVEC BENOÎT POELVOORDE Connaissiez-vous le travail de Quentin Dupieux avant qu’il vous propose AU POSTE !? Non, je n’avais vu que RUBBER, sans savoir que c’était de lui. En revanche, on s’était croisé chez un ami commun quand il était plus jeune mais on ne s’était jamais revu. J’ai tout de suite aimé le scénario que j’ai lu en étant constamment plié de rire. C’est un des scénarios les plus drôles et mieux écrits que j’ai pu lire. On est allé boire un verre et j’ai tout de suite compris que j’avais affaire à quelqu’un de très singulier. On était censé se voir une heure pour faire connaissance, se renifler le derrière, et finalement on a passé toute la soirée ensemble. J’étais venu avec une tête de cheval en plastique que j’avais trouvée dans un magasin de farces et attrapes. On s’est beaucoup amusé!C’est important pour vous de bien vous entendre avec un réalisateur? Pas nécessairement de bien s’entendre, mais au moins de savoir pourquoi on est là. En vieillissant, j’ai besoin de savoir ce que le réalisateur a en tête. Quentin sait exactement ce qu’il veut. Il est impressionnant de précision. Il travaille d’ailleurs sans combo soit l’écran de contrôle aujourd’hui utilisé sur presque tous les tournages, sans perdre une seconde, sans personne d’inutile sur le plateau. Il fait lui-même la lumière et le cadre, si bien que contrairement aux autres tournages, je n’ai quasiment jamais attendu entre les prises! On n’a fait que travailler, travailler, ce qui m’a beaucoup aviez-vous envisagé le personnage? Je ne prépare jamais les personnages. Si j’aime un projet, je viens complètement vierge, je suis très malléable. Avec Quentin, on n’a d’ailleurs jamais parlé du personnage. Ce n’est pas son genre. Rien de ce qu’il fait ne s’apparente à la façon tradi- tionnelle de faire du cinéma. On a simplement fait une lecture un après-midi avant le tournage avec Grégoire Ludig et Marc Fraize, de manière à poser les bases. Par contre, il exige de connaître son texte par cƓur, ainsi que le texte de son partenaire, et ce, dès la répétition! C’est important car les dialo- gues fonctionnent sur du tac au tac, ça doit frotter constamment. Et puis, il y avait toujours le risque de faire certaines scènes en un seul plan, avec l’impos- sibilité de rattraper quoi que ce soit au montage si ça ne marchait pas. Donc on doit tout connaître sur le bout des doigts. Parfois, il y avait plus de dix pages de dialogues à apprendre. C’était au fond un peu comme au théâtre, alors que sur un film, générale- ment on peut dire une réplique, couper, reprendre, etc. Quentin déteste le cinéma où on découpe, où on fait un raccord dans l’axe, un plan serré, jeu est dans une sorte d’entre-deux étrange, ni haut en couleur comme dans certains films, ni taciturne ou dépressif comme dans d’autres, mais au milieu du gué. Cela me fait plaisir d’entendre ça ! Quentin m’a permis d’éviter que je me repose sur mes acquis. Il le fait parfois de manière un peu sèche d’ailleurs, il est direct, frontal ! Je suis orgueilleux comme tous les acteurs, et le premier jour, j’étais un peu déstabi- lisé. Mais nous avons fini par trouver nos marques. Pour rire, je lui disais j’espère que ça vaut la peine de s’enfermer pendant un mois dans la maison des communistes ». Visiblement, ça en valait la peine ! En tout cas, Quentin était très attentif à la mélodie des voix. Il y a un son qu’il voulait entendre et il m’a poussé à le trouver, en retranchant mes petites scories d’acteur. Il a souvent d’excellentes indications de jeu. La première séquence au téléphone, on l’a faite deux jours de suite, dès le début du tournage, car on ne trouvait pas tout à fait le bon y a quelque chose qui a changé sur ce film dans votre manière d’appréhender le jeu ? Je ne sais pas, mais en tout cas, j’y ai pris beaucoup de plaisir. Mais je crois qu’il ne faut pas commencer sa carrière avec un film de Quentin, car ensuite les autres tournages paraissent d’une len- teur et d’un gaspillage d’énergie incommensurables. Chez lui, toute l’énergie est concentrée sur le travail, c’est très enrichissant. Il est arrivé, par exemple, qu’on refasse une prise une trentaine de fois. Il faut être très résistant. Du matin au soir, on passait de Dupieux au pieu! Mais avec cette méthode, à la fin, on fait corps avec son personnage. En tant que comé- dien, on se débarrasse de tous les trucs sécurisants. Il nous demande de ne pas nous planquer derrière des vieux trucs d’ quoi par exemple ? Si par exemple on connaît mal son texte, on va prendre des temps qui ne servent à rien, ou alors on va forcer sur certains mots parce qu’on sait que ça rendra bien. Il perçoit tout de suite ces choses-là. Mais ça ne l’empêche pas d’être détendu. C’est quand même le seul réalisateur que je connaisse qui est venu sur le plateau avec son chien! Moi aussi je viens avec mon chien, mais un réalisateur norma- lement n’a pas le temps de s’occuper de son chien!C’était compliqué de jouer ce ton comique qui n’est pas tout à fait comique, mais qui doit quand même faire rire ? Ce n’était pas simple, en effet! Et comme on n’avait pas de combo, on ne savait pas toujours si ça allait marcher, une fois le film monté. Il n’y avait pas de scripte non plus, qui aurait pu nous dire ce qu’on avait tourné ou pas. Il y avait juste une jeune fille qui nous soufflait et nous faisait répéter le texte. Parfois, je ne savais plus si on avait vu telle partie ou pas, d’autant plus qu’à certains moments du film, on redit la même chose trois ou quatre fois, mais différemment. Et puis, on ne tournait jamais dans l’ordre. Mais c’était très excitant, ça nous obligeait à être constamment dans une mécanique de connaissiez Grégoire Ludig, votre partenaire ? Non, je ne l’avais jamais rencontré. C’est un comédien extraordinaire. La grande force de Quentin, c’est qu’il sait très bien s’entourer. Je crois qu’il faut vraiment être très bon acteur pour jouer avec Dupieux. On peut très vite perdre pied si on n’a pas les épaules solides. Je me souviens d’une scène où il y avait plusieurs figurants. Au fil des prises, on en voyait de moins en moins! Il les virait un à un, alors qu’ils ne parlaient même pas ! Mais visiblement, ils n’étaient pas assez bons. Il pouvait nous faire tenir sur quatre minutes sans couper dans un dialogue avec un autre acteur. Il faut avoir un peu de bouteille pour tenir la distance, surtout si on n’a jamais fait de théâtre, ce qui est mon et Grégoire Ludig vous êtes vite apprivoisés? Oui, on s’est entendu tout de suite. Il est très rieur et je le suis aussi. C’est bien simple, on riait tout le temps. On avait tous les deux à cƓur d’être généreux avec l’autre. Et puis, jouer devant un type qui a une moustache pareille, ça aide! On riait tous les jours de cette moustache qu’il assumait avec AVEC GRÉGOIRE LUDIG Comment avez-vous rencontré Quentin Dupieux? Quentin m’a envoyé un message directement sur Twitter. C’était une prise de contact directe. Je trouve pas mal que les réseaux sociaux puissent aussi servir à ça. C’est un peu à l’image de Quentin, il va droit au but! Puis on s’est vu, on s’est plu, et j’ai lu le scénario qui m’a épaté. Tout s’est passé assez simplement. Je n’étais pas un grand connaisseur de son cinéma ou de sa musique mais j’avais vu RÉALITÉ et STEAK. Du coup, je ne suis pas arrivé avec des idées préconçues ou des automatismes censés le séduire. Quentin prend des acteurs qu’il aime et qui font sens avec les personnages qu’il écrit. La simplicité de Fugain, mon personnage, il l’a vue dans le rôle de Pierrick que j’ai joué dans ET TA SƒUR de Marion Vernoux. J’étais capable d’être normal et pas seulement de faire l’idiot avec une moustache. Je joue donc un mec normal, mais avec une moustache!On a justement beaucoup parlé de normalité et de quotidien avec Quentin Dupieux à propos de AU POSTE!... Il fallait être un peu l’Ɠil du spectateur. L’idée était de jouer ce personnage de façon normale, sans jamais être dans le surjeu. En tout cas, c’est la direction que m’a donnée Quentin. J’aimais bien, à la lecture, le fait que les personnages soient tous hyper bien dessinés mais que finalement on ne sache pas grand-chose d’eux, qu’ils restent un peu flous. Fugain regarde des émissions avec des chevaux, sa femme dort à ses côtés, mais tout reste un peu mystérieux. Pour autant, on ne se pose pas trop de questions, ce ne sont pas des excentriques, on les suit dans leur normalité. C’est ce qui me plaisait faire une comédie avec un mec dimension était-elle déjà perceptible au scénario ? Oui. Ce qui était drôle dans le scénario, c’est ce décalage entre un mec qui va être interrogé dans une affaire criminelle et qui a l’air moins préoc- cupé par le fait d’être possiblement suspect que par la fermeture des restaurants, vu qu’il a très faim! Et en même temps, il est sous l’autorité de la police, alors il ne l’ouvre pas trop. Mais le personnage est tellement sympa et arrangeant que de toute façon, il ne penserait pas vraiment à l’ouvrir. Il est un peu naïf. Quand il fait remarquer au personnage joué par Benoît Poelvoorde que de la fumée sort de son ventre, la réponse du commissaire suffit à lui faire accepter cette le Palmashow, vous croquez les person- nages en poussant un peu le curseur vers l’excès, la caricature. Là, on a le sentiment qu’il fallait au contraire baisser ce curseur. Oui, il fallait apporter du rien », tout en habitant le personnage. Si on ne l’habite pas, il y a un risque que le spectateur s’ennuie rapidement. Et il était très important que mon personnage reste sympa. Après tout, c’est un Monsieur tout-le-monde, on doit être de son côté quand il essaie de cacher le corps ou quand il ment. Il est un peu comme Ned Flanders dans Les Simpson, le voisin sympa, qui a une moustache aussi d’ailleurs, avec le même côté flegmatique, un peu à l’ la lecture du scénario, aviez-vous des références de personnages ou d’acteurs en tête? Non, j’étais tellement plongé dans l’histoire que je me suis surtout imaginé ces deux gars. Le scénario est tellement éloigné de tout ce que le cinéma peut proposer que j’avais le sentiment d’être face à une sorte de pépite, un ovni. Avec Quentin, on a un peu cherché le personnage. Quentin m’a dit tu es un peu Magnum, tu as une chemise ouverte, t’es un peu sympa, un peu gentil, un peu profiteur aussi mais pas complètement non plus, tu es un vieux gars sympa, le voisin de palier qui peut oublier d’éteindre le gaz mais involontairement ». En tout cas je ne voulais pas qu’il fasse de blagues, ni le rendre drôle de façon artificielle. D’ailleurs, il tente une fois de faire une blague mais ça ne marche été facile pour vous de trouver le personnage ? Oui, c’est allé plutôt vite. On a fait une répétition avant, une petite matinée de rodage. Le rythme des répliques était très important. Il fal- lait que le rythme soit un peu soutenu, même si l’atmosphère reste un peu apathique. Tout a roulé assez vite. J’avais quand même des Rolls face à moi Benoît Poelvoorde, Marc Fraize, Philippe Duquesne. On était content de se retrouver le matin, on était bien ensemble, même s’il n’y avait pas de fenêtre ni de lumière. Et Quentin laisse libre cours aux acteurs et à la comédie. C’est quand même agréable de ne pas être coupé au bout de vingt secondes pour faire un autre a-t-il eu quelques moments d’improvisation ? Non, très peu, peut-être un ou deux mots ajoutés mais Quentin connaît tellement la musique de ses phrases qu’il n’y a rien besoin d’ajouter. Il n’est pas musicien pour rien. Il a toujours été direct mais bienveillant, sans jamais être arrogant ou préten- tieux. C’est simplement quelqu’un qui sait exacte- ment ce qu’il la première fois que vous travailliez avec Benoît Poelvoorde ? Non, je l’avais croisé sur LES ÉMOTIFS ANONYMES de Jean-Pierre Améris. À mon grand étonnement, il s’est souvenu de moi. On s’est mer- veilleusement bien entendu. Je suis fan de tout ce qu’il a fait, en particulier de C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS et MONSIEUR y a un vrai goût pour les duos chez Quentin Dupieux. Vous-même fonctionnez sur un duo dans le Palmashow. On imagine bien que c’était un bonheur de former ce duo avec Benoît Poelvoorde, qui partage comme vous cette double culture cinématographique et télévisuelle. Oui, ce qui me plaît dans les duos, c’est l’ef- fet ping-pong. Je fais ce métier pour partager ce que je joue, ce que je vis. Sur le Palmashow, l’osmose que nous avons David Marsais et moi ne s’explique pas. Face à Benoît, c’est encore autre chose. Je voyais son Ɠil qui pétillait et qui semblait me dire je serai à l’écoute, je vais te balancer une petite vanne pour que tu rebondisses encore mieux». C’est magnifique de jouer dans ces conditions. On sent que personne ne va tirer la couverture à l’autre. C’est l’essence même des duos. On sait que l’autre ne va pas nous emmerder, que ça va être zen». Parfois, ça tient à rien. Par exemple, quand Benoît doit sentir l’odeur de chair brûlée sur le briquet, il a eu un mouvement de recul et a eu cette sorte d’onomatopée inattendue Ouuuuuuuu !!! ». Comme je ne m’attendais pas à une telle réaction, j’ai éclaté de rire. Que ça me fasse rire, ça a détendu Benoît. Ça a été déclencheur d’une bonne humeur et d’une grande sérénité entre pensez que pour qu’un film comique soit réussi, il faut aussi que les acteurs s’amusent? Je crois, oui. Quand on s’amuse pour de vrai, qu’on ne fait pas de private joke » et qu’on n’essaie pas d’être drôle, ça se voit à l’image. On peut aimer ou pas, mais on ressent quand les acteurs ont pris du plaisir à faire faut une sincérité du comique. Oui, exactement. Ce qu’on retrouve jusque dans le personnage que joue Benoît d’ailleurs. Quant à Fugain, je l’ai aussi abordé avec beaucoup de sincérité, sans aucun surplomb. La force du per- sonnage de Fugain, c’est qu’il y croit jusqu’au bout. À la fin, quand on lui annonce qu’il jouait en fait dans une pièce de théâtre, il est hyper content. Moi, je serais parti immédiatement en les traitant de grands malades! Mais pas Fugain. Sa grande qua- lité, c’est son premier degré. C’est moustache man », ce n’est pas un guerrier, il ne râle avec une moustache influe-t-il sur le jeu? Oui, complètement. Une moustache raconte tellement un homme. Elle est bien fournie, on dirait une fausse, le genre qu’on pose avec un velcro. Mais en fait non, c’est une vraie moustache, avec laquelle j’ai vécu pendant deux mois, au grand plai- sir de ma copine! Ça aide parce qu’une moustache, c’est comme un chapeau, un costume, ça donne une autre contenance. Tous les matins, au maquillage, je voyais cette gueule dans le miroir, les cheveux en arrière et la moustache au-dessus des lèvres. Ça suf- fisait à poser le personnage, inutile d’en rajouter des tonnes. Un regard, un clignement d’Ɠil, avec ou sans moustache, ça change tout! C’était assez cool d’avoir une moustache en fait. Dans les sketchs avec David Marsais on se fait souvent une moustache, mais pour de faux. Une fois le sketch terminé, on l’enlève. Là, je vivais dans le corps de Fugain en qui est très réussi dans le film, c’est qu’il pourrait n’être qu’un objet un peu décalé et absurde, mais il est plus que ça, on est vraiment dans du cinéma poétique, dans une rêverie. Est-ce que vous le sentiez pendant le tournage? Oui. Rien que le fait d’être plongé dans ce commissariat imaginé, pendant trois semaines, on avait l’impression d’être sur une autre planète, sans compter les rêves dans les rêves, les illustrations, les flashbacks qui n’en sont pas vraiment. Et puis, il y a aussi ce que raconte le film. Ce sont des personnages qui doivent faire avec le temps. Le personnage de Poelvoorde passera le temps qu’il faudra pour résoudre son enquête. Fugain, lui, attend. On est dans une temporalité qui flotte. On ne sait jamais vraiment où on est. À Paris? Ailleurs? En 2018? En 1980? Il y a un flou volontaire que j’aime bien et qui m’a forcément influencé dans le recueillis par Jean-Sébastien Chauvin A56 cm de haut. tot., et Ă  m. du bord faire une boutonniĂšre de 2 m. sur 2 rgs. A 60 m de haut. tot., ra attre les 10 m. de l’épaule. Assemblage : Faire les coutures des Ă©paules en assemblant le dos et le devant. Assembler le dos et le devant par le cĂŽtĂ© droit Faire la couture du cĂŽtĂ© gauche en remontant tel que sur image ï»żCette tenue qui reprĂ©sente la cĂ©lĂšbre ZĂ©zette dans le film "le pĂšre noĂ«l est une ordure" est l'arme absolu de sĂ©duction pour un thĂšme cinĂ©ma ou enterrement de vie de jeune fille ! Ce dĂ©guisement comprend la blouse bleue imprimĂ© qui se ferme avec des boutons blancs. Les autres accessoires sont proposĂ©s sĂ©parĂ©ment. La feuille de sĂ©curitĂ© sociale n'est pas vendue !! RĂ©fĂ©rence W/EM3250-new Fiche technique Composition 100% polyester Entretien Lavage Ă  l'eau tiĂšde Conseils Pas de javel, de chlore ni de sĂšche linge RĂ©fĂ©rences spĂ©cifiques
\n\n \n \n zezette dans le pere noel est une ordure deguisement
BuschlÀufer(Rock / DE) BuschlÀufer pousse le rock alternatif avec du feeling, du punk et du bang dans de nouvelles sphÚres. Il nous ouvre de nouveaux mondes et se défend d'une maniÚre rafraßchissante et non conventionnelle contre le bourdon radiophonique fade - l'auditeur consentant est envoyé dans un voyage élodique et lyrique, parfois fort et brutal, parfois calme
La vie est belle 1946 Le NoĂ«l gĂ©nĂ©reux La vie est belle 1946 Le NoĂ«l gĂ©nĂ©reux L'esprit de NoĂ«l habite tout entier ce chef d'oeuvre de Capra dans lequel James Stewart campe un homme poussĂ© au suicide par la faillite de la petite banque qu'il dirige et sauvĂ© par l'intervention d'un ange envoyĂ© sur terre pour lui venir en aide. Un monument de gĂ©nĂ©rositĂ© et d'humanitĂ© que son interprĂšte central a toujours considĂ©rĂ© comme le plus grand film de sa carriĂšre. On ne le contredira pas. DR Le pĂšre noĂ«l est une ordure 1982 Le NoĂ«l burlesque Le pĂšre noĂ«l est une ordure 1982 Le NoĂ«l burlesque AdaptĂ©e de leur piĂšce dont le titre original Ă©tait Le pĂšre NoĂ«l s'est tirĂ© une balle dans le cul, cette irrĂ©sistible comĂ©die de la troupe du Splendid raconte les aventures forcĂ©ment farfelues vĂ©cues par la permanence tĂ©lĂ©phonique parisienne de SOS AmitiĂ©s, la nuit du 24 au 25 dĂ©cembre. Devenu culte au fil du temps grĂące Ă  des dialogues et des scĂšnes inĂ©narrables du pull- serpilliĂšre Ă  ZĂ©zette Ă©pouse X, il fut accueilli avec plus de rĂ©ticences Ă  sa sortie. DR Gremlins 1984 Le NoĂ«l effrayant Gremlins 1984 Le NoĂ«l effrayant Attention Ă  vos choix de cadeaux pour NoĂ«l! Cet inventeur amĂ©ricain un peu farfelu croyait ainsi bien faire en dĂ©nichant pour son fils un Mogwai, petite crĂ©ature Ă  fourrure Ă  qui on donnerait le bon Dieu sans confession. On l'a juste prĂ©venu qu'il ne fallait ni lui donner Ă  boire, ni Ă  manger aprĂšs minuit... sous peine de transformations effrayantes. Et mal en prendra Ă  son fils qui n'en fera qu'Ă  sa tĂȘte. Ce film de Joe Dante, sorti en France juste avant le NoĂ«l 84, deviendra culte et donnera lieu Ă  une suite six ans plus tard. DR PiĂšge de cristal 1988 Le NoĂ«l haletant PiĂšge de cristal 1988 Le NoĂ«l haletant Pas de vacances pour John McLane! Ce policier new- yorkais pensait passer un NoĂ«l tranquille avec sa famille Ă  Los Angeles quand le building oĂč travaille son ex- femme est pris d'assaut par des terroristes.... Dans le rĂŽle du hĂ©ros malin aux gros bras refusĂ© par Schwarzenegger, Stallone et Richard Gere, Bruce Willis crĂšve l'Ă©cran et reviendra sauver le monde Ă  trois reprises en 90 58 minutes pour vivre, 97 Une journĂ©e en enfer et 2007 Die Hard 4- Retour en enfer. DR L'Ă©trange noĂ«l de M. Jack 1993 Le NoĂ«l animĂ© L'Ă©trange noĂ«l de M. Jack 1993 Le NoĂ«l animĂ© Quand un Ă©pouvantail aux allures de squelette vivant Ă  Halloween dĂ©couvre par hasard la ville de NoĂ«l, que croyez vous qu'il fait ? Il essaie d'exporter ce joyeux moment dans sa propre citĂ©. Produit par Tim Burton -qui retravaillait Ă  cette occasion pour les studios Disney qu'il avait quittĂ©s en 84, juste avant de rĂ©aliser les aventures de Pee Wee -, ce film est le premier long signĂ© Henry Sellick, auteur depuis de trois films, dont le sublime Coraline en 2009. DR Elfe 2002 Le NoĂ«l hilarant Elfe 2002 Le NoĂ«l hilarant A la maniĂšre du Mowgli du Livre de la Jungle, Buddy a Ă©tĂ© Ă©levĂ© par les lutins du PĂšre NoĂ«l aprĂšs qu'il ait Ă©tĂ© abandonnĂ©, bĂ©bĂ©, par ses parents. Devenu adulte avec une corpulence qui dĂ©tonne au milieu de ce mini- monde, il dĂ©cide de partir pour New-York Ă  la recherche de son pĂšre... Devant la camĂ©ra de Jon Favreau, le futur rĂ©alisateur d'Iron Man, Will Ferrell distillait ici une de ses compositions farfelues et hilarantes dont il a le secret, au cĂŽtĂ© de James Caan et de Zooey Deschanel qui pousse dĂ©licieusement la chansonnette. DR Love actually 2003 Le NoĂ«l amoureux Love actually 2003 Le NoĂ«l amoureux Ce film choral rappelle que les coeurs aiment s'emballer un peu plus fort au moment de NoĂ«l. Dans ce premier long mĂ©trage de Richard Curtis, le scĂ©nariste de Quatre mariages et un enterrement, on croise une rock star has been, un Ă©crivain tout juste larguĂ© par sa petite amie, un Premier Ministre qui tombe amoureux de sa collaboratrice, un enfant sous le charme d'une de ses camarades de classe, un couple au bord de l'implosion, deux doublures de film porno en plein coup de foudre... Un dĂ©licieux bonbon tout Ă  la fois sucrĂ© et acidulĂ©. DR Bad Santa 2004 Le NoĂ«l trash Bad Santa 2004 Le NoĂ«l trash Le pĂšre NoĂ«l peut parfois ĂȘtre une rĂ©jouissante ordure... quand il prend les traits de Billy Bob Thornton qui, affublĂ© du fameux dĂ©guisement, il dĂ©cide de cambrioler le magasin qui l'emploie avec l'aide de son collĂšgue nain pour le meilleur et surtout pour le pire. Cette comĂ©die hilarante Ă  l'humour noir dĂ©capant, produite par les frĂšres Coen, a eu les honneurs d'une sĂ©lection hors compĂ©tition Ă  Cannes. Et le premier acteur envisagĂ© pour jouer ce vrai faux PĂšre NoĂ«l alcoolo fut Bill Murray qui se dĂ©sista pour aller tourner Lost in translation. DR Un conte de NoĂ«l 2008 Le NoĂ«l acide Un conte de NoĂ«l 2008 Le NoĂ«l acide Arnaud Desplechin met en scĂšne la rĂ©union d'une famille aux liens distendus voire farouchement hostiles lors d'un rĂ©veillon de NoĂ«l qui se rĂ©vĂšlera explosif. Une vision assez acide de ces fameux grands rassemblements traditionnels de ces fins d'annĂ©e, lieux idĂ©aux pour des rĂšglements de compte en cascade. Injustement reparti bredouille de Cannes Ă  l'exception d'un nĂ©buleux prix pour l'ensemble de sa carriĂšre Ă  Catherine Deneuve, ce film a nĂ©anmoins valu Ă  Jean-Paul Roussillon, disparu depuis, un CĂ©sar du second rĂŽle. DR The Children 2009 Le NoĂ«l sanglant The Children 2009 Le NoĂ«l sanglant Ah, la fameuse trĂȘve des confiseurs! Celle dont rĂȘvaient les deux familles hĂ©roĂŻnes de ce long mĂ©trage de Tom Shankland, venues chercher un havre de paix dans une maison de campagne qu'elles imaginaient comme le parfait terrain de jeu pour leurs enfants. Jusqu'Ă  ce que l'innocence apparente de ces chĂšres petites tĂȘtes blondes se transforme en violence sanglante et sans limite. Un des sommets du cinĂ©ma d'angoisse de ces derniĂšres annĂ©es. DR Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Àl’écran depuis bientĂŽt 38 ans, "Le PĂšre NoĂ«l est une ordure" de Jean-Marie PoirĂ© Ă©tait certes sorti Ă  en Ă©tĂ©, le 25 aoĂ»t 1982, mais il est
28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 0840 Quel plaisir cette semaine de voir une nouvelle avancĂ©e sur ce grand marquoir une nouvelle ligne voit le jour et ainsi le bloc 1 est fini, une petite vue d'ensemble je ne regrette vraiment pas mon choix de toile rose tendre et de mouline 814 car la toile rose adoucit beaucoup le 814, c'est une harmonie que je reprendrai plus tard. Je commence dĂ©jĂ  Ă  reflechir sur quel fil metallisĂ© mon choix va se porter afin de rĂ©hausser les lettres du marquoir. Pour diverses raisons je n'utilise plus du tout les mĂ©talliques DMC je leur prĂ©fĂšre et de loin les Brillo ou encore les Kreinik Pour le moment j'hesite encore entre ces 2 teintes soit un dore comme prĂ©conisĂ© sur le modĂšle soit un rouge plus pĂ©tillant que le 814 et qui le mettrait ainsi bien en valeur Quel est votre avis mes chĂšres copinettes?????????? je penche d'avantage pour le brillo dorĂ© mais..........ahhhhhhhhhh l'hĂ©sitation!!!!!! Je vous souhaite un trĂšs bon et agrĂ©able week end, je vous retrouve la semaine prochaine. Published by l'atelier des fĂ©es bien occupĂ©es - dans le grand marquoir d'Isa Vautier 17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 1856 Le grand marquoir d'Isa Vautier 2 En cette fin de journĂ©e, mes chĂšres copinettes, je viens vous prĂ©senter cet ouvrage que j'avais commencĂ© l'an dernier et jamais repris depuis.........ben oui comme toujours les tentations , les projets divers et varies, les copinettes tentatrices qui vous proposent des sals auxquels il est juste impossible de dire NON et puis........... et puis le temps passe! Mais voila comme cette annĂ©e j'ai de beaux projets Ă  faire aboutir qui sont en attente depuis pas mal de temps voir 2 ou 3 ans pour certains...................... du coup j'en profite pour faire avancer ceux qui furent laissĂ©s un peu trop longtemps de cote hihihihi Samedi matin j'ai eu une envie terrible de ressortir mon joli marquoir d'Isabelle Vautier, oh il n'avait pas beaucoup avancĂ©, vous pouvez voir oĂč il en Ă©tait sur cet article et ce soir.........................3 petite cases viennent s'ajouter Ă  ma toile une petite vue d'ensemble J'ai choisi de ne faire les ornements des lettres en fil Brillo qu'Ă  la fin, ce qui Ă©vitera qu'ils ne soient abĂźmĂ©s avec le tambour Je suis tres heureuse de l'avoir repris un peu et de toute façon il va ressortir bien souvent, au moins le week end parce que des projets en gestation il y en a quelques uns Mais voudriez vous les connaĂźtre??????? hum hum telle est la question Je vous souhaite une tres belles soirĂ©e mes chĂšres amies et je vous retrouve tres vite peut ĂȘtre avec les projets 2012 si vous le voulez bien???? Hier fut une bonne journĂ©e car enfin l'inspectrice qui gĂšre mon dossier professionnel d'aidante familiale fut contrainte et forcĂ©e de comprendre mon dossiers et donc je vais enfin recevoir mes salaires depuis septembre de façon rĂ©troactive Ă  la fin du mois. Ce fut tres long , tres fastidieux, Ă©puisant moralement, mais aussi point de vue santĂ© Jeudi il n'y aura pas de tricot'action je suis sous traitement avec anti inflammatoires en cure intensive de 2 mois ainsi que des anti douleurs et le dr m'a vivement dĂ©conseillĂ© les mouvements rĂ©pĂ©tĂ©s qui font travailler la zone cou/Ă©paule afin de laisser cette zone le plus au repos et augmenter l'efficacitĂ© de mon traitement Je vous laisse avec ma petite fĂ©e qui s'apprĂȘte Ă  rejoindre les bras de MorphĂ©e avec petit Cancan Published by l'atelier des fĂ©es bien occupĂ©es - dans le grand marquoir d'Isa Vautier 9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 0728 Le grand marquoir d'Isa Vautier Lors de sa parution sur le site des editions de saxe ce marquoir m'avait tout de suite plu, mais j'avais fait le choix de ne pas le broder avant dĂ©but 2010 car j'avais dĂ©jĂ  fait le plein de grooooooooooooooooos ouvrages en ce dĂ©but d'annee 2010 je m'Ă©tais dit que je finirai certains de mes grands modĂšles -mon casier de BĂ© -la brouette aux tournesols et sous peu, aprĂšs le baptĂšme de mon cher et tendre puis notre mariage ce sera au tour de MIDDY voici une petite avancĂ©e pour le mois de janvier toile lĂ©gĂšrement rose tendre, fil dmc 814 de mon fameux cone, avec ce cone c'est clair que je peux en broder des modĂšles en 814 hihihihi je ne risque pas d'etre en panne pour le mois de fĂ©vrier ça continue Ă  bien avancer oui oui oui j'avoue, je me suis permis une libertĂ©, Ă©tant donnĂ© que les grilles sont dĂ©jĂ  parues et que par consĂ©quent je n'aurai pas la moindre surprise quant Ă  la suite de l'ouvrage et bien j'ai choisi de broder le grand marquoir de maniĂšre linĂ©aire et non pas en carrĂ© de 9 cases. Pour finir une petite vue d'ensemble la suite ce sera pour la fin du mois, mais pour le moment je mets tout en suspend et cette semaine je brode le second pan de l'Ă©charpe de baptĂšme de mon chĂ©ri, la date approche Ă  grand pas 3 avril et il faut que maman soit Ă  l'aise cotĂ© dĂ©lai pour coudre la doublure de satin le satin c'est beau , tout doux, je n'imaginai pas l'Ă©charpe sans, mais alors qu'est ce que ça filoche!!!!!! En attendant je vous souhaite une trĂšs belle journee et je vous laisse avec cette photo, voici dans quel dĂ©guisement notre petite fĂ©e dĂ©barque dans le salon Ă  22h!!!!! elle prend soin de se deguiser dans sa chambre avant de venir , comme ça papa et maman rigolent et oublient que petite fĂ©e devrait etre dans son dodo bonnet de mere noel, lacets portĂ©s en echarpe et avec le caddie s'il vous plait, quand nous l'avons vu ainsi vetu, nous avons Ă©clatĂ© de rire, elle nous a tout de suite fait pensĂ© Ă  zezette epouse x dans le pere noel est une ordure franchement comment voulez vous rester serieux devant une telle scene ??????? Published by l'atelier des fĂ©es bien occupĂ©es - dans le grand marquoir d'Isa Vautier

Film: Le PÚre Noël est une ordure Prononcé par : Zézette épouse X Acteur : Marie-Anne Chazel * C'est un piÚge ! It's a trap ! Film : Le Retour du Jedi Prononcé par : Amiral Ackbar Acteur : Robert Duvall * Un soleil rouge se lÚve, beaucoup de sang a du couler cette nuit Film : Les deux tours Prononcé par : Legolas Acteur : Orlando

Youhou !!!! On y est copine ! Le Printemps est enfin arrivĂ© ! Le soleil a arrĂȘtĂ© de se coucher avec les poules. Maintenant, ce sont les Poules qui vont se coucher avec le soleil =D Et ça, c’est la mĂ©ga teuf, mĂȘme si je vais avoir besoin de minimum
 Non, non, je te rassure, je ne suis pas atteinte d’allergie printaniĂšre enfin, pas encore. Pas la peine de me dire Ă  tes souhaits » ni de m’envoyer des cartons de fervex, je n’ai pas Ă©ternuĂ©. Je n’ai pas non plus contractĂ© de maladie honteuse
 hum hum
 T’as vraiment des idĂ©es
 Souviens-toi l’automne dernier
. Souviens-toi de ces complots bloggesques. Ca avait commencĂ© avec Forrest Gump, puis on a eu droit au dĂ©fi Couture Lin et ça s’est achevĂ© en apothĂ©ose avec l’annonce d’un swap ZĂ©zette/FĂ©lix/Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ! Comment rĂ©sister Ă  ce doux chant de sirĂšne ? Ce
 Et en l’occurrence la mauvaise langue c’est ma mĂšre oO ! J’t’explique. On est le 24 dĂ©cembre, il est 1h00 du mat’, on se distribue nos petits cadeaux dans la joie, la bonne humeur et les petite bulles. AprĂšs ma Moumoune chĂ©rie plus pour longtemps et ma grand-mĂšre, je donne
 
nouveau titre pour ce blog ! Apparemment l’ancien Ă©tait une marque dĂ©posĂ©e
Tant pis, l’occasion pour moi de faire tomber le masque et de l’avouer haut et fort OUI, J’ADORE LES JEUX VIDEOS, LES SUPER HEROS, STAR WARS ET LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, et J’ASSUME !!!!!! Au passage, thank you

29 Ça dĂ©pend ça dĂ©passe et Zezette Ă©pousĂ© X (Le PĂšre NoĂ«l est une ordure) 28: Jour, nuit, jour, nuit. (Les Visiteurs) 27: Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes, attendez encore. (Ace Ventura) 26: – Vous voulez un whisky ? – Juste un doigt. – Vous voulez pas un whisky d’abord ? (La citĂ© de la peur)
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Maisaussi VIVE LE VENT que tout le monde connait et dont les paroles françaises ont Ă©tĂ© Ă©crites par Francis Blanche, MON BEAU SAPIN avec de nouveaux arrangements du Chinois et l'inĂ©vitable PETIT PAPA NOEL qui vous fera taper du pied. Sans oublier, et c’est une premiĂšre, des compositions nouvelles de NoĂ«l signĂ©es SĂ©bastien Kauffmann et Heidi Adel qui vous feront
Une soirĂ©e sĂ©rieux-dĂ©calĂ© de Fox Camp, en partenariat avec Filament Collectif, les Sheds et le CrĂ©a. ZĂ©zette, Pierre ou ThĂ©rĂšse, Ă  toi de dĂ©cider Ă  qui tu veux ressembler ! DĂ©guisement-accoutrement foutraque bienvenu et encouragĂ© ! Folk pop rock & schlager music + surprises plus d’infos Ă  venir Les groupes Peeled Cubes Indie rock / FREmpilement Ă  l’équilibre bluffant, de cubes mis Ă  nu, comme ce cĂ©lĂšbre jeu de construction, ces 4 ĂȘtres hautement sensibles tricotent, dĂ©tricotent et co-inventent un monde intense et envoĂ»tant. De Philippe chanteur/acteur/photographe, Fred guitariste/ancien gymnaste champion/ex-mister Alsace, John pianiste/directeur d’école de musique/musicologue aussi, tout comme son comparse prĂ©cĂ©dent et Neil batteur franco-canadien, de ce quatuor Ă©merge un Rock planant, atmosphĂ©rique, intense, parfois sombre, enivrant, dans lequel on ressent les influences de Kings of Leon, Snow Patrol, Placebo ou volutes de volutes qui jaillissent graduellement, dans une Ă©lĂ©vation Ă  l’encontre de la gravitation, happĂ©s par une dimension dont vous ne connaissez mĂȘme pas l’existence. OĂč sommes-nous ? Ailleurs... Au-delĂ  de la douceur enveloppante et de l’intensitĂ© dramatique de leurs mĂ©lodies, les musiques de PEELED CUBES rĂ©vĂšlent tant de sensations... Vous ĂȘtes oniriquement tsunamisĂ©s d’émotions. Celles qui font respirer vos poumons autrement 
 et accĂ©lĂ©rer votre cƓur
ailleurs.+ BuschlĂ€ufer Rock / DEBuschlĂ€ufer pousse le rock alternatif avec du feeling, du punk et du bang dans de nouvelles sphĂšres. Il nous ouvre de nouveaux mondes et se dĂ©fend d'une maniĂšre rafraĂźchissante et non conventionnelle contre le bourdon radiophonique fade - l'auditeur consentant est envoyĂ© dans un voyage Ă©lodique et lyrique, parfois fort et brutal, parfois calme et soul. Rythme endiablĂ© et charisme, dans une formation compacte et classiquement rĂ©duite, tout cela s'accorde Ă  merveille !AprĂšs le premier album Kopfgespenst en 2017 et le single Weltuntergang, c'est au tour du single MTTLFNGR de suivre. Le deuxiĂšme album Bad in der Menge est en cours de vestes de soirĂ©e cĂŽtoient les pagnes et les cartouchiĂšres, les flĂ»tes Ă  bec. Mais arrĂȘtez ! Qu'est-ce que c'est qu'une flĂ»te Ney ?+ The Wooden Wolf Folk / FRDigne hĂ©ritier d'Elliott Smith ou encore de Bon Iver, The Wooden Wolf possĂšde en plus d'un sens raffinĂ© des ambiances troubles, une voix amochĂ©e et puissante propulsant ses chansons vers des sommets inexplorĂ©s.+ Les animations Collecte solidaire Mais parce que c’est pas NoĂ«l pareil pour tout le monde, on collecte jouets et livres pour enfants, en bon Ă©tat, afin qu’ils soient redistribuĂ©s via le rĂ©seau associatif caritatif local.dĂ©tails des modalitĂ©s Ă  venir upcycling solidaritĂ© enfants ... Les infos pratiques Ouverture des portes 19hDĂ©but des concerts 19h30Petite restauration sur place. Le pass sanitaire est nĂ©cessaire.

1 Pourquoi le nom de ce blog? il fallait bien que je mette quelque chose quand j'ai créé ce blog, je n'y avais pas réfléchis avant. Finalement moi qui traßne en longueur dans mes textes j'ai un nom de blog à rallonge, une "expression" qui définit on ne peut mieux la chieuse au coeur tendre que je suis, et puis il faut dire que personne n'est insensible à cette citation qui

Yo ! Aujourd’hui 5 fĂ©vrier 2018, je dĂ©clare officiellement ouverte la premiĂšre session de publications des membres du Club ! En tant que Chef SuprĂȘme, j’ai dĂ©cidĂ© qu’il fallait montrer l’exemple et ouvrir la voie. Par consĂ©quent, le billet du jour n’aura strictement rien Ă  voir avec le Club.
 
ou comment j’ai rĂ©ussi Ă  me trouver de bonnes excuses pour avoir plus d’un an de retard sur l’échĂ©ance d’un Ă©change. La honte. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, j’essaie au maximum de respecter mes engagements. Et mĂȘme si je ne suis pas la reine de la ponctualitĂ©, j’ai dĂ©veloppĂ© assez d’auto discipline
 Yo ! Comment ça farte ? J’imagine que, comme presque tout le monde ce matin, tu dois te payer une bonne petite dĂ©pression des familles bien caractĂ©ristique du lundi de rentrĂ©e post fĂȘtes de fin d’annĂ©es. Pas facile de reprendre le cours d’une vie normale aprĂšs tous ces excĂšs de
 C’est fou comme le temps passe vite. La derniĂšre fois que je t’ai prĂ©sentĂ© le fruit de l’échange trimestriel dont Delphine et moi avons convenu il y a bientĂŽt presque un an, l’étĂ© avait encore de beaux jours devant lui. En toute logique, l’envoi suivant aurait dĂ» avoir l’automne pour
 Souviens-toi, au mois d’avril dernier je t’annonçais que je m’étais trouvĂ© une petite camarade de jeu avec laquelle nous allions Ă©changer tout au long de l’annĂ©e, au rythme des saisons. Le premier envoi devant arriver aux alentours du 20 mars, c’est tout naturellement que nous avions rĂ©ussi Ă  ouvrir nos
 Non, non, je te rassure, je ne suis pas atteinte d’allergie printaniĂšre enfin, pas encore. Pas la peine de me dire Ă  tes souhaits » ni de m’envoyer des cartons de fervex, je n’ai pas Ă©ternuĂ©. Je n’ai pas non plus contractĂ© de maladie honteuse
 hum hum
 T’as vraiment des idĂ©es
 Souviens-toi l’automne dernier
. Souviens-toi de ces complots bloggesques. Ca avait commencĂ© avec Forrest Gump, puis on a eu droit au dĂ©fi Couture Lin et ça s’est achevĂ© en apothĂ©ose avec l’annonce d’un swap ZĂ©zette/FĂ©lix/Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ! Comment rĂ©sister Ă  ce doux chant de sirĂšne ? Ce
 photode zezette dans le pere noel est une ordure TrĂšs beau livre avec des photos, des anecdotes de tournage, de scĂ©nario, de dĂ©cors, de costumes, des comparais. SPLENDID FANS CLUB: Vous souhaitez rĂ©agir Ă  ce message ? CrĂ©ez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. SPLENDID FANS CLUB. Le Forum de Christian Clavier, Thierry
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