CE2006 Ordre des avocats au barreau de Paris : JP applicable aujourdâhui (ne pas tenir compte des JP supra). Principe de non concurrence rĂ©affirmĂ©e. Cependant, il existe des SP naturellement publics. Un SP peut intervenir sur le marchĂ© sâil existe un intĂ©rĂȘt public Ă agir.
La libertĂ© du commerce et de l'industrie est un principe issu de la RĂ©volution française, mais qui connaĂźt des dĂ©clinaisons trĂšs actuelles. La jurisprudence rĂ©vĂšle la difficultĂ© d'articulation entre ses deux principales composantes, la libertĂ© d'entreprendre et le principe de non-concurrence. La libertĂ© du commerce et de l'industrie est un principe issu de la RĂ©volution française, mais qui connaĂźt des dĂ©clinaisons trĂšs actuelles. La jurisprudence rĂ©vĂšle la difficultĂ© d'articulation entre ses deux principales composantes, la libertĂ© d'entreprendre et le principe de non-concurrence. La libertĂ© du commerce et de l'industrie est un principe polymorphe, dĂ©gagĂ© au cours de la RĂ©volution française par la loi des 2 et 17 mars 1791 dite dĂ©cret d'Allarde ». Son article 7 pose le principe selon lequel il sera libre Ă toute personne de faire tel nĂ©goce ou d'exercer telle profession, tel art ou mĂ©tier qu'elle trouvera bon, aprĂšs s'ĂȘtre pourvu d'une patente et Ă la charge de se conformer aux rĂšglements qui pourront ĂȘtre faits ». Elle a Ă©tĂ© par la suite confirmĂ©e par la loi des 14 et 17 juin 1791 - dite Le Chapelier » - supprimant les corporations. Ces textes lĂ©gislatifs, jamais abrogĂ©s, reflĂštent une conception de la sphĂšre Ă©conomique marquĂ©e par l'attachement Ă la libertĂ© Ă©conomique des agents privĂ©s. Empreinte de la conception rĂ©volutionnaire originelle, la libertĂ© du commerce et de l'industrie sert traditionnellement Ă protĂ©ger la libertĂ© d'entreprendre des personnes privĂ©es I. Mais elle devient Ă©galement le support de la reconnaissance progressive d'une libertĂ© d'entreprendre au profit des personnes publiques II. I - La protection traditionnelle de la libertĂ© d'entreprendre des personnes privĂ©es La libertĂ© d'entreprendre recouvre tant la libertĂ© d'accĂšs Ă une profession que la libertĂ© de son exercice. Principe fondamental, elle a reçu une valeur constitutionnelle A lui garantissant une protection renforcĂ©e. Pour autant, l'exercice de cette libertĂ© ne saurait ĂȘtre absolu et le juge constitutionnel, aussi bien que le juge administratif, en ont spĂ©cifiĂ© les limites B. A - La valeur constitutionnelle de la libertĂ© d'entreprendre La libertĂ© d'entreprendre est la seule composante de la libertĂ© du commerce et de l'industrie ayant reçu une protection constitutionnelle, le principe de non-concurrence cf. infra, II n'ayant qu'une valeur lĂ©gislative. La position du Conseil constitutionnel a Ă©voluĂ© quant Ă l'Ă©tendue de la libertĂ© d'entreprendre bĂ©nĂ©ficiant d'une protection renforcĂ©e. Ayant dans un premier temps adoptĂ© une position stricte, le Conseil avait considĂ©rĂ© qu' aucun principe de valeur constitutionnelle n'interdit au lĂ©gislateur de rĂ©glementer les conditions d'Ă©tablissement d'un exploitant agricole »[1]. Mais sa jurisprudence a Ă©voluĂ© et il fait dĂ©sormais expressĂ©ment rĂ©fĂ©rence Ă l'existence de la libertĂ© d'entreprendre comme principe Ă valeur constitutionnelle[2]. Principe ayant une valeur constitutionnelle, la libertĂ© d'entreprendre ne saurait cependant ĂȘtre illimitĂ©e. B - L'encadrement de la libertĂ© d'entreprendre Les juges, constitutionnel aussi bien qu'administratif, ont mis en place des limites quant Ă l'exercice de la libertĂ© d'entreprendre par les personnes privĂ©es. D'une part, le Conseil constitutionnel a reconnu qu'il incombe au lĂ©gislateur, dans le cadre de ses compĂ©tences qu'il tient de l'article 34 de la Constitution, de procĂ©der aux Ă©ventuels amĂ©nagements d'une telle libertĂ©. La loi peut apporter des limitations au principe par exemple en conditionnant l'exercice de certaines activitĂ©s telles que la profession de notaire, Ă la condition qu'il n'en rĂ©sulte pas une atteinte disproportionnĂ©e » au regard de l'objectif poursuivi[3]. D'autre part, le Conseil d'Ătat a reconnu que la libertĂ© d'entreprendre trouve sa limite dans les nĂ©cessitĂ©s de la prĂ©servation de l'ordre public ou de la bonne gestion du domaine public. Ainsi, l'exercice d'une profession peut ĂȘtre subordonnĂ© Ă une autorisation prĂ©alable[4] ou ĂȘtre rĂ©glementĂ©[5] dĂšs lors que l'encadrement rĂ©glementaire ne conduit pas Ă une interdiction gĂ©nĂ©rale et absolue de l'exercice de la profession[6]. Garantie de la libertĂ© d'entreprendre, la libertĂ© du commerce et de l'industrie se prolonge dans l'interdiction faite aux personnes publiques de concurrencer l'activitĂ© des personnes privĂ©es. . II - La reconnaissance progressive d'une libertĂ© d'entreprendre des personnes publiques Le principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie rĂ©glemente l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques. Cet aspect de la libertĂ© du commerce et de l'industrie a connu de nombreuses Ă©volutions, le Conseil d'Ătat ayant affinĂ© sa position jurisprudentielle. Abandonnant l'interdiction classique pour les personnes publiques de concurrencer l'activitĂ© des personnes privĂ©es A, le Conseil a prĂ©cisĂ© les conditions de l'action des personnes publiques dans le domaine Ă©conomique B. A - L'interdiction traditionnelle de l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques Sur la base du principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie, le Conseil d'Ătat protĂšge, de façon traditionnelle, l'initiative privĂ©e dans les champs du commerce, de l'industrie, de l'artisanat et des professions indĂ©pendantes. Cette protection l'a conduit Ă interdire, de façon quasi-gĂ©nĂ©rale et absolue, l'exercice d'une activitĂ© Ă©conomique par une personne privĂ©e, sauf circonstances exceptionnelles » telles que la guerre[7]. Assouplissant - lĂ©gĂšrement - sa position, le Conseil a considĂ©rĂ© par la suite que les entreprises ayant un caractĂšre commercial restent, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, rĂ©servĂ©es Ă l'initiative privĂ©e et que les conseils municipaux ne peuvent Ă©riger des entreprises de cette nature en services publics communaux que si, en raison de circonstances particuliĂšres de temps ou de lieu, un intĂ©rĂȘt public justifie leur intervention en cette matiĂšre »[8]. Pour le Conseil, l'intervention des personnes publiques devait ĂȘtre justifiĂ©e par un intĂ©rĂȘt public local, rĂ©sultant tant d'une carence ou d'une dĂ©faillance de l'initiative privĂ©e que de conditions particuliĂšres de temps et de lieu il s'agissait de conditions cumulatives. Au final, l'assouplissement de la jurisprudence n'Ă©tait que trĂšs relatif, conduisant Ă constater l'existence d'un principe de non-concurrence des personnes publiques avec les personnes privĂ©es dans le domaine Ă©conomique. Revenant - partiellement - sur cette jurisprudence, le Conseil d'Ătat a prĂ©cisĂ© les conditions de l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques. B - L'Ă©volution jurisprudentielle des conditions de l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques Le Conseil d'Ătat a prĂ©cisĂ© les modalitĂ©s d'application du principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie Ă l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques. Assouplissant les conditions de reconnaissance de l'intĂ©rĂȘt public local, le Conseil d'Ătat a - semble-t-il - Ă©tendu le principe de libertĂ© d'entreprendre aux personnes publiques. Toutefois, celui-ci reste limitĂ© et encadrĂ© par la jurisprudence administrative, tant Ă l'Ă©gard de son principe que dans ses modalitĂ©s de mise en œuvre. Quant au principe de l'intervention des personnes publiques dans le domaine Ă©conomique, le Conseil d'Ătat a considĂ©rĂ© que pour intervenir sur un marchĂ©, [les personnes publiques] doivent, non seulement agir dans la limite de leurs compĂ©tences, mais Ă©galement justifier d'un intĂ©rĂȘt public, lequel peut rĂ©sulter notamment de la carence de l'initiative privĂ©e »[9]. L'assouplissement rĂ©sulte de ce que dĂ©sormais la carence de l'intĂ©rĂȘt public local justifiant l'intervention n'est plus conditionnĂ©e Ă la seule carence de l'initiative privĂ©e, mais peut rĂ©sulter d'autres considĂ©rations, telles que l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Il ne s'agit pas pour autant d'une pleine reconnaissance d'une libertĂ© d'intervention des personnes publiques, celle-ci demeurant soumise Ă un intĂ©rĂȘt public local. Quant aux modalitĂ©s de l'intervention, le Conseil d'Ătat, dans la dĂ©cision Ordre des avocats au barreau de Paris, prĂ©cise qu'une fois admise dans son principe, une telle intervention ne doit pas se rĂ©aliser suivant des modalitĂ©s telles qu'en raison de la situation particuliĂšre dans laquelle se trouverait cette personne publique par rapport aux autres opĂ©rateurs agissant sur le mĂȘme marchĂ©, elle fausserait le libre jeu de la concurrence sur celui-ci ». Reprenant sa jurisprudence antĂ©rieure[10], le Conseil rappelle que les personnes publiques ne sauraient utiliser leurs caractĂ©ristiques propres - telles que l'insaisissabilitĂ© de leurs biens - pour fausser la concurrence sur un marchĂ© par exemple, les personnes publiques pourraient se servir de la caractĂ©ristique de l'insaisissabilitĂ© des biens pour prendre des risques Ă©conomiques qu'une personne privĂ©e n'aurait pas pris, ses biens Ă©tant saisissables en cas de dĂ©faut de paiement. SĂ©bastien MARTIN[1] Conseil constitutionnel, 84-172 DC, 26 juillet 1984. [2] Par exemple, Conseil constitutionnel, 88-244 DC, 20 juillet 1988. [3] Conseil constitutionnel, 2001-455 DC, 12 janvier 2002. [4] CE, 22 juin 1951, Daudignac, Grands arrĂȘts de la jurisprudence administrative GAJA, n° 68. [5] CE, 29 janvier 1932, SociĂ©tĂ© des autobus antibois, GAJA, n° 45. [6] Le juge exerce dans cette hypothĂšse un contrĂŽle de la proportionnalitĂ© de la dĂ©cision, cf. CE, 19 mai 1933, Benjamin, GAJA, n° 47 [7] CE, 29 mars 1901, Casanova, GAJA, n° 8. [8] CE, 30 mai 1930, Chambre syndicale du commerce en dĂ©tail de Nevers, GAJA, n° 44. [9] CE, 31 mai 2006, Ordre des avocats au barreau de Paris. [10] CE, 16 octobre 2000, Compagnie mĂ©diterranĂ©enne d'exploitation des services d'eau et CE avis, 8 novembre 2000, SociĂ©tĂ© Jean-Louis Bernard Consultants. Pour en savoir plus sur la libertĂ© du commerce et de l'industrie - CHĂROT J-Y - Droit public Ă©conomique - Paris, Ăconomica, 2e Ă©d., 2007, pp. 51-81. - COLIN F - Droit public Ă©conomique - Paris, Gualino Ă©diteurs, MĂ©mento LMD, 2e Ă©d., 2007, p. 127-133. - KOVAR R - OĂč en est la libertĂ© du commerce et de l'industrie ? - Dr. Adm., 2007, Ă©tude 18. - LONG M et alii - Les grands arrĂȘts de la jurisprudence administrative - Paris, Dalloz, 16e Ă©d., 2007, 998 p. - RENARD-PAYEN O - Principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie - J. Cl. Adm., fasc. 255.
leconseil dâetat rejette le recours formĂ© par lâordre des avocats au barreau de paris arguant que le dĂ©cret attaquĂ© ne mĂ©connait en aucun cas le principe de libertĂ© du commerce et de lâindustrie instituĂ©e par lâarticle 7 de la loi dâallarde des 2 et 17 mars 1791 et consacrĂ© constitutionnellement par le conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision du
septembre 27, 2020 Service tĂ©lĂ©phonique de mise en relation Barreau des Avocats de la Ville de Paris Adresse 2 rue de Harlay, 75001 PARIS Le Barreau des Avocats de la Ville de Paris compte 26145 Avocats Ressort de Cour dâappel Paris Barreaux des Avocats de France
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Ăconomie Justice Le jeudi 18 novembre, la Cour dâappel de Paris a dĂ©savouĂ© le barreau de Paris qui avait infligĂ© des sanctions disciplinaires Ă Sophie Vermeille. Cette derniĂšre reprĂ©sentait, en 2018, les investisseurs spĂ©culant contre lâaction de Casino, lâaffaire avait dĂ©frayĂ© la chronique. VoilĂ qui fait dĂ©sordre pour le conseil de lâordre des avocats de Paris, en pleine Ă©lection du nouveau bĂątonnier. Le jeudi 18 novembre, la Cour dâappel de la capitale a dĂ©savouĂ© Ă travers deux arrĂȘts le barreau de Paris qui avait infligĂ© des sanctions disciplinaires Ă lâune de ses membres. Lâaffaire avait dĂ©frayĂ© la chronique il y a trois ans. En octobre 2018, Sophie Vermeille qui affirmait travailler pour des fonds spĂ©culatifs ayant pariĂ© sur la chute des instruments financiers liĂ©s Ă Casino et sa maison mĂšre Rallye, avait dĂ©noncĂ© la fragilitĂ© financiĂšre de lâempire de Jean-Charles Naouri. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s Chez Casino, la dette se moque bien des rĂ©alitĂ©s commerciales, elle sâinvite comme un fantĂŽme du passĂ© » La rĂ©plique nâavait pas tardĂ©. Lâavocate avait fait lâobjet de deux plaintes pĂ©nales de la part du gĂ©ant de la grande distribution, notamment pour diffamation et diffusion dâinformations trompeuses. LâAutoritĂ© des marchĂ©s financiers avait diligentĂ© une enquĂȘte. Et les avocats de Casino, le puissant Jean Veil et Matthieu Brochier, le fils de lâun des fondateurs du prestigieux cabinet Darrois, avaient dĂ©posĂ© une plainte dĂ©ontologique contre leur confrĂšre auprĂšs du conseil de lâordre. Aucun manquement disciplinaire de Mme Vermeille nâest caractĂ©risĂ© », ont estimĂ© les juges Parmi toutes ces flĂšches, une seule avait atteint sa cible celle du bĂątonnier. Pas moins de trois procĂ©dures disciplinaires avaient Ă©tĂ© instruites contre Mme Vermeille, dont lâune Ă titre conservatoire visant Ă sa suspension immĂ©diate du barreau. Le 10 dĂ©cembre 2019, pour avoir manquĂ© Ă son devoir de loyautĂ©, de dĂ©licatesse ou encore de confraternitĂ©, lâavocate avait finalement Ă©tĂ© suspendue pour six mois, avec sursis, au terme dâune procĂ©dure dont elle avait dĂ©noncĂ© la partialitĂ© ». La cour dâappel lui a donnĂ© raison. Aucun manquement disciplinaire de Mme Vermeille nâest caractĂ©risĂ© », ont estimĂ© les juges, soulignant un rapport de lâautoritĂ© de poursuite rĂ©digĂ© sans faire preuve de la prudence et mesure que nĂ©cessite une instruction objective et impartiale ». La leçon de droit se poursuit dans un second arrĂȘt. Mme Vermeille ayant Ă©tĂ© ensuite suspendue un mois en juillet 2020 pour un courriel litigieux, cette sanction a Ă©tĂ© annulĂ©e par les juges car la base nâavait pas Ă©tĂ© respectĂ©e lâavocate avait Ă©tĂ© sanctionnĂ©e pour un manquement qui nâĂ©tait pas indiquĂ© dans lâacte de poursuite. Le conseil de lâordre des avocats est capable de sâasseoir sur tous les principes du droit Ă un procĂšs Ă©quitable quand on le lui demande avec insistance », a dĂ©plorĂ© Mme Vermeille dans un courriel adressĂ© aux plus grands cabinets de la Place. En octobre, la cour dâappel de Paris avait dĂ©jĂ dĂ©noncĂ©, concernant des litiges au sein du cabinet Racine, la partialitĂ© du barreau de Paris. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s Casino demeure sous la menace des vendeurs Ă dĂ©couvert Isabelle Chaperon Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Leconseil de l'Ordre des avocats au barreau de Paris et le BĂątonnier de ce mĂȘme Ordre formaient alors un pourvoi en cassation, qui Ă©tait rejetĂ© par lâarrĂȘt commentĂ©. I. La question posĂ©e et la rĂ©ponse apportĂ©e. A. La question. La question de principe qui Ă©tait posĂ©e Ă la Cour de cassation est en rĂ©alitĂ© trĂšs intĂ©ressante. La loi n° 2015-990 du 6 aoĂ»t 2015 pour la
7 janvier 2020 A la une du Barreau Parce que le Gouvernement reste sourd quant Ă la situation critique dans laquelle sa rĂ©forme des retraites plongera immanquablement nombre de cabinets dâavocats, parce quâil ne consent Ă entendre que les professions susceptibles de bloquer le pays, le Conseil National des Barreaux, et avec lui la ConfĂ©rence des BĂątonniers et le Barreau de Paris, ont appelĂ© les avocats Ă durcir le cadre de leur lĂ©gitime contestation. LâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des avocats val-de-marnais les ont entendus et ses vĆux ont Ă©tĂ© adoptĂ©s par le Conseil de lâOrdre rĂ©uni en sĂ©ance extraordinaire sous la prĂ©sidence de son nouveau BĂątonnier Olivier TOURNILLON le 6 janvier dernier. Câest un arrĂȘt total de toutes les activitĂ©s judiciaires et juridiques qui a Ă©tĂ© votĂ©, et ce jusquâau lundi 13 janvier inclus, date Ă laquelle se tiendra une nouvelle assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. A suivre donc... lire la motion
Attendu selon l'arrĂȘt attaquĂ©, que M. X, avocat au barreau de Paris, a formĂ© un recours contre les dĂ©cisions du conseil de l'ordre des avocats au barreau de l'Essonne, fixant la cotisation due Ă l'ordre par les avocats titulaires d'un bureau secondaire au montant maximal rĂ©clamĂ© aux cabinets permanents de ce barreau ;
ORDRE DES AVOCATS DU BARREAU DES HAUTS-DE ORDRE DES AVOCATS DU BARREAU DES HAUTS-DE-SEINE 179, avenue Joliot-Curie - 92020 NANTERRE Service dossiers administratifs des Avocats Mademoiselle Florence LE LANN TĂ©lĂ©phone Fax email [email protected] PIECES A FOURNIR COURRIER DE DEMANDE ADRESSĂ A MONSIEUR LE BĂTONNIER FORMULAIRES DE DEMANDE DâINSCRIPTION ET DEMANDE DE CARTE PROFESSIONNELLE DĂMENT COMPLETES ATTESTATION DE LA QUALITE DâAVOCAT INSCRIT DANS UN BARREAU ETRANGER traduction en français ATTESTATION DE REUSSITE DE LâEXAMEN DU original CERTIFICAT DE NATIONALITE traduction en français COPIE DU PROTOCOLE DE RECIPROCITE traduction en français DECLARATION DE NON CONDAMNATION document joint ATTESTATION DâASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE traduction en français JUSTIFICATIF DE DOMICILE PROFESSIONNEL bail, contrat de travail ou de collaboration, contrat dâassociation, titre de propriĂ©tĂ©... QUESTIONNAIRE DâAIDE JURIDICTIONNELLE 2 PHOTOS DâIDENTITĂ 1 CHEQUE REPRĂSENTANT LES DROITS DâINSCRIPTION ................... 380,00 euros 1 CHEQUE DE REPRESENTANT LES FRAIS DE FABRICATION DE LA CARTE DâAVOCAT Ă l'ordre de "ConfĂ©rence des BĂątonniers - CIP" ... 15 euros 1 CHEQUE REPRESENTANT LE MONTANT DES COTISATIONS POUR LâANNEE EN COURS, CALCULE PAR TRIMESTRE Tout trimestre commencĂ© est dĂ» â Les avocats salariĂ©s en sont exemptĂ©s DEMANDE DâINSCRIPTION AU BARREAU DES HAUTS-DE-SEINE Nom __________________________________________________________________________________________________________ PrĂ©nom ________________________________________________________________________________________________________ Date de naissance ____________________________________ Lieu de naissance ______________________________________ NationalitĂ© __________________________________________ Situation de famille Profession du conjoint ____________________________________________________ _______________________________________________________ Adresse personnelle ______________________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________________________________ TĂ©lĂ©phone _______________________________ Adresse professionnelle ___________________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________________________________ TĂ©lĂ©phone __________________________________________ TĂ©lĂ©copie ________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________________ Exercice de la profession au titre de salariĂ© collaborateur associĂ© mandataire social NOM DU CABINET INFORMATIONS RELATIVES AU BARREAU DâORIGINE Nom et adresse du Barreau dâorigine _______________________________________________________________________ Date dâadmission __________________________________________________ Avez-vous terminĂ© votre stage ?..................................................................... 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DIVERS DiplĂŽmes Professions antĂ©rieurement exercĂ©es ActivitĂ©s diverses mandats Ă©lectifs, fonctions exercĂ©es dans une association⊠DECLARATION Je dĂ©clare que les informations figurant ci-dessus sont complĂštes et exactes Ă la date de la demande. Je mâengage Ă informer le Barreau des Hauts-de-Seine immĂ©diatement de toutes modifications de ces informations. Je mâengage Ă respecter les rĂšgles dĂ©ontologiques du Barreau des Hauts-de-Seine et je donne mon accord pour que le Barreau de et le Barreau des Hauts-de-Seine puissent librement Ă©changer toute information relative Ă mes activitĂ©s professionnelles. NANTERRE, le Signature de lâimpĂ©trant ATTESTATION Je soussignĂ©e DĂ©clare sur lâhonneur 1. nâavoir pas fait lâobjet âą de condamnation pĂ©nale ou de poursuites judiciaires pour des agissements contraires Ă lâhonneur, Ă la probitĂ© ou aux bonnes moeurs, âą de sanction disciplinaire ou administrative de destitution, radiation, rĂ©vocation, de retrait dâagrĂ©ment ou dâautorisation en raison de faits de mĂȘme nature, âą de faillite personnelle ou dâune autre interdiction, âą dâune mesure de tutelle ou dâadministration lĂ©gale. 2. Ne pas avoir dĂ©posĂ© de dossier dans un autre Barreau ou avoir fait l'objet d'une dĂ©cision de rejet d'inscription. Fait Ă Le SIGNATURE QUESTIONNAIRE AIDE JURIDICTIONNELLE Le Barreau des Hauts-de-Seine a choisi de ne dĂ©signer que les Avocats volontaires pour les missions dâaide juridictionnelle et les permanences.  Les avocats volontaires pour assurer des missions dâaide juridictionnelle nâont pas Ă rĂ©gler le montant de la surcotisation si le nombre de missions pour lâannĂ©e antĂ©rieure est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă 5, hors permanences pĂ©nales.  Le nombre dâaides juridictionnelles attribuĂ© directement par les services de lâOrdre Ă©tant fonction des matiĂšres choisies, il peut se rĂ©vĂ©ler insuffisant pour assurer le nombre minimal de missions dispensant du paiement de la surcotisation. En consĂ©quence, il vous appartient dâaccepter directement en supplĂ©ment des dossiers au titre de lâaide juridictionnelle afin dâatteindre le nombre de dĂ©signations nĂ©cessaires.  LâAvocat nâayant pas fait expressĂ©ment acte de volontariat en retournant le prĂ©sent questionnaire complĂ©tĂ© de ses choix sera considĂ©rĂ© comme nâĂ©tant pas volontaire et sera donc redevable de la surcotisation.  Si vous choisissez dâĂȘtre volontaire pour les mineurs ou en matiĂšre criminelle, votre demande sera examinĂ©e par la Commission Aide Juridictionnelle et AccĂšs au Droit et soumise Ă lâagrĂ©ment du BĂątonnier, avec obligation de formation.  Un troisiĂšme avocat est dâastreinte Ă son Cabinet avec pour obligation de se rendre au Palais Ă la demande de lâavocat de permanence dans les plus brefs dĂ©lais si la permanence se rĂ©vĂšle particuliĂšrement chargĂ©e ; cet avocat sera rĂ©munĂ©rĂ© Ă la mission. âą Des permanences sont mises en place Ă la Maison dâArrĂȘt de NANTERRE - Commission disciplinaire Permanence les lundi, mercredi et vendredi, Ă 8 heures 30. âą les prĂ©venus ont la facultĂ© dâĂȘtre assistĂ©s dâun avocat devant le Juge de lâApplication des Peines et devant la Commission dâApplication des Peines. - Assistance du prĂ©venu devant le Juge de lâApplication des Peines, le jeudi tous les 15 jours, Ă partir de 14 heures 30, dĂ©bats contradictoires devant la Commission dâApplication des Peines les autres jeudi. VOLONTARIAT POUR LES PERMANENCES PĂNALES DROIT DES ĂTRANGERS ET COMMISSIONS DâOFFICE NOM ________________________________________ PRĂNOM _________________________________________ TOQUE _______________________________ DATE DE PRESTATION ___________________________________ TĂ©lĂ©phone fixe ___________________ Tel portable __________________ email ____________________________ Mentions de spĂ©cialisation __________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ Cocher les domaines dâintervention dans lesquels vous souhaiteriez ĂȘtre dĂ©signĂ©. Majeurs PĂ©nal dâurgence Permanence pĂ©nale 2 Permanence instruction correctionnelle / criminelle 2 GAV > Jour Sud / Nord / Nuit / Semaine / Week-end 1 CO Instruction et Tribunal correctionnel, JAP Criminel 2 Criminel Parties Civiles 2 Permanence Reconduites Ă la frontiĂšre Permanence Commissions Disciplinaires Cour dâAppel 1 pour les permanences de GAV, merci de rayer les options non souhaitĂ©es Mineurs 2 CO / Permanences JE / DĂ©fĂ©rĂ©s Mineurs Criminel Criminel Parties Civiles Cour dâAppel Remarques et observations Ă©ventuelles __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ A Nanterre, le_____________________ Signature 2 Sous rĂ©serve de formation et de lâagrĂ©ment du BĂątonnier VOLONTARIAT POUR LES MISSIONS DâAIDE JURIDICTIONNELLE ET ACCĂS AU DROIT NOM ________________________________________ PRĂNOM _________________________________________ TOQUE _______________________________ DATE DE PRESTATION ___________________________________ TĂ©lĂ©phone fixe ___________________ Tel portable __________________ email ____________________________ Mentions de spĂ©cialisation __________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ Cocher les domaines dâintervention dans lesquels vous souhaiteriez ĂȘtre dĂ©signĂ©. DĂ©signations au titre de lâaide juridictionnelle Droit de la famille et des personnes Droit civil gĂ©nĂ©ral Droit du travail Droit commercial Droit locatif Droit de la sĂ©curitĂ© sociale Tribunal des pensions militaires Droit administratif Droit des Ă©trangers 1 Commissions des recours des Ă©trangers 1 Assistance Ă©ducative 1 JAF Audition de lâenfant 1 Adjudications, ventes, saisies immobiliĂšres Cour dâAppel Permanences de consultation et dâorientation JAF consultation dans les locaux de lâOrdre des avocats Droit du travail consultation dans les locaux de lâOrdre des avocats Accueil des classes 2 rencontre dâĂ©lĂšves dans les Ă©tablissements scolaires et accueil lors dâaudiences correctionnelles Antenne/Maison de Justice Gennevilliers, Chatenay-Malabry, Bagneux 2 CASH de Nanterre Centre dâaccueil et de soins hospitaliers de Nanterre 2 Mairies 2 Maison dâArrĂȘt de Nanterre consultation juridique en maison dâarrĂȘt pour les dĂ©tenus 2 Commission du Bureau dâAide Juridictionnelle participation aux commissions du bureau dâaide juridictionnelle destinĂ©es Ă statuer sur les demandes dâaide juridictionnelle formulĂ©es par les justiciables A Nanterre, le_____________________ Signature 1 Sous rĂ©serve de formation et de lâagrĂ©ment du BĂątonnier 2 Sous rĂ©serve de formation, de lâagrĂ©ment du BĂątonnier et des places disponibles aprĂšs appel Ă candidatures
Lesavocats des barreaux de Saint-Denis et de Saint-Pierre n'en dĂ©mordent pas. Ordre des Avocats â Palais de Justice. Voir tous les profils. MaĂźtre Betty Vaillant. Droit de la famille, des personnes, et de la consommation. 36 A, rue Augustin Archambaud. Avocat gĂ©nĂ©raliste. Ordre des Avocats. Email : ordre.avocats-stpierre@orange.fr. 537 euros entre les
Avocat au barreau de Paris, Arash Derambarsh est un avocat au devant de la scĂšne mĂ©diatique Ă©tant le dĂ©fenseur de personnalitĂ©s publiques du petit comme du grand Ă©cran. Câest ainsi quâil est devenu lâavocat de Pierre MĂ©nĂšs, Christine Kelly, de la victime prĂ©sumĂ©e dâAry Abittan, du footballeur Brahim Thiam ou encore du chanteur Pete Doherty. A lâheure oĂč lâon souhaite libĂ©rer la parole des victimes, il faut noter que les affaires dĂ©fendues par son cabinet sont Ă 75% des affaires qui protĂšgent des victimes de violences faites aux adjoint au maire de Courbevoie Hauts-de-Seine, il est aussi trĂšs engagĂ© dans la cause du gaspillage alimentaire. Arash Derambarsh est Ă l'origine d'une loi en 2016 qui a pour objectifs la rĂ©duction des dĂ©chets et la favorisation de l'Ă©conomie circulaire. Un engagement pour lequel il sera rĂ©compenser par le Win Win Award, le Prix Nobel du dĂ©veloppement durable. Il faut savoir que ce prix qui est attribuĂ© par la ville de Göteborg en SuĂšde a Ă©tĂ© decernĂ© Ă d'autres personnalitĂ©s de renom telle que Kofi Annan ou encore Al du plagiat prĂ©sumĂ©Mais câest aussi un avocat que lâon a trainĂ© dans la boue lors dâun plagiat prĂ©sumĂ© quâil aurait commis dans le cadre de sa thĂšse de droit, Ă lâĂ©poque soutenue en dĂ©cembre 2015, au sein de lâuniversitĂ© de Paris-I-PanthĂ©on-Sorbonne. Si dans un premier temps, le Conseil national de lâenseignement supĂ©rieur et de la recherche Cneser a annulĂ© la dĂ©cision prise par la section disciplinaire du conseil acadĂ©mique de Paris-I, lâavocat a dĂ©cidĂ© de contre-attaquĂ© en portant lâaffaire en justice. Câest ainsi quâil vient dâobtenir rĂ©paration grĂące Ă un arrĂȘtĂ© de la Cour dâappel de cour dâappel de Paris rĂ©habilite maĂźtre Arash Derambarsh. Sa radiation du barreau a Ă©tĂ© annulĂ©e par la cour dâappel de Paris qui dĂ©savoue dans deux arrĂȘts lâOrdre des avocats. Je mâen rĂ©jouis car Arash est mon ami depuis longtemps et que je nâai jamais doutĂ© de lui. JĂ©rĂŽme Godefroy jeromegodefroy June 22, 2022La Cour dâappel de Paris rĂ©habilite Me Arash DerambarshLe 9 juin dernier, la Cour dâappel de Paris a rejetĂ© la dĂ©cision de radiation rendue par le conseil de lâOrdre des avocats de Paris en 2021. En effet, la Cour dâappel a estimĂ© que lâOrdre nâavait aucune compĂ©tence pour juger un plagiat. Ensuite, la Cour dâappel a pris la dĂ©cision dâannuler le rapport disciplinaire pour. âviolation de la neutralitĂ© rĂ©dactionnelleâ. Elle considĂšre que Me Arash Derambarsh a Ă©tĂ© accusĂ© sans preuve par le rapporteur de ce rapport, Me Joel GrangĂ©. Dâailleurs, cette atteinte Ă la neutralitĂ© rĂ©dactionnelle a Ă©tĂ© fortement remise en question par la Cour dâ faute acadĂ©mique et non une fraudePour lâheure, Arash Derambarsh nâa plus vraiment de soucis Ă se faire et peut continuer son mĂ©tier sereinement notamment grĂące Ă la dĂ©cision du Cneser qui affirme quâil ne sâagit pas dâune fraude mais dâune faute acadĂ©mique sans infraction pĂ©nale ou civile. Pour la suite, Me Derambarsh a fait pourvoi en cassation devant le Conseil dâEtat Ă ce sujet. Rappelons enfin que dans cette affaire de supposĂ© plagiat, les victimes elles-mĂȘmes considĂ©raient ne pas avoir Ă©tĂ© plagiĂ©es. © TOUS DROITS RĂSERVĂS
Présidencede M. Laurent FABIUS, Président M. Francis TEITGEN est introduit. M. le président lui rappelle que les dispositions législatives
La Cour de cassation est la juridiction suprĂȘme de lâordre judiciaire. Son rĂŽle est de contrĂŽler lâapplication de la loi, de forme comme de fond, par les autres juridictions tribunaux et cours dâappel. Une seule Cour de cassation pour les litiges en matiĂšre civile, commerciale, sociale et pĂ©nale La Cour de cassation compte trois chambres civiles, une chambre commerciale, une chambre sociale et une chambre pĂ©nale appelĂ©e "chambre criminelle". Dans des dossiers exceptionnels, posant des questions juridiques importantes, lâaffaire peut ĂȘtre jugĂ©e par la Cour de cassation en assemblĂ©e plĂ©niĂšre ou en chambre mixte, qui sont composĂ©es de membres de plusieurs chambres de la Cour. Une procĂ©dure essentiellement Ă©crite La procĂ©dure devant les chambres civiles, commerciale et sociale dĂ©bute par le dĂ©pĂŽt dâune dĂ©claration de pourvoi en cassation. Celle-ci doit, sauf rares exceptions, ĂȘtre obligatoirement faite au greffe de la Cour par un avocat au conseil dâĂtat et Ă la Cour de cassation dans un dĂ©lai prĂ©cis, en principe de deux mois, qui court Ă compter de la notification ou de la signification par huissier de justice de la dĂ©cision attaquĂ©e. Lâavocat aux conseils dispose ensuite dâun dĂ©lai impĂ©ratif de quatre mois, pour dĂ©poser Ă la Cour de cassation et signifier aux autres parties ou Ă leur avocat un mĂ©moire, appelĂ© "mĂ©moire ampliatif", qui contient lâĂ©noncĂ© des critiques formulĂ©es contre la dĂ©cision attaquĂ©e. Les autres parties au pourvoi ont un dĂ©lai de deux mois pour faire dĂ©poser un mĂ©moire en rĂ©ponse par un avocat au conseil dâĂtat et Ă la cour de cassation. Par ce mĂ©moire, ils peuvent, le cas Ă©chĂ©ant, critiquer la dĂ©cision attaquĂ©e sur les points qui leur sont dĂ©favorables par la voie dâun pourvoi incident. AprĂšs le dĂ©pĂŽt des mĂ©moires, un magistrat est dĂ©signĂ© pour Ă©tudier lâaffaire et rĂ©diger un rapport le conseiller rapporteur. AprĂšs dĂ©pĂŽt de ce rapport et examen du dossier par le prĂ©sident et le doyen de la chambre, lâaffaire est portĂ©e Ă lâaudience soit devant une formation rendant des arrĂȘts non spĂ©cialement motivĂ©s, si le pourvoi en cassation est irrecevable ou soulĂšve des moyens qui ne sont manifestement pas de nature Ă entraĂźner la cassation, soit devant une formation dite restreinte, qui est la formation de droit commun, soit devant une formation de section ou de plĂ©niĂšre de chambre, si lâaffaire pose une question juridique de principe. Un magistrat, appelĂ© avocat gĂ©nĂ©ral, donne un avis indĂ©pendant sur les mĂ©rites du pourvoi. La procĂ©dure Ă©tant Ă©crite, ni les parties, ni les avocats nâassistent, sauf exception, Ă lâaudience. La Cour de cassation rend ses arrĂȘts environ un mois aprĂšs lâaudience. Une procĂ©dure spĂ©cifique en matiĂšre pĂ©nale En matiĂšre pĂ©nale la reprĂ©sentation par un avocat Ă la Cour de cassation nâest pas obligatoire. La dĂ©claration de pourvoi doit ĂȘtre faite dans tous les cas auprĂšs du greffe de la juridiction qui a prononcĂ© la dĂ©cision attaquĂ©e. La partie qui veut se pourvoir peut le faire elle-mĂȘme ou en charger un avocat du barreau du lieu oĂč siĂšge la juridiction qui a prononcĂ© la dĂ©cision attaquĂ©e ou un mandataire qui doit justifier dâun pouvoir Ă©crit spĂ©cial. Le dĂ©lai pour se pourvoir est, en principe, de cinq jours Ă compter du prononcĂ© de la dĂ©cision attaquĂ©e. Dans certains cas, notamment contre les arrĂȘts de la chambre de lâinstruction, le dĂ©lai court Ă compter de la date de notification de la dĂ©cision attaquĂ©e. Le dĂ©lai de pourvoi en cassation peut ĂȘtre plus bref trois jours en matiĂšre de presse et en matiĂšre de mandat dâarrĂȘt europĂ©en. Sans avocat Ă la Cour de cassation, toutes les parties peuvent dans un dĂ©lai de dix jours Ă compter de la dĂ©claration de pourvoi dĂ©poser elles-mĂȘmes, auprĂšs du greffe de la juridiction qui a prononcĂ© la dĂ©cision attaquĂ©e, un mĂ©moire contenant lâĂ©noncĂ© des critiques invoquĂ©es Ă lâencontre de la dĂ©cision attaquĂ©e. Le demandeur condamnĂ© pĂ©nalement peut Ă©galement dĂ©poser un tel mĂ©moire personnel directement auprĂšs de la Cour de cassation dans un dĂ©lai dâun mois Ă compter de la dĂ©claration de pourvoi. Si le demandeur souhaite ĂȘtre reprĂ©sentĂ© par un avocat, il doit dans un dĂ©lai dâun mois de la dĂ©claration de pourvoi, soit faire le choix dâun avocat Ă la Cour de cassation, soit adresser une demande dâaide juridictionnelle au Bureau dâaide juridictionnelle de la Cour de cassation 5 quai de lâHorloge, 75001 Paris. Lorsque lâaide juridictionnelle est accordĂ©e, un avocat Ă la Cour de cassation est automatiquement dĂ©signĂ©. En matiĂšre de dĂ©tention provisoire, de contrĂŽle judiciaire, de mandat dâarrĂȘt europĂ©en, et en gĂ©nĂ©ral pour les pourvois formĂ©s contre les arrĂȘts de la chambre de lâinstruction, lâavocat Ă la Cour de cassation doit ĂȘtre saisi dĂšs la dĂ©claration de pourvoi. Le conseiller rapporteur dĂ©signĂ© impartit Ă lâavocat du demandeur un dĂ©lai pour dĂ©poser un mĂ©moire ampliatif, sauf dans les cas oĂč le code de procĂ©dure pĂ©nale fixe lui-mĂȘme ce dĂ©lai notamment en matiĂšre de mise en accusation, et de dĂ©tention provisoire et contrĂŽle judiciaire. Il fixe Ă©galement le dĂ©lai pour le dĂ©pĂŽt du mĂ©moire en dĂ©fense. Un contrĂŽle limitĂ© la Cour de cassation ne se prononce pas sur les faits Le rĂŽle de la Cour de cassation nâest pas de rejuger les affaires mais de contrĂŽler la maniĂšre dont elles ont Ă©tĂ© jugĂ©es par les juridictions du fond. Elle vĂ©rifie si, au regard des Ă©lĂ©ments de fait et de preuve souverainement apprĂ©ciĂ©s par ces juridictions, les rĂšgles de droit ont bien Ă©tĂ© appliquĂ©es. Si la dĂ©cision frappĂ©e de pourvoi est cassĂ©e, lâaffaire est renvoyĂ©e devant une juridiction du mĂȘme degrĂ© qui la rejugera en fait et en droit. Dans certains cas limitĂ©s, la cassation peut ĂȘtre prononcĂ©e sans renvoi. Consultez le site de la Cour de cassation
Commeles parlementaires, lâOrdre des avocats peut dĂ©sormais se rendre Ă lâimproviste dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires. Le
Conseil d'ĂtatN° 275531ECLIFRCEASS2006 au recueil LebonAssemblĂ©eM. Denoix de Saint Marc, prĂ©sidentMme Nathalie Escaut, rapporteurM. Casas, commissaire du gouvernementSCP PIWNICA, MOLINIE, avocatsLecture du mercredi 31 mai 2006REPUBLIQUE FRANCAISEAU NOM DU PEUPLE FRANCAISVu la requĂȘte sommaire et le mĂ©moire complĂ©mentaire, enregistrĂ©s les 20 dĂ©cembre 2004 et 20 avril 2005 au secrĂ©tariat du contentieux du Conseil d'Etat, prĂ©sentĂ©s pour l'ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS, dont le siĂšge est 11, place Dauphine Ă Paris cedex 01 75053 ; l'ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS demande au Conseil d'Etat d'annuler le dĂ©cret du 19 octobre 2004 portant crĂ©ation de la mission d'appui Ă la rĂ©alisation des contrats de partenariat ; Vu les autres piĂšces du dossier ; Vu la Constitution, notamment ses articles 21 et 37 ; Vu le traitĂ© du 25 mars 1957 instituant la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne devenue la CommunautĂ© europĂ©enne ; Vu le code des marchĂ©s publics ; Vu le code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ; Vu la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 modifiĂ©e portant rĂ©forme de certaines professions judiciaires et juridiques ; Vu l'ordonnance n° 2004-559 du 17 juin 2004 sur les contrats de partenariat ; Vu la loi n° 2004-1343 du 9 dĂ©cembre 2004 de simplification du droit ; Vu le code de justice administrative ; AprĂšs avoir entendu en sĂ©ance publique - le rapport de Mme Nathalie Escaut, MaĂźtre des RequĂȘtes, - les observations de la SCP Piwnica, MoliniĂ©, avocat de l'ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS, - les conclusions de M. Didier Casas, Commissaire du gouvernement ; Sans qu'il soit besoin de statuer sur la fin de non-recevoir soulevĂ©e par le ministre de l'Ă©conomie, des finances et de l'industrie ; ConsidĂ©rant que l'ordonnance du 17 juin 2004 sur les contrats de partenariat, ratifiĂ©e par la loi du 9 dĂ©cembre 2004 de simplification administrative, dispose dans son article 2 que Les contrats de partenariat ne peuvent ĂȘtre conclus que pour la rĂ©alisation de projets pour lesquels une Ă©valuation, Ă laquelle la personne publique procĂšde avant le lancement de la procĂ©dure de passation a Montre ou bien que, compte-tenu de la complexitĂ© du projet, la personne publique n'est pas objectivement en mesure de dĂ©finir seule et Ă l'avance les moyens techniques pouvant rĂ©pondre Ă ses besoins ou d'Ă©tablir le montage financier ou juridique du projet, ou bien que le projet prĂ©sente un caractĂšre d'urgence ; b Expose avec prĂ©cision les motifs de caractĂšre Ă©conomique, financier, juridique et administratif, qui l'ont conduite, aprĂšs une analyse comparative, notamment en termes de coĂ»t global, de performance et de partage des risques, de diffĂ©rentes options, Ă retenir le projet envisagĂ© et Ă dĂ©cider de lancer une procĂ©dure de passation d'un contrat de partenariat. En cas d'urgence, cet exposĂ© peut ĂȘtre succinct./ L'Ă©valuation est rĂ©alisĂ©e avec le concours d'un organisme expert choisi parmi ceux créés par dĂ©cret ; qu'aux termes de l'article 1er du dĂ©cret du 19 octobre 2004 portant crĂ©ation de la mission d'appui Ă la rĂ©alisation des contrats de partenariat Il est créé un organisme expert chargĂ© de procĂ©der en liaison avec toute personne intĂ©ressĂ©e Ă l'Ă©valuation prĂ©vue Ă l'article 2 de l'ordonnance susvisĂ©e. Il est rattachĂ© au ministre chargĂ© de l'Ă©conomie et des finances ; que selon l'article 2 du mĂȘme dĂ©cret Cet organisme expert fournit aux personnes publiques qui le demandent un appui dans la prĂ©paration, la nĂ©gociation et le suivi des contrats de partenariat. A ce titre, il peut, en fonction de chacune des demandes -rendre une expertise sur l'Ă©conomie gĂ©nĂ©rale des projets de contrats ; -assister les personnes publiques dans le cadre de l'Ă©laboration des projets de contrat. Cette assistance peut porter sur la nĂ©gociation des contrats. / Il Ă©labore un rapport annuel ainsi que tout document utile organisant un retour d'expĂ©riences. / Il propose au ministre chargĂ© de l'Ă©conomie et des finances, en tant que de besoin, les Ă©volutions de textes qui lui paraissent nĂ©cessaires ; ConsidĂ©rant que, si les dispositions de l'article 2 du dĂ©cret attaquĂ© qui autorisent la mission d'appui Ă la rĂ©alisation des contrats de partenariat Ă assister les personnes publiques qui le lui demandent dans la prĂ©paration, la nĂ©gociation et le suivi des contrats de partenariat vont au delĂ des termes de l'habilitation donnĂ©e par l'ordonnance du 17 juin 2004, le Premier ministre pouvait lĂ©galement, dans l'exercice du pouvoir rĂ©glementaire qui lui est constitutionnellement reconnu, attribuer de nouvelles compĂ©tences Ă cet organisme dĂšs lors que d'une part, s'agissant de l'Etat et de ses Ă©tablissements publics, il s'est bornĂ© Ă organiser le bon fonctionnement des services et que, d'autre part, s'agissant des collectivitĂ©s territoriales et de leurs Ă©tablissements publics, il ne leur a offert qu'une simple facultĂ© qui n'a pu avoir pour effet de restreindre leurs compĂ©tences ; ConsidĂ©rant que les personnes publiques sont chargĂ©es d'assurer les activitĂ©s nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation des missions de service public dont elles sont investies et bĂ©nĂ©ficient Ă cette fin de prĂ©rogatives de puissance publique ; qu'en outre, si elles entendent, indĂ©pendamment de ces missions, prendre en charge une activitĂ© Ă©conomique, elles ne peuvent lĂ©galement le faire que dans le respect tant de la libertĂ© du commerce et de l'industrie que du droit de la concurrence ; qu'Ă cet Ă©gard, pour intervenir sur un marchĂ©, elles doivent, non seulement agir dans la limite de leurs compĂ©tences, mais Ă©galement justifier d'un intĂ©rĂȘt public, lequel peut rĂ©sulter notamment de la carence de l'initiative privĂ©e ; qu'une fois admise dans son principe, une telle intervention ne doit pas se rĂ©aliser suivant des modalitĂ©s telles qu'en raison de la situation particuliĂšre dans laquelle se trouverait cette personne publique par rapport aux autres opĂ©rateurs agissant sur le mĂȘme marchĂ©, elle fausserait le libre jeu de la concurrence sur celui-ci ; ConsidĂ©rant qu'en chargeant la mission d'appui Ă la rĂ©alisation des contrats de partenariat d'apporter aux personnes publiques qui le lui demandent un appui dans la prĂ©paration, la nĂ©gociation et le suivi des contrats de partenariat, l'article 2 du dĂ©cret attaquĂ© s'est bornĂ© Ă mettre en oeuvre la mission d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, qui relĂšve de l'Etat, de veiller au respect, par les personnes publiques et les personnes privĂ©es chargĂ©es d'une mission de service public, du principe de lĂ©galitĂ© ; qu'en particulier, en prĂ©voyant que cet organisme peut fournir un appui dans la nĂ©gociation des contrats, le dĂ©cret attaquĂ© n'a pas entendu permettre Ă cette mission de les nĂ©gocier en lieu et place d'une personne publique contractante autre que l'Etat ; qu'ainsi, aucune des attributions confiĂ©es Ă la mission d'appui Ă la rĂ©alisation des contrats de partenariat n'emporte intervention sur un marchĂ© ; que par suite, les dispositions de l'article 2 du dĂ©cret attaquĂ© n'ont eu ni pour objet, ni pour effet de mĂ©connaĂźtre le principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie et le droit de la concurrence ; qu'elles ne sont pas davantage contraires au principe d'Ă©gal accĂšs Ă la commande publique ; qu'enfin, dĂšs lors qu'elles ne portent pas sur des prestations de services au sens du droit communautaire, elles n'ont pu ni introduire de restrictions Ă la libre prestation des services Ă l'intĂ©rieur de la CommunautĂ© europĂ©enne prohibĂ©es par les stipulations de l'article 49 du traitĂ© instituant la CommunautĂ© europĂ©enne, ni mĂ©connaĂźtre l'Ă©galitĂ© de traitement entre les candidats Ă la commande publique issue du droit communautaire ; ConsidĂ©rant qu'il rĂ©sulte de tout de ce qui prĂ©cĂšde que l'ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS n'est pas fondĂ© Ă demander l'annulation du dĂ©cret du 19 octobre 2004 portant crĂ©ation de la mission d'appui Ă la rĂ©alisation des contrats de partenariat ; D E C I D E - Article 1er La requĂȘte de l'ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS est rejetĂ©e. Article 2 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e Ă l'ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS, au Premier ministre et au ministre de l'Ă©conomie, des finances et de l'industrie.
. 8iprq1dwpo.pages.dev/4178iprq1dwpo.pages.dev/3228iprq1dwpo.pages.dev/3428iprq1dwpo.pages.dev/4888iprq1dwpo.pages.dev/1588iprq1dwpo.pages.dev/3298iprq1dwpo.pages.dev/1008iprq1dwpo.pages.dev/159
arrĂȘt ordre des avocats au barreau de paris