AprĂšs notre trajet en train qui a durĂ© plus de 15 heures, nous sommes arrivĂ©s Ă Chiang MaĂŻ Ă minuit et lĂ il a fallu trouvĂ© un hĂ©bergement...et Ă 9, les choses ne sont pas forcĂ©ment aisĂ©es !!! On a fini par trouver une Guest house Ă 1 heure du mat et on n'a pas fait les difficiles ! La nuit fut courte et au matin nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© dans une autre guest house bien plus sympa, avec coure intĂ©rieure et piscine, le top ! Nous Ă©tions le 5 dĂ©cembre jour de l'anniversaire de MattĂ©o, nous avons donc remuĂ© ciel et terre pour pouvoir fĂȘter ça dignement ! Nous avons eu de la chance, son anniversaire tombait le mĂȘme jour que celui du roi de ThaĂŻlande et pour cette occasion un air de fĂȘte rĂ©gnait dans la ville, il y a mĂȘme eu un petit feu d'artifice ! Nous avons commencĂ© la soirĂ©e par un magique lĂąchĂ© de lanternes. Puis Ă la demande de Matteo, nous avons mangĂ© dans un resto spĂ©cialisĂ© dans le hot pot. Nous avions dĂ©jĂ testĂ© au Laos, le principe est simple, il y a un trou au milieu de chaque table dans lequel un petit BBQ est disposĂ© et sur lequel on fait griller sur la plaque ou bouillir dans l'eau ses aliments choisi sur le buffet servi Ă volontĂ© !!!! Tout le monde s'est rĂ©galĂ©, il y avait mĂȘme des frites pour Violetton, ouf sauvĂ©e -D Et pour finir la soirĂ©e en beautĂ©, nous sommes rentrĂ©s Ă la guest house pour manger LE gĂąteau d'anniversaire et ouvrir les cadeaux ! Matteo, ne s'y attendait pas, nous avions commandĂ© un super gĂąteau dans une pĂątisserie et notre petit prince a soufflĂ© ses 8 bougies avec un grand sourire !!! Allez tout le monde au lit demain nous partons pour 6 jours d'aventures Ă moto !!!! Nous avions envie d'authentique, d'aventure, de dĂ©paysement, de vivre une expĂ©rience forte en famille, de plonger dans le cĆur de la ThaĂŻlande du nord et de s'en mettre vraiment plein la vue et bien quoi de mieux que de louer des motos et de faire la boucle de Mae Hong Son ? Pour se faire, nous avons louĂ© 4 motos et y avons rĂ©partis les deux familles et les sacs ! Le loueur Mr MĂ©chanic, nous a gentiment gardĂ© les sacs le temps de notre escapade et nous sommes partis avec un sac par famille. Moi et ma sĆur pour qui d'ailleurs la conduite d'une moto Ă©tait une premiĂšre expĂ©rience ! avions chacune une 125 cc automatique avec un enfant derriĂšre. Thomas avait un enfant et un sac et JĂ©rĂŽme avait le mĂȘme Ă©quipage plus Eva assise devant lui sur un siĂšge spĂ©cial que nous avons achetĂ© Ă l'occasion de cette virĂ©e ! Chacun a choisi son casque, une rapide mise en main pour la famille ROMAN, et un tour de pĂątĂ© de maison plus loin, mis en confiance, le convoit a mis le cap vers notre premiĂšre destination PaĂŻ. Chiang Mai - PaĂŻ 160 km Une fois quittĂ©s la ville, nous sommes arrivĂ©s sur une route plus Ă©troite mais en trĂšs bon Ă©tat, loin de la pollution et de la circulation dense de la ville. Le paysage s'est brusquement mĂ©tamorphosĂ©, une pleine palette de verts nous a envoutĂ©. La tempĂ©rature a d'un seul coup chutĂ©, premier arrĂȘt pour enfiler nos polaires ! La route qui Ă©tait jusqu'Ă prĂ©sent une longue ligne droite et plate s'est vite transformĂ©e en de petites montagnes, la route montait descendait, virait Ă droite, Ă gauche... ! Pour une premiĂšre expĂ©rience Ă moto, Charlotte est servie ! Cette portion de route est rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre trĂšs sinueuse, de Chiang MaĂŻ Ă PaĂŻ, on dĂ©nombre 762 virages !!! Et oui rien que ça ! Mais franchement Ă moto, c'Ă©tait un vrai rĂ©gal ! Midi est vite arrivĂ© et nous nous sommes arrĂȘtĂ©s dans un cafĂ©/resto au bord de la route ! On a eu un bon feeling de s'arrĂȘter ici, un vrai havre de paix avec des moutons et agneaux Ă nourrir au biberon, de la nourriture excellente, des cafĂ©s glacĂ©s comme on n'en a jamais bu, un vrai bon moment de dĂ©tente avant de reprendre la route. Premier bilan, premiĂšres impressions de cette balade Ă moto POSITIF pour tout le monde !!! Les adultes sont comme les enfants, excitĂ©s, grisĂ©s, heureux quoi !!!! c'est bon la chantilly sur le cafĂ© ! Allez en route, notre prochain arrĂȘt sera pour les sources chaudes Pong Duat Geyser ! Ha comme c'est agrĂ©able de s'immerger dans un bassin d'eau chaude et de se dĂ©tendre dans le calme de la foret, le cadre est splendide, tout le monde en profite bien puis c'est l'heure de remonter en selle, l'heure tourne et il ne faudrait pas arriver avant la nuit..... Oup's il nous reste encore pas mal de kilomĂštres Ă faire et avec tous ces virages notre moyenne n'est pas trĂšs haute, on doit rouler Ă environ 40 km/h et le soleil dĂ©cline vite...trop vite...le froid se fait sentir de plus en plus et puis arrive ce qui devait arriver, on a roulĂ© de nuit...pas cool...mais bon on est plus trĂšs loin, on rĂȘve d'un bon lit et d'une douche brĂ»lante... On s'arrĂȘte Ă la premiĂšre guest house venue qui nous annonce qu'elle est pleine...bon pas grave on va voir la voisine...idem...on apprend que c'est un long WE pour les locaux et que cet endroit est trĂšs prisĂ© au moment des vacances....rien que ça...Bon on reste zen, c'est pas comme si on Ă©tait glacĂ© et que les enfants commençaient Ă avoir faim... AprĂšs avoir essuyĂ© une quinzaine de "we are full sorry"...nous sommes repartis Ă l'entrĂ©e de la ville et avons dĂ©gotĂ© un hĂ©bergement, je n'ose pas employer le mot maisonnette qui ne serait pas adaptĂ©, ni mĂȘme celui de case, je pense que le mot hutte serait le plus propice pour vous dĂ©crire notre logement !!!! Mais au point oĂč nous en Ă©tions, nous Ă©tions prĂȘt Ă tout accepter, le principal c'est qu'on avait un toit, enfin deux pour dormir...et accessoirement une paillasse posĂ©e Ă mĂȘme le sol en bambou, autant vous dire que pour tous loger dans 5mÂČ c'Ă©tait tĂ©tris ! La douche chaude forcĂ©ment on oubli, on a eu droit Ă la cabane au fond du jardin avec les toilettes turque ! Allez on arrĂȘte de rĂąler, tout ça nous fait en fait bien rire, ça fait partie de l'aventure et notre hĂŽte Ă©tait adorable ! PaĂŻ - Mae Hong Song 110 km Et bien contre toute attente, on a bien dormi sur notre sol en bambou, et on n'a pas eu froid tous serrĂ©s les uns aux autres ! Le rĂ©veil fue certes un peu brutal avec un "cofee free" criĂ© avec un fort accent thaĂŻlandais par notre gentille hĂŽte Ă travers notre fenĂȘtre !!!! Heu merci, c'est gentil, on arrive tout de suite madame ! Une fois dans la piĂšce commune, la gentille madame nous a servi un cafĂ© chaud et un bol de riz gluants cuit dans l'ail et la ciboulette, hummmm merci c'est gentil mais...pas de mais on mange et on se tait....miam merci !!!! Heureusement Eva notre petit glouton a fini sans broncher les bols de toute la tablĂ©e - ! Allez on se brosse les dents, oui l'ail ça sent fort, et on refait les sacs, les hommes entre temps ont customisĂ© leurs motos pour libĂ©rer de la place sur leur selles et mettre les sacs plus en arriĂšre. Deux morceaux de bambous, un bout de ficelle, de l'ingĂ©niositĂ© et le tour est jouĂ© !!! custom made by Thomas custom made by JĂ©rĂŽme On quitte PaĂŻ aprĂšs un arrĂȘt achats souvenirs et faisons un dĂ©tour par une superbe petite route pour voir pour les frileuses et se baigner pour les plus tĂ©mĂ©raires Ă la cascade Mo Paeng. Thomas en a profitĂ© pour jeter le sac plastique contenant les maillots de bains Ă la poubelle pensant que c'Ă©tait un sac de dĂ©chets...Hummm no comment du Tom tout crachĂ© ! La route est toujours splendide, on s'arrĂȘte de temps en temps pour prendre des photos, pour se dĂ©tendre les jambes, pour faire pipi dans la forĂȘt Ă ce propos ma sĆur nous a appris cette blagounette comment reconnaĂźt-on l'avant de l'arriĂšre d'un arbre ? RĂ©ponse l'arriĂšre c'est lĂ oĂč les filles font pipi et l'avant c'est lĂ oĂč font les garçons !!! ha hi hi hi quelle comique cette grande sĆur !. Les virages continuent, on fait le plein de sensations, quel sentiment de libertĂ©, le nez au vent, le sourire aux lĂšvres, la main sur l'accĂ©lĂ©rateur...de vĂ©ritables easy rider -D Nous faisons un arrĂȘt Ă l'un des nombreux panoramas qui ponctuent la balade et en profitons pour nous dĂ©saltĂ©rer, acheter un peu d'artisanat local et du miel produit dans la rĂ©gion pour le petit dĂ©j. Cette fois ci on a bien calculĂ© notre coup et nous arrivons de jour Ă Mae Hong Song ! On a de la chance, nous trouvons de suite un hĂ©bergement qui consiste en deux chambres aux parois en bambou tressĂ©s, en un matelas double dur comme de la pierre MAIS il y a de l'eau chaude et un petit jardin agrĂ©able avec vue sur le lac et les temple, on n'en demande pas plus ! La nuit est vite arrivĂ©e et nous avons Ă©tĂ© au marchĂ© de nuit situĂ© Ă deux pas de notre guest house. Plein de petits stands de nourritures Ă©taient installĂ©s. Nos petits nomades Ă©taient attirĂ©s par toutes ces odeurs allĂ©chantes comme des abeilles sur du miel, nous avons testĂ© toutes sortes de plats du soft au trĂšs trĂšs Ă©pissĂ©, du trĂšs bon au trĂšs bof, du trĂšs sucrĂ© au trĂšs salĂ©, bref il y en avait pour tous les goĂ»ts, mĂȘme Violetine Ă trouver son bonheur avec des crĂȘpes au sucre ! Alentours de Mae Hong Song 30 km Ce matin nous dĂ©cidons d'un commun accord autour d'une bonne tasse de cafĂ© de rester une nuit de pus ici et d'aller visiter les alentours de la ville. Cet endroit est connu pour abriter des ethnies un sous groupe des Karens, plus connu sous le nom de Long Neck, ou femme au long cou ou encore femmes girafes. Les Karens sont un groupe ethnique tibĂ©to-birman de 4 Ă 5 millions de personnes, dont 10 % environ vivent en ThaĂŻlande et 90 % en Birmanie. Dans ce dernier pays ils constituent en nombre la deuxiĂšme minoritĂ© ethnique. La junte militaire birmane est en conflit depuis 1948 avec la guĂ©rilla karen, qui lâa accusĂ© de nettoyage ethnique...un cessĂ© le feu aurait Ă©tĂ© signĂ© en 2012... La route qui mĂšne Ă ce village est extra, on ne croise pas beaucoup de voitures, la tempĂ©rature est agrĂ©able, on roule doucement car il y a plein de passages de gaie et c'est glissant par endroits. ArrivĂ©s au village, on se gare et lĂ on nous demande de payer pour entrer voir les Karen...ça sent l'arnaque Ă touristes mais on n'y Ă©chappe pas... On descend donc dans le pseudo village et nous aperçevons vite que c'est en fait un marchĂ© pour touristes avec des femmes pour la plupart dĂ©guisĂ©es avec des colliers autour du coup... Les petites se font mĂȘme alpaguĂ©s par des marchandes pour les dĂ©guiser Ă leur tour... On est déçu, nous voyons tout de mĂȘme deux "vrais" femmes au long cou. On mange et reprenons nos montures pour rentrer Ă Mae Hong Son et sur le retour les enfants s'illuminent Ă la vue de deux Ă©lĂ©phants sur le bord de la route !!! Un ThaĂŻ nous fait signe de nous arrĂȘter et nous propose un balade Ă dos d'Ă©lĂ©phant pour 600 baths 14 âŹ, marchĂ© conclu ! WoulĂ , ça bouge lĂ haut, on est un peu serrĂ© Ă une famille entiĂšre par Ă©lĂ©phant ! Mais c'est marrant, c'est fou, on est sur un dos d'Ă©lĂ©phant, en quelques chiffres, la gentille bĂ©bĂȘte qui nous balade pĂšse environ 4 tonnes et mesure en moyenne 2,5 mĂštres ! Je peux vous dire que ça fait tout drĂŽle quand il dĂ©cide de se pencher pour attraper des herbes avec se trompe et dĂ©raciner par la mĂȘme occasion un petit arbre !!!! Le cousin et la cousine ne sont pas trĂšs rassurĂ©s les notre ont dĂ©jĂ eu une premiĂšre expĂ©rience au Laos et sont plus Ă l'aise, mais se dĂ©tendent au bout d'une heure de balade, Violette en descendant de Babar nous fait bien rire en disant " J'ai le mal d'Ă©lĂ©phant" !!!! -D AprĂšs cette belle expĂ©rience, nous rentrons Ă la guest house prendre une bonne douche oui l'Ă©lĂ©phant ça ne sent pas la rose et nous retournons au marchĂ© de nuit pour tester d'autres plats et par la mĂȘme occasion tester les limites de nos systĂšmes digestifs respectifs ! et assister Ă une cĂ©rĂ©monie dans un beau temple illuminĂ©. Mae Hong Song - Khun Yuam 80 km Allez aujourd'hui on bouge, direction Khun Yuam, tout le monde est toujours d'attaque, les enfants sont bien cools et ne se plaignent pas, ils jouent Ă la chaise musicale avec les selles des motos en changeant chaque jour voir Ă chaque arrĂȘt de moto et attribuent des notes plus ou moins glorieuses aux diffĂ©rents conducteurs !! Sales gosses !!! Nous avons fait un petit dĂ©tour trĂšs bucolique pour voir des champs de fleurs. La route est toujours magnifique, il fait beau mais nous portons toujours nos polaires et pantalons, il fait frais voir froid quand on monte en altitude et que le soleil se cache ! A peine partis Eva, comme Ă son habitude, s'endort bercĂ©e par le vent, le ronron du moteur et les vibrations de la route ! Elle a trouvĂ© une bonne position, calĂ©e sur le tableau de bord avec un parĂ©o dans le dos et la polaire de son tonton en guise d'oreiller ! Un vrai bĂ©bĂ© nomade ! En fin d'aprĂšs midi, nous dĂ©gotons des huttes en feuilles d'arbres, oui ça change du bambou ! On nĂ©gocie et on obtient 3 bungalows pour le prix de 2 ! Un par couple plus un pour tous les enfants, c'est la fĂȘte !!! On dĂ©couvrira plus tard que les feuilles ne sont pas de trĂšs bons isolants phoniques ;- ! Un aperçu de notre toit et du passager clandestin venu nous rendre visite dans les douches Khun Yuam - Ban Mae Kuang Luang 110 km AprĂšs une bonne nuit "hot and spicy", nous avons repris la route en direction du parc national. AprĂšs avoir longĂ© de nombreux champs de fraises, nous avons fini par succomber Ă la tentation et nous arrĂȘter acheter quelques kilos de ces dĂ©licieux fruits mĂ»rit au soleil. Nous avons encore pris de l'altitude, heureusement que nous sommes bien couverts ! Les virages s'enchaĂźnent, le paysage est toujours Ă couper le souffle ! Nous traversons une portion de route un peu chaotique, de nombreux trous parsĂšment cette partie qui heureusement ne s'Ă©tend que sur quelques kilomĂštres. Tout se passe bien jusqu'Ă ....ce que Thomas nous fasse non pas le coup de la panne mais celui de la crevaison !!! -D On s'arrĂȘte tous sur le bord de la route et rĂ©flĂ©chissons aux options qui s'offrent Ă nous...le prochain village est situĂ© Ă une quinzaine de kilomĂštres mais l'Ă©tat de la roue ne permet pas de continuer mĂȘme Ă plat... Le mieux serait de trouver un pick-up pour charger la moto dans sa beine jusqu'au prochain village pour rĂ©parer... On arrĂȘte le premier camion venu et c'est une bonne pioche ! Le conducteur s'avĂšre ĂȘtre un trĂšs trĂšs gentil monsieur qui en moins de deux secondes nous a aidĂ© Ă monter la moto dans son camion, Thomas a grimpĂ© aussi en prenant soin de mettre sa polaire puisque c'Ă©tait un camion frigorifique ! 15 kilomĂštres plus loin, la moto Ă©tait entre de bonnes mains, le gentil dĂ©panneur n'aura mĂȘme pas voulu accepter le billet que Tom lui a tendu pour le remercier de s'ĂȘtre arrĂȘtĂ© !!! Ouf tout est rentrĂ© dans l'ordre, on peut reprendre notre chemin et nous arrĂȘtons Ă quelques kilomĂštres d'ici chez un adorable couple de papi et mamie thaĂŻ qui nous on servis un super repas de riz frit et de poulet, avec pour finir un dĂ©licieux cafĂ©.. Thomas ne pourra pas en dire autant avec son thĂ© au citron orange fluo - En selle avant d'amorcer la digestion et de nous endormir dans le salon de ces charmants hĂŽtes. Il est 17 heures quand nous arrivons au village de Ban Mae Klang Luang, situĂ© dans le parc national Doi Inthanon. Nous dĂ©gotons une charmante petite maison avec 2 chambres, 4 lits doubles sans oublier la salle de bains avec eau chaude LE GRAND LUXE aprĂšs tout ce que nous avons louĂ© !!!! SĂ©ance cĂąlins d'Eva et sa Tatie dans la chambre deluxe ;- Le soir, un villageois est venu nous allumer un feu dans le jardinet de notre maisonnette et nous avons pu discuter avec lui de ses origines, de la façon de vivre de l'ethnie Karen Ă laquelle il appartenait, de l'agriculture... bref un Ă©change trĂšs enrichissant ! Tanguy et Matteo ont pu s'entraĂźner Ă tirer avec leurs nouveaux lance pierre tandis que nous sommes allĂ©s chercher un repas Ă emporter de la soupe trĂšs pratique !!! -P Bonne nuit ! Ban Mae Kuang Luang - Chiang Mai 85 km AprĂšs une vrai bonne nuit passĂ©e dans notre cabane, nous avons rĂ©installĂ© pour une derniĂšre fois les sacs sur les motos et avons Ă©tĂ© prendre notre petit dĂ©jeuner dans un boui boui du village. Les enfants ont participĂ© Ă la confection du cafĂ© en moulant les grains fraichement torrĂ©fiĂ©s. Le cafĂ© Ă©tait fort et bon, nous avons eu notre dose de cafĂ©ine pour la journĂ©e ! Avant de quitter le village, nous avons Ă©tĂ© voir l'Ă©cole. L'enseignant en nous voyant nous a invitĂ© Ă entrer dans la classe pour voir le travail des enfants ! JĂ©rĂŽme a pu reprendre du service pour quelques instants !!! Quelques dessins des Ă©lĂšves de Ban Mae Kuang Luang sur l'amitiĂ© entre les peuples jetez un Ćil au tableau ! Derniers virages dans le parc national puis retour Ă la civilisation ! Et voilĂ notre belle boucle s'achĂšve aprĂšs 6 jour et 5 nuits formidables, au total on aura parcouru 550 km, mĂȘme pas une Ă©gratignure, on est content de cette expĂ©rience, beau souvenir, bons moments partagĂ©s en famille ! A refaire absolument !!! LE TEAM DES RIDERS
Envente sur 1stDibs - Tigre du Bengale n° 4, Digital Print, Digital Pigment Print, Archival Paper, Photographic Paper par Randal Ford. Proposé par Isabella Garrucho Fine Art
Unéléphant d'Asie, dans son milieu naturel, la jungle, en Indonésie: Modifier: voir modÚle ⹠modifier: Les éléphants sont les plus grands animaux terrestres vivant actuellement : l'éléphant d'Afrique mesure en moyenne 4 mÚtres de haut (à l'épaule) et pÚse environ 6 tonnes, pour le mùle (contre 4 chez la femelle). Ce sont des mammifÚres herbivores à la
LâĂ©lĂ©phant de Charlemagne En 797, Charlemagne voulait rĂ©gler Ă lâamiable les relations entre chrĂ©tiens et musulmans. Il avait donc envoyĂ© au sultan Haroun-al-Rachid, calife de Bagdad, une ambassade formĂ©e de deux chevaliers francs et dâun marchand juif, grand connaisseur de la langue arabe, du nom dâIsaac. Ceux-ci emportaient avec eux des cadeaux prĂ©cieux, dont une meute de chiens de chasse et des chevaux de race. Lâobjectif consistait Ă obtenir du sultan quâil tolĂšre les chrĂ©tiens dans ses Ă©tats. En Ă©change, Charlemagne tolĂ©rerait les musulmans dans le sien. Les chevaliers Ă©tant morts en route, Isaac se chargea seul de lâambassade. Haroun-al-Rachid entra volontiers dans les vues du roi des Francs et, en signe dâamitiĂ©, chargea Isaac de lui apporter en retour des prĂ©sents somptueux. Celui-ci en revint 5 ans plus tard, le 20 juillet 802 en passant par JĂ©rusalem, puis en longeant la rive sud de la MĂ©diterranĂ©e jusquâĂ Carthage, oĂč il prit le bateau jusquâĂ Marseille. Il atteignit Porto Venere en octobre 801, passa lâhiver Ă Verceil et, au printemps, remonta probablement la vallĂ©e du RhĂŽne en direction du Nord, transitant peut-ĂȘtre par Metz, jusquâĂ la rĂ©sidence de lâempereur Ă Aix-la-Chapelle, oĂč il arriva le 1er juillet 802. Isaac Ă©tait porteur de prĂ©cieux cadeaux une horloge Ă eau qui crachait une boule toutes les heures, un objet emblĂ©matique du savoir-faire technologique de la civilisation arabo-musulmane, des Ă©toffes de soie et surtout Abul-Abbas, un Ă©lĂ©phant blanc indien. LâĂ©lĂ©phant blanc, spĂ©cimen extrĂȘmement rare dâalbinisme, est considĂ©rĂ© en Asie comme un joyau inestimable dont la possession est lâapanage des rois et des princes. Ces particularitĂ©s sont perçues comme une manifestation visible de son origine divine et en consĂ©quence, on croit depuis toujours quâil est dotĂ© de pouvoirs magiques. Câest seulement en 802 que Charlemagne, ravi, put prendre livraison de ses cadeaux, qui avaient franchi des milliers de kilomĂštres pour arriver jusquâĂ lui. Parmi les cadeaux, lâĂ©lĂ©phant se tailla sans conteste la vedette on le prĂ©nomma Abul-Abbas, le " pĂšre dâAbbĂąs ". DĂ©sormais, on allait voir souvent lâĂ©lĂ©phant dans la suite de celui qui Ă©tait devenu empereur entre-temps et qui ne manquerait pas la moindre occasion de le montrer Ă ses hĂŽtes de marque. On raconte mĂȘme que Charlemagne aurait utilisĂ© son Ă©lĂ©phant comme Ă©lĂ©phant dans sa guerre contre les Danois. On aurait arrimĂ© sur son dos une tour de bois pourvue dâouvertures pour le tir. Malheureusement, un jour de 810, Abul-Abbas est mort subitement. On ne sait pas de quoi, en fait. Pour les uns, il a Ă©tĂ© foudroyĂ© par un infarctus ; pour dâautres, il sâest noyĂ© dans le Rhin ; pour dâautres encore, il a attrapĂ© une pneumonie. Mais, en sortant de lâhistoire, il est entrĂ© dans la lĂ©gende, une lĂ©gende durable Ă travers tout lâempire. Le souvenir de lâĂ©lĂ©phant blanc fut durable le trĂ©sor de la cathĂ©drale dâAix-la-Chapelle conserve un oliphant cor en ivoire qui selon la lĂ©gende passe pour ĂȘtre une des deux dĂ©fenses dâAbul-Abbas.ââââ Castor et Pollux des Ă©lĂ©phants Ă la carte Un saut dans le temps, et lâon se retrouve durant lâhiver 1870 dans Paris assiĂ©gĂ© par les Prussiens. Il fait froid et la capitale meurt de faim. Les autoritĂ©s se rĂ©signent Ă sacrifier les animaux du Jardin des Plantes, parmi lesquels, les Ă©lĂ©phanteaux Castor et Pollux. La Boucherie anglaise du boulevard Haussmann achĂšte leur viande pour la somme astronomique de 27 000 francs et, pour le rĂ©veillon de la Saint-Sylvestre, le cĂ©lĂšbre restaurant voisin affiche Ă son menu du consommĂ© de pachyderme. Mais seuls des gens fortunĂ©s comme Victor Hugo peuvent sâoffrir cette nourriture exotique qui, de lâavis des gastronomes, est dâailleurs infecte. Et un journaliste britannique ne manque pas dâavertir ses compatriotes en Ă©crivant " Jâai pris une tranche de Pollux Ă dĂźner⊠CâĂ©tait dur, grossier et huileux, et je recommande aux familles anglaises Ă mĂȘme de se procurer du bĆuf ou du mouton de ne pas manger dâĂ©lĂ©phant. " Topsy lâĂ©lectrocutĂ©e Topsy a Ă©tĂ© amenĂ©e aux Ătats-Unis vers 1875 par le Cirque Forepaugh qui la donna en reprĂ©sentation dans tout le pays. En 1903 elle Ă©tait ĂągĂ©e de 36 ans, pesait 6 tonnes, mesurait 2,30 mĂštres de hauteur et 3 mĂštres de longueur. En 1900 elle tue deux hommes au Texas et elle passe ses derniĂšres annĂ©es au Luna Park de Coney Island. Seul son dernier gardien FrĂ©dĂ©ric Ault Ă©tait capable de la gĂ©rer ; mais le 6 dĂ©cembre 1902, ivre, il parcourt la ville sur le dos de lâĂ©lĂ©phant et sâapproche dangereusement du poste de police, effrayant les agents de police prĂ©sents qui, paniquĂ©s, se rĂ©fugiĂšrent dans les cellules du commissariat. En 1903, Topsy remet ça et tue lâun de ses dresseurs qui aurait tentĂ© de lui faire manger une cigarette allumĂ©e, signant ainsi sa condamnation Ă mort. Ă la suite de lâincident, les propriĂ©taires du parc â Frederick Thompson et Elmer Dundy â dĂ©cident dâexĂ©cuter lâanimal en raison du passĂ© violent de Topsy. Ils avaient dâabord lâintention de la tuer par pendaison, mais la SociĂ©tĂ© amĂ©ricaine pour la prĂ©vention de la cruautĂ© envers les animaux protesta contre cette idĂ©e. Pour rendre lâexĂ©cution plus efficace, on fit manger Ă Topsy des carottes mĂ©langĂ©es Ă 460 grains de cyanure de potassium avant que la tension de 6 600 V ne soit envoyĂ©e Ă travers son corps. Topsy mourut en quelques secondes. En 1999 la mort de Topsy est commĂ©morĂ©e lors du DĂ©filĂ© des sirĂšnes de Coney Island par lâartiste Gavin Heck. Le 20 juillet 2003, un bĂątiment a Ă©tĂ© construit en mĂ©moire de Topsy dans le musĂ©e de Coney Island. Mary la desperado Nous sommes en 1916, câest lâĂ©tĂ© dans le Tennessee et le cirque Sparks Brothers arrive dans la ville de Saint-Paul, pour une sĂ©rie de reprĂ©sentation dont lâattraction principale est une troupe dâĂ©lĂ©phants. Walter Eldridge, un vagabond sans travail, se fait recruter par le directeur du cirque qui a besoin de quelquâun pour sâoccuper des Ă©lĂ©phants. Walter Eldridge apprend vite la maniĂšre de faire avec les Ă©lĂ©phants grĂące aux autres soigneurs. Ces collĂšgues sont dubitatifs, car ce Walter ne montre aucune gentillesse ni patience envers les animaux quâil passe son temps Ă terroriser. Deux jours aprĂšs le dĂ©but de son travail avec les Ă©lĂ©phants survient un premier incident. Alors que Eldridge les mĂšne Ă un point dâeau pour quâil sây dĂ©saltĂšre, la cheffe du troupeau, une Ă©lĂ©phante du nom de Mary sâarrĂȘte et avec sa trompe ramasse un fruit qui se trouve sur le sol. Eldridge qui veut quâelle continue son chemin lui assĂšne un violent coup de bĂąton sur le crĂąne, Mary pousse un cri de douleur attrape son tourmenteur avec sa trompe et le fait voler au loin dans les airs. Lâapprenti cornac se relĂšve furieux et les autres soigneurs doivent lâempĂȘcher de sâen prendre Ă nouveau Ă lâanimal. Quand arrive le spectacle de lâaprĂšs-midi, Eldridge, qui est toujours furieux contre Mary, nâarrĂȘte pas de la rudoyer en lui donnant pour nâimporte quel prĂ©texte de violents coups de bĂąton. Plus le temps passe et plus Mary montre des signes dâĂ©nervement jusquâau moment oĂč elle sâempare Ă nouveau de Eldridge avec sa trompe et lâenvoi valser au milieu de la piste. Mais ce nâest pas tout avant quâil ait pu se redresser avant que quiconque nâait pu intervenir Mary se prĂ©cipite sur lui et dâune patte rageuse Ă©crase la tĂȘte de ce peu sympathique bonhomme.... Bien entendu dans lâAmĂ©rique profonde de lâĂ©poque, il nây a pas grand monde pour prendre la dĂ©fense de Mary, le public hurle quâon la mette Ă mort, certains dĂ©gainent une arme et tire sur lâanimal, mais sa peau est si Ă©paisse que cela nâa aucun effet. Mais les spectateurs crient vengeance, ils veulent la mort de Mary⊠Le directeur du cirque qui commence Ă craindre pour lui et son spectacle ne peut rien faire dâautre que de livrer son Ă©lĂ©phante. La justice populaire et expĂ©ditive de lâAmĂ©rique de lâĂ©poque veut que lâon pende lâanimal haut et court comme un vulgaire desperado⊠Mais câest plus facile Ă dire quâĂ faire avec un animal de ce poids. Quelquâun signale quâil y a, dans une ville voisine, une grue dâune centaine de tonnes qui sert Ă dĂ©charger les trains de charbon. DĂšs le lendemain, les habitants et les gens du cirque sây rendent et, comble de lâironie, pour ne pas perdre une journĂ©e de reprĂ©sentation, une fois dans la ville, le cirque donne une reprĂ©sentation. Ils nâont quand mĂȘme pas le mauvais goĂ»t dây faire participer Mary. En fin dâaprĂšs-midi, la pluie tombe doucement quand on dĂ©cide de conduire Mary, qui ne se dĂ©place jamais seule et est donc accompagnĂ©e de quatre de ses congĂ©nĂšres, vers la gare qui sera le lieu de son supplice⊠ArrivĂ© lĂ on attire lâĂ©lĂ©phante sous la grue, on lui attache les pattes arriĂšre pour quâelle ne puisse pas fuir, on lui passe une chaĂźne reliĂ©e au crochet de la grue autour du cou. Cela fait on actionne le treuil qui tend la chaĂźne et soulĂšve lâanimal du sol jusquâau moment oĂč dans un terrible claquement la chaĂźne se rompt et Mary sâĂ©crase sur le sol⊠Le terrible Ă©lĂ©phant est de nouveau libre et ceux qui quelques minutes avant sâapprĂȘtaient Ă se dĂ©lecter de cet horrible spectacle prennent leur jambe Ă leurs coups pour sâenfuir. Peine perdue, Mary ne peut plus bouger elle a une hanche brisĂ©e. Ătourdie elle reste lĂ semblant se demander ce qui se passe. On se prĂ©cipite avec une autre chaĂźne plus solide, on relance le mĂ©canisme du treuil et Mary est soulevĂ©e Ă nouveau. Elle suffoque et se dĂ©bat sous les cris enthousiastes des spectateurs assoiffĂ©s de sang qui voulaient voir mourir âMary la meurtriĂšreâ, comme ils la surnommaient. Une demi-heure plus tard, la grue avait fait son travail et Mary Ă©tait redescendue morte dans dâatroces souffrances. Ils Ă©taient plus de 3000 dont de nombreux enfants Ă regarder cet atroce spectacle.... Jenny la soldate du Kaiser Pendant la Grande Guerre, dĂšs octobre 1914, les Allemands remettent en service des scieries du village pour participer Ă lâeffort de guerre en coupant un maximum de bois dans les forĂȘts afin de renforcer les tranchĂ©es. Ils font venir des hommes et des chevaux, mais a priori ça ne va pas assez vite pour eux et lâofficier qui dirige la Kommandantur dâĂ©tape dâAvesnes dans le Nord Ă lâidĂ©e de faire venir Jenny une Ă©lĂ©phante probablement originaire de Ceylan et arrivĂ© au zoo de Hambourg en 1904. Jenny est transportĂ©e en train dans le nord de la France en janvier 1915. En mĂȘme temps son cornac, qui a Ă©tĂ© incorporĂ© dans la marine en 1914 est rappelĂ© aussi dans le Nord pour sâoccuper de lâanimal. Ensemble ils sâemploient Ă dĂ©place des troncs, pousser des wagons de charbon et parfois mĂȘme tirer la charrue. LâĂ©lĂ©phante est trĂšs efficace, car elle fait le travail de 12 chevaux Ă elle seule. Parfois Jenny est utilisĂ©e dans des spectacles de cirque pour les soldats ou envoyĂ© pour les dĂ©filĂ©s militaires notamment Ă Avesnes-sur-Helpe oĂč le chef de la Kommandantur plutĂŽt excentrique a aussi installĂ© une mĂ©nagerie exotique Ă la sous-prĂ©fecture avec des crocodiles et des singes. AprĂšs 3 ans de bons et loyaux services, Jenny est repartie en Allemagne oĂč elle a terminĂ© ses jours en 1930 dans un nouveau cirque.
ChaiseInstallĂ©e Sur Un ĂlĂ©phant En Asie; Etat D'asie Centralepays Au Coeur De L'asie; Cri Elephant A Pattes D'elephant Patte Elephant Cri De L'elephant A Pattes D Elephant Atout De L Elephant Chez Elephant A Patte D'elephant Meneur D Elephant Elephant Disparu Grand Elephant De L Elephant Un Dieu Sur Un Elephant A Pattes Elephant Roi Des
Accueil âąAjouter une dĂ©finition âąDictionnaire âąCODYCROSS âąContact âąAnagramme Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie â Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies.
CHAISEINSTALLĂE SUR UN ĂLĂPHANT EN ASIE - 9 Lettres (CodyCross Solution) - Mots-CroisĂ©s & Mots-FlĂ©chĂ©s et Synonymes Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie â Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Cliquez sur un mot pour dĂ©couvrir sa dĂ©finition. Codycross Sports Groupe 145 Grille 2 PremiĂšre femme Ă©lue Ă l'AcadĂ©mie FrançaiseUn bĂ©bĂ© koala qui figure dans le premier film intitulĂ© le â Jardin d'Acclimatation Le Jardin dâacclimatation lance sa 41e attraction Wild Immersion ce attraction qui permet aux visiteurs de rĂ©aliser une plongĂ©e Ă 360 degrĂ©s en rĂ©alitĂ© virtuelle au plus prĂšs des animaux sauvages de notre dâun casque de rĂ©alitĂ© virtuelle, les visiteurs seront sensibilisĂ©s aux espĂšces en voie de disparition. Des koalas qui grimpent aux arbres, un serpent qui attend sa proie avant de jaillir ou encore des lions qui rugissent en sâapprochant de la camĂ©ra. La nouvelle attraction du Jardin dâacclimatation nous plonge Ă 360 degrĂ©s au milieu des animaux sauvages. Le parc situĂ© Ă la lisiĂšre du bois de Boulogne dans le 16e arrondissement lance Wild Immersion sa 41e attraction ce installĂ© sur une chaise, casque vissĂ© sur la tĂȘte, chaque visiteur part dans une expĂ©rience immersive. Et il nâa pas le temps de sâennuyer dans cette odyssĂ©e animaliĂšre oĂč la rĂ©alitĂ© virtuelle frise avec le rĂ©el. Impossible de ne pas bouger la tĂȘte dans tous les sens et dâĂȘtre surpris par les chants dâoiseaux perchĂ©s sur un arbre ou de rentrer tĂȘte la premiĂšre sous lâocĂ©an Ă la rencontre de diverses espĂšces de chacun rĂ©agit bien de façon diffĂ©rente Ă la rĂ©alitĂ© virtuelle, les visiteurs sont transportĂ©s Ă la rencontre des animaux sauvages dans leur habitat naturel. Le pari est donc plutĂŽt rĂ©ussi. Une immersion en terre sauvage Ă travers la premiĂšre rĂ©serve virtuelle de France dĂ©veloppĂ©e par Adrien Moisson, le fondateur de Wild Immersion, qui espĂšre voir remplacer les zoos avec cette nouveau film Ă chaque vacances scolairesEntre terres chaudes et mers froides, jungles ou dĂ©serts, cette attraction immersive donne lâimpression aux visiteurs dâĂȘtre sur place Ă quelques mĂštres des animaux. La rĂ©alitĂ© est telle quâil peut ĂȘtre impressionnant de se sentir si proche dâun lion rugissant. Un tour du monde qui nous emmĂšne Ă©galement en Asie ou en OcĂ©anie avec les pandas et les requins-baleines en passant par la savane africaine et ses girafes, zĂšbres et troupeaux dâĂ©lĂ©phants. LâidĂ©e est de donner lâopportunitĂ© aux visiteurs de faire un tour du monde sans empreinte carbone et sans quitter Paris », explique Marc-Antoine Jamet, le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral du films de 12 minutes vont se succĂ©der tout au long de lâannĂ©e avec une nouveautĂ© Ă chaque vacances scolaires. Les bĂ©bĂ©s animaux et une odyssĂ©e sous-marine sont par exemple les prochains thĂšmes pour le printemps et cet Ă©tĂ©. » La scĂ©nographie du Palais dâHiver qui accueille lâexpĂ©rience Ă©voluera Ă©galement en fonction des films. La 41Ăšme attraction du Jardin dâAcclimatation sâinstalle. 100 casques de rĂ©alitĂ© virtuelle au palais dâhiver, des siĂšges confortables, un mur vĂ©gĂ©tal, des Ă©crans. Le partenariat avec WildImmersion et JaneGoodallFr valait bien une rĂ©union de chantier. Ouverture le 23 fĂ©vrier ! Jardin d'Acclimatation JardindAcclim February 19, 2019 Cette rĂ©serve virtuelle a pour marraine l'ethologue anglaise Jane Goodall, qui a ĆuvrĂ© toute sa vie pour la prĂ©servation des chimpanzĂ©s. Son organisation non-gouvernementale Jane Goodall Institute Ă©tant partenaire du projet. Il y a urgence Ă prĂ©server les espĂšces animales menacĂ©es dâextinction dans le monde. Cette attraction vise Ă sensibiliser les visiteurs, environ 60 % des espĂšces ont disparu en moins de 40 ans », dĂ©taille Gallit Kenan, la directrice de lâONG.
Apprendreet comprendre le maximum d'informations sur la vie des Ă©lĂ©phants. Passer les nuits dans le Centre. ItinĂ©raire en bref : Jour 1 : ArrivĂ©e Ă Luang Prabang. Jour 2 : Luang Prabang â Centre de la Conservation des ĂlĂ©phants (ECC) (B, L, D) Jour 31 Jusquâau XVIIIe siĂšcle, lâOccidental attribue essentiellement une vocation alimentaire, utilitaire ou encore dâornement Ă la faune, mais sâopĂšre un changement au milieu du siĂšcle sur les relations Ă©tablies entre lâhomme et lâanimal. Conjointement Ă lâessor des Ă©tudes zoologiques, sous lâimpulsion de naturalistes comme LinnĂ© ou Buffon [1] , lâanimal devient spectacle, par le dressage [2] et par la fondation de jardins zoologiques [3]. Dans le premier cas, les animaux servent Ă positionner lâhomme [4] par opposition, dans une conception hiĂ©rarchisĂ©e du monde, tandis que dans le second cas, la thĂ©saurisation animale se dĂ©place par lâadjonction dâune fonction esthĂ©tique. Ces mutations, particuliĂšrement visibles Ă Paris au cours de la seconde partie du XVIIIe siĂšcle [5], peuvent ĂȘtre de mĂȘme perçues Ă lâĂ©chelle dâune ville de province comme Rouen, dont les rapports entretenus entre la population et les animaux semblent suffisamment originaux ou exemplaires, selon les cas, pour leur consacrer une Ă©tude singuliĂšre. 2 Ces changements sâeffectuent dĂšs les annĂ©es 1820 avec le succĂšs des spectacles forains et les dĂ©buts de lâenseignement de la zoologie. Bien que ces deux faits paraissent totalement se distinguer, ils se recoupent par leur intĂ©rĂȘt commun pour les animaux, voire parfois sâalimentent mutuellement. De la fascination pour la nature Ă la circulation de spĂ©cimens, les spectacles forains attirent les naturalistes qui peuvent y observer les animaux vivants et en acquĂ©rir de nouveaux. Mais Ă une Ă©chelle plus globale, que nous disent les spectacles animaliers sur le rapport entretenu entre les hommes et les animaux Ă Rouen ? Comment sont perçues ces reprĂ©sentations par la population, notamment par le monde savant local ? Auteurs des discours sur les animaux, les scientifiques contribuent ainsi Ă façonner le regard portĂ© sur le rĂšgne animal. Il nous faudra ainsi observer Ă©galement la nature des Ă©tudes zoologiques rouennaises. Enfin, la question de lâĂ©volution de la perception du monde animal prend un tour particulier au cours de la seconde partie du siĂšcle, en raison des sentiments contraires que provoquent les animaux. Des Ă©pizooties Ă lâĂ©mergence des sociĂ©tĂ©s de protection animale en passant par lâacclimatation des animaux, ceux-ci sont tour Ă tour sources de danger ou, au contraire, de richesse. Face Ă ces multiplications de faits et de points de vue, peut-on aussi se demander comment et en quoi les diffĂ©rents contacts et expĂ©riences entretenus entre les hommes et les animaux ont-ils permis de modifier Ă Rouen la question de la place de lâhomme dans la nature ? De lâalimentaire aux spectacles ORIGINE DES SPECTACLES Ă ROUEN 3 Câest par le biais de lâĂ©quitation que le dressage animalier devient une discipline artistique Ă part entiĂšre, sous lâimpulsion de deux pionniers anglais, Jacob Bates et Philip Astley [6], qui posent les jalons des premiers spectacles de cirque. Par sa proximitĂ© avec la ville de Paris, les Rouennais ont pu assister aux origines de cette pratique. Jacob Bates prĂ©sente ainsi Ă Rouen en octobre 1778 son spectacle de dressage de chevaux [7]. Si ce dresseur nâest que de passage, la ville attire par la suite des grands noms de la discipline, comme Antonio Franconi, qui y fonde le premier manĂšge circulaire de France, rue Duguay-Trouin. Dans cette salle, le dresseur y teste ses futures attractions parisiennes [8]. Les premiĂšres annĂ©es, A. Franconi et ses Ă©cuyers offrent au public essentiellement des exercices Ă©questres et de voltiges, mais la concurrence dans ce domaine commence Ă ĂȘtre rude. Pour se dĂ©marquer de ses rivaux, ils dressent alors des animaux locaux, mais sauvages, comme des cerfs, puis se spĂ©cialisent dans lâexhibition dâanimaux exotiques de grande taille, comme lâĂ©lĂ©phant. Ă Rouen, on peut ainsi voir les cerfs dressĂ©s Coco et Rubi [9] en septembre et octobre 1813 et lâĂ©lĂ©phant Baba, visible dans un enclos installĂ© sur le Quai de Paris, prĂšs de la porte Guillaume-Lion [10]. 4 Les annĂ©es 1810 voient sâĂ©panouir les spectacles dâanimaux savants Ă Rouen. Outre les Franconi, des dresseurs et saltimbanques sâĂ©tablissent pour quelques semaines dans la ville. Le manĂšge Duguay-Trouin semble le lieu de prĂ©dilection pour ces compagnies. En septembre 1811 , câest Rembela qui prĂ©sente des chiens et singes dansant sur la corde raide » [11] . Il sâagit avant tout dâanthropomorphismes et non dâĂ©tudes sur lâintelligence animale. Les animaux sont grimĂ©s afin de mimer le comportement humain. Le compte rendu du Journal de Rouen du 7 octobre tĂ©moigne de la nature de ce spectacle 5 Il faut voir cette chienne affublĂ©e dâun costume de vieille sa dĂ©marche cassĂ©e annonce la dĂ©crĂ©pitude ; sa physionomie mĂȘme porte lâempreinte des ravages du tems [sic] ; et ce chien dĂ©serteur, qui reçoit la sentence et le coup de la mort avec un sang-froid remarquable ; et cet autre qui, avec une brouette dont il est chargĂ©, se fraie un passage Ă travers un nombre considĂ©rable de chaises. » [12] 6 Bien que ces reprĂ©sentations semblent Ă©loignĂ©es des sciences, elles peuvent soulever des interrogations sur la question de lâintelligence animale, non seulement au sein du public, mais aussi de la communautĂ© scientifique, qui Ă©voque les cas les plus Ă©tonnants dans leurs publications ou au cours de leurs enseignements [13]. Si les supercheries sont souvent dĂ©montrĂ©es rapidement et les exercices relĂ©guĂ©s au rang de la prestidigitation, les scientifiques demeurent trĂšs friands de ces spectacles, car ils tĂ©moignent de lâĂ©tendue des ressources inexplorĂ©es de la nature. Ces spectacles apportent de mĂȘme des observations et des arguments en faveur de nouvelles classifications ou entraĂźnent des ajustements dans la rĂ©partition de lâĂ©chelle des ĂȘtres encore admise au dĂ©but du siĂšcle [14], dans une perspective gradualiste plaçant lâhomme au-dessus des autres espĂšces. 7 Les animaux savants europĂ©ens les plus cĂ©lĂšbres de la premiĂšre partie du XIXe siĂšcle se sont produits Ă Rouen. Le chien Munito, qui sait lire, Ă©crire, calculer, jouer aux dominos, distinguer des couleurs et des tours de cartes » [15], exĂ©cute ainsi ses numĂ©ros pour le compte de son maĂźtre, Aubin, en dĂ©cembre 1822, dans la salle du Cour Martin, au-dessus du Caveau. Toutefois, ce sont les Ă©lĂ©phants dressĂ©s qui conservent une place de choix dans ce genre de divertissement pendant toute la premiĂšre partie du XIXe siĂšcle, en raison de leur raretĂ© en France. AprĂšs Baba, lâĂ©lĂ©phant Kiouny est le personnage dâune piĂšce en quatre actes mĂȘlĂ©s de chants, intitulĂ©e Kiouny ou lâĂlĂ©phant et le page dâĂmile Vanderbuch. Il est visible sur les scĂšnes du Théùtre des Arts et du Théùtre Français aux mois dâoctobre et de novembre 1832 [16]. Plus modestement, on peut lâobserver dans une maison du port du 16 au 22 novembre. Les Ă©lĂ©phants savants sont, durant toute la premiĂšre partie du siĂšcle, Ă©rigĂ©s au rang de personnalitĂ©s. Le nom de ces Ă©lĂ©phants devient par ailleurs un terme gĂ©nĂ©rique qui annonce les qualitĂ©s de lâanimal. En 1850, un Ă©lĂ©phant est ainsi prĂ©sentĂ© Ă la foire Saint-Romain sous le nom de Kiouny II. Ă lâinstar de la girafe de la MĂ©nagerie parisienne, les Ă©lĂ©phants savants viennent orner des produits dĂ©rivĂ©s diffusĂ©s, comme des assiettes de la Manufacture de Creil-Montereau. LâĂ©lĂ©phant Baba et le chien Munito [17], ainsi que toutes les attractions du Cirque olympique, sont ainsi connus partout en France par le biais dâassiettes illustrĂ©es [18]. Les animaux les plus exceptionnels deviennent des objets de propagande pour des troupes foraines. 8 Dans les annĂ©es 1820 et 1830, se met en place un théùtre dâune nature Ă la fois merveilleuse et mystĂ©rieuse. Le cirque, le dressage, le curieux, le théùtre et les sciences naturelles se confondent. LâĂ©mergence de ces spectacles sur les scĂšnes des salles spĂ©cialisĂ©es dans la musique ou le théùtre tĂ©moigne dâun syncrĂ©tisme fort sâopĂ©rant entre les diffĂ©rentes disciplines scientifiques et les arts de la scĂšne. La nature devient un vĂ©ritable spectacle. Les mises en scĂšne théùtrales et les nouveaux genres de divertissement influencent alors les façons de prĂ©senter lâhistoire naturelle. 9 Dans les annĂ©es 1830, il ne sâagit plus uniquement de montrer et de dresser, mais aussi dâopposer afin dâexacerber la fĂ©rocitĂ© de la nature. Les dresseurs mettent ainsi en scĂšne des combats dâanimaux de grande taille ou au contraire microscopiques. Le public rouennais a pu ainsi observer, en octobre 1836 [19], le combat de 70 animaux grĂące Ă un microscope solaire installĂ© place des Carmes. Dans cette mĂȘme veine, les spectacles de puces savantes attirent les foules et intriguent les scientifiques. Le naturaliste rouennais FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet [20], fondateur du MusĂ©um dâhistoire naturelle de la ville, sâĂ©merveille dâune reprĂ©sentation de puces savantes quâil a pu observer en 1834 rue des Carmes. Câest avec beaucoup dâenthousiasme quâil relate sa visite. Il est surtout frappĂ© par la mise en scĂšne de cette attraction. Les puces sont tour Ă tour musiciennes dâorchestre ou poussent des charges beaucoup plus importantes quâelles [21] . Les combats les plus courants demeurent tout de mĂȘme ceux de fauves et le spectacle est encore plus attirant lorsque le dresseur enfermĂ© dans la cage avec les fauves est une femme. EXHIBER LE MARIN 10 La prĂ©sence du port de Rouen a permis Ă©galement de prĂ©senter au public les prises de pĂȘche les plus rares. Le port se transforme en lieu dâexhibition des animaux marins exceptionnels ou de gabarits remarquables. Ceux-ci sont exposĂ©s de façon provisoire dans des baraquements le long des quais ou sur des places publiques de la citĂ©. Ce sont bien souvent des poissons, comme des requins, ou encore des cĂ©tacĂ©s, qui sont prĂ©sentĂ©s dans des entrepĂŽts privĂ©s ou publics de la ville. Souvent pĂȘchĂ©s ou Ă©chouĂ©s le long des cotes, les spĂ©cimens sont ramenĂ©s Ă Rouen et exhibĂ©s jusquâĂ leur dĂ©composition. Par exemple, en septembre 1830 [22], câest une baleine gigantesque » qui est exposĂ©e au pavillon de la place Saint-Sever. Pour recevoir la carcasse de lâanimal, un pavillon spĂ©cial est amĂ©nagĂ©. Durant tout le siĂšcle, les spectacles de baleines remportent un grand succĂšs. De ces Ă©chouages sur les cĂŽtes normandes, le MusĂ©um conserve des traces dans ses collections. Le globicĂ©phale de la galerie des mammifĂšres rappelle la capture de quatorze globicĂ©phales rĂ©alisĂ©e le long des cĂŽtes normandes en 1856 [23]. Un autre animal marin, le phoque, appelĂ© aussi le glouton des mers glaciales » [24], loup-marin », veau des mers », poisson-savant » ou encore tigre-marin », a de mĂȘme beaucoup alimentĂ© les fantasmes du public. Sa nature, prĂ©sentĂ©e comme exceptionnelle, et lâĂ©tonnement quâil suscite auprĂšs des visiteurs, ont fait quâil est de plus en plus courant dans les spectacles animaliers des annĂ©es 1830 et 1840. LA FOIRE SAINT-ROMAIN 11 Câest surtout Ă la foire Saint-Romain que les espĂšces animales exotiques peuvent ĂȘtre essentiellement observĂ©es. DĂšs les annĂ©es 1820, de grandes mĂ©nageries commencent Ă sây installer systĂ©matiquement. Celles-ci comprennent la nĂ©cessitĂ© de prĂ©senter des vedettes » au public. En 1823 [25], la mĂ©nagerie de Madame Tournier offre aux Rouennais la possibilitĂ© dâobserver le seul rhinocĂ©ros actuellement visible en Europe. En transit entre Paris et Londres, les mĂ©nageries semblent dĂ©sormais organiser leur venue en fonction des dates des grandes foires europĂ©ennes. Des montreurs londoniens comme Drake viennent exhiber leurs animaux. Initiateurs de la notion de Freak show » [26], les Anglais sont Ă Rouen les premiers Ă proposer des mĂ©langes des genres. Drake prĂ©sente ainsi une collection de serpents exotiques, Ă cĂŽtĂ© de la tĂȘte dâun indien esquimau bien conservĂ©e et [...] tatouĂ©e Ă la maniĂšre de ces peuples » [27]. La confusion des termes trahit aussi un sensationnalisme visant Ă dĂ©router le public. Les grands singes, spĂ©cifiquement les orangs-outangs, sont de fait annoncĂ©s sous le nom dâ hommes des bois » [28]. Le terme, qui dĂ©jĂ chez Buffon dĂ©signait des singes [29], est mis en avant une grande partie du XIXe siĂšcle par les mĂ©nageries et la presse. 12 Au dĂ©but du siĂšcle, les mĂ©nageries sont essentiellement constituĂ©es de fĂ©lins, comme des tigres et des lions, ou encore de hyĂšnes. Elles possĂšdent de mĂȘme quelques singes et de nombreux reptiles. Dans les annĂ©es 1850 et 1860, les mĂ©nageries deviennent beaucoup plus consĂ©quentes et atteignent facilement une soixantaine de spĂ©cimens. Câest la diversitĂ© qui importe. Ă Rouen, il faut attendre la mĂ©nagerie des Indes de Leprince et Herbert en 1846 pour voir une mĂ©nagerie de grande taille revenir rĂ©guliĂšrement. Des annĂ©es 1870 Ă la Seconde Guerre mondiale, câest la mĂ©nagerie Pezon qui anime frĂ©quemment la foire [30]. Deux attractions reviennent cependant presque chaque annĂ©e la mĂ©nagerie toulousaine de Poisson, qui est prĂ©sente Ă partir de 1884, et la mĂ©nagerie Bidel [31] . Cette derniĂšre est la plus importante de la fin du XIXe siĂšcle Ă Rouen. Elle est dirigĂ©e par le dompteur François Bidel. Cette mĂ©nagerie vend ou lĂšgue Ă partir des annĂ©es 1870 de nombreux spĂ©cimens, notamment une girafe en 1875, puis des fĂ©lins ou encore des singes, au MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen. La prĂ©sence de ces forains a Ă©tĂ© Ă Rouen une vĂ©ritable manne pour cette institution qui sâest bien souvent empressĂ©e dâacquĂ©rir les cadavres des animaux auprĂšs de leur propriĂ©taire. 13 Outre Bidel, la mĂ©nagerie Coudol et Pezon a permis lâacquisition par achat ou par don de nombreuses espĂšces, dont en 1873, un jeune lion mort, des tatous-cabassous, un python, une autruche, un chacal, un sanglier ou encore une grue cendrĂ©e [32]. En 1882, Pezon vend au MusĂ©um le cadavre dâun zĂšbre qui est Ă la fois montĂ© en peau et en squelette directement au sein des laboratoires de lâinstitution. Parmi les fournisseurs, il faut encore mentionner la mĂ©nagerie Roussel en 1876, le théùtre Corvi et ses singes savants en 1880, la mĂ©nagerie Lorraine en 1888 ou encore la mĂ©nagerie Poisson en 1909. 14 Les mĂ©nageries sâimprovisent, de mĂȘme, fournisseurs en temps de crise. Durant les guerres, les problĂšmes financiers rencontrĂ©s par les propriĂ©taires de mĂ©nageries provoquent la mort, accidentelle ou volontaire, de trĂšs nombreux animaux. Au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale, le MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen acquiert un couple de lions auprĂšs du directeur de la mĂ©nagerie franco-belge de la rue de Cat rouge. Incapable de nourrir ses animaux, le propriĂ©taire Camille Rigeard sâest dĂ©cidĂ© Ă les faire tuer Ă lâaide de la strychnine par le vĂ©tĂ©rinaire Durieu en 1917. Le MusĂ©um hĂ©rite alors dâun couple de lions en dĂ©cembre de cette mĂȘme annĂ©e [33]. 15 Les mĂ©nageries gagnent aussi en fonction pĂ©dagogique avec lâavancement dans le siĂšcle. François Bidel, aprĂšs avoir proposĂ© une nouvelle vision du domptage en prĂ©sentant des fauves qui ne sont pas affamĂ©s, invente le théùtre cinĂ©ma-zoologique en 1904 [34]. Sur lâaffiche rouennaise de 1906, le spectacle est prĂ©sentĂ© comme un enseignement par les yeux, dâutilitĂ© publique pour ses leçons de choses en histoire naturelle et psychologique » [35]. Il rĂ©unit le critĂ©rium de lâArt du dressage, la Zoologie, lâĂthnologie, la GĂ©ographie, lâOcĂ©anographie [...] » [36]. Le spectacle dĂ©bute alors par un film montrant un transatlantique quittant le port du Havre. Des images animĂ©es dĂ©voilent par la suite des chalutiers, des icebergs, puis lâĂ©cran sâenroul[e] et dĂ©masqu[e] la cage. LĂ , dans un dĂ©cor de glace, un groupe de huit ours blancs Ă©volu[e] sous les ordres du dompteur Blondel, costumĂ© en Esquimau » [37]. La traversĂ©e de lâAsie et de lâAfrique sâeffectue de mĂȘme sur le principe de lâalternance entre les images et les exercices de domptage. 16 Devant les capacitĂ©s des animaux, notamment ceux visibles dans les foires, et la prise de conscience de la trĂšs vaste Ă©tendue de la nature, la zoologie connaĂźt un essor important au XVIIIe siĂšcle. Ă Rouen, câest FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet qui ouvre vĂ©ritablement lâĂ©tude de la zoologie dans la ville. En effet, lors de sa nomination le 28 octobre 1828 [38], un cours dâhistoire naturelle comprenant lâenseignement de la zoologie est ajoutĂ© aux cours publics de botanique. Il est alors chargĂ© de constituer des collections municipales pour illustrer ses cours. Il sâagit dâun enseignement alliant Ă la fois la classification, lâanatomie, la physiologie et lâĂ©thologie [39]. 17 Câest la classification naturelle dâHenri-Marie Ducrotay de Blainville que FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet enseigne et quâil reprend dans son ouvrage Zoologie classique ou Histoire naturelle du rĂšgne animal, publiĂ© en 1841 . Le choix de cette mĂ©thode sâest imposĂ© selon lui parce quâelle [...] semble la plus facile Ă appliquer, et quâelle offre lâavantage de ne rĂ©unir dans chacune de ses classes que des ĂȘtres dont les analogies sont incontestables » [40]. Pour Ducrotay de Blainville, le rĂšgne animal peut ĂȘtre divisĂ© en trois sous-rĂšgnes les zygozoaires les animaux qui offrent deux cĂŽtĂ©s semblables, les actinozoaires les animaux rayonnĂ©s et les hĂ©tĂ©rozoaires ceux qui ont des formes irrĂ©guliĂšres. Le zoologiste divise ces rĂšgnes en types, puis en classes, en ordres, en familles et enfin en genres. 18 Il oriente Ă©galement son enseignement sur lâhistoire de tous les animaux quâil est utile Ă lâhomme de connaĂźtre, soit Ă cause du commerce important dont ils sont lâobjet, soit par les services quâils rendent aux arts et Ă la mĂ©decine » [41] . Il sâagit ainsi de leçons appliquĂ©es aux besoins locaux. Mais Pouchet sâest de mĂȘme beaucoup interrogĂ© sur lâintelligence animale. Il concĂšde de lâintelligence parfois trĂšs dĂ©veloppĂ©e aux animaux. Ă ce propos, en 1870, il affirme dans une confĂ©rence consacrĂ©e Ă ce sujet 19 Moi, en tant que savant, sans aucune prĂ©occupation, je veux restituer Ă lâhomme sa dignitĂ© biologique et son essence intellectuelle suprĂȘme et sans craindre dâaffronter les tempĂȘtes Ă placer les animaux dans une sphĂšre plus Ă©levĂ©e que nâen font quelques naturalistes. » [42] 20 Son principal successeur, Georges Pennetier, sâest lui aussi intĂ©ressĂ© Ă la zoologie. Il a particuliĂšrement Ă©tudiĂ© lâornithologie, en raison de lâimportante collection dâoiseaux du musĂ©um local. Il est lâauteur Ă ce propos de plusieurs recherches et inventaires ornithologiques, notamment dâun fascicule intitulĂ© Lâornithologie de la Seine-infĂ©rieure [43] en 1898, qui est en rĂ©alitĂ© le catalogue des oiseaux du dĂ©partement conservĂ©s dans les vitrines du musĂ©um. Ă travers la lecture des publications de G. Pennetier se profile un nouveau domaine de recherche se dĂ©veloppant essentiellement Ă partir des annĂ©es 1870 et qui tend Ă faire Ă©voluer la fonction du MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen la zoologie agricole. Cependant lâaction la plus remarquable du naturaliste demeure celle entreprise en faveur de la diffusion des recherches prĂ©historiques [44], naissantes dans les annĂ©es 1860, et de lâintroduction du darwinisme dans sa ville. DĂšs 1865, il soutient lâidĂ©e de lâĂ©volution des espĂšces face aux fixistes rouennais [45]. DĂšs sa prise de fonction Ă la tĂȘte du MusĂ©um dâhistoire naturelle, il prend soin dâorganiser les collections prĂ©historiques et dâĂ©voquer lâapparentĂ©e des hommes et des singes. En 1900, câest un orang-outang qui accueille un visiteur dans le vestibule de lâinstitution [46]. 21 Micrographe, il produit plusieurs recherches sur les parasites des animaux de la ferme, comme en 1872 une Notice sur le Demodex folliculorum caninus et la gale folliculaire [47]. Vulgarisateur, il sâattache de mĂȘme Ă publier des leçons de zoologie agricole, comme celle sur Les oiseaux de la ferme [48], qui a servi de leçon dâouverture pour son cours dispensĂ© Ă lâĂcole dĂ©partementale dâagriculture de la Seine-InfĂ©rieure. Dans ce domaine, il a surtout laissĂ© un ouvrage Ă portĂ©e encyclopĂ©dique, Histoire naturelle agricole du gros et petit bĂ©tail [49] 1893, dans lequel il propose une vaste synthĂšse de 780 pages des connaissances en zootechnie agricole. Il sâagit dâun grand manuel destinĂ© aussi bien aux Ă©leveurs quâĂ tous les acteurs de lâindustrie agro-alimentaire. 22 Il est intĂ©ressant de relever quâil a menĂ© au cĆur mĂȘme du MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen des tentatives dâacclimatation de singes, le taux de mortalitĂ© des animaux exotiques Ă©tant trĂšs Ă©levĂ©. Pour mieux comprendre lâorigine de ce phĂ©nomĂšne, il a procĂ©dĂ© Ă des autopsies dâanimaux dĂ©cĂ©dĂ©s Ă la foire Saint-Romain. Lâautopsie quâil rĂ©alise en novembre 1901 sur un mandrill rĂ©vĂšle les conditions dĂ©plorables de dĂ©tention et de traitement des animaux. DĂ©cĂ©dĂ© dâune congestion pulmonaire, comme une grande partie des espĂšces exotiques qui meurent lors de la foire, lâanimal avait Ă©galement souffert de maltraitance [50]. Le froid est bien souvent responsable de la mort des animaux exotiques. Il est aussi Ă lâorigine de la mort de lâĂ©lĂ©phant dâAsie de la galerie des mammifĂšres du MusĂ©um en 1911 dans un cirque stationnĂ© Ă Rouen [51] . 23 Jusque dans les annĂ©es 1860, toutes les Ă©tudes naturalistes sont menĂ©es soit par les personnalitĂ©s du musĂ©um rouennais, soit par quelques amateurs Ă©clairĂ©s mais isolĂ©s. En 1865, la crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen propose de structurer la recherche des amateurs et des professionnels [52]. Elle est essentiellement destinĂ©e Ă [...] favoriser lâĂ©tude et les progrĂšs [des sciences naturelles], Ă centraliser tous les faits qui peuvent sây rattacher, Ă mettre en relation toutes les personnes qui, de prĂšs ou de loin, sâintĂ©ressent Ă ses travaux, Ă prĂ©parer enfin, pour lâavenir, les documents complets de lâhistoire naturelle de notre pays » [53]. Selon ses statuts, elle a pour but lâĂ©tude et les progrĂšs des sciences naturelles, plus particuliĂšrement en ce qui concerne la Seine-InfĂ©rieure et les dĂ©partements voisins » [54]. ConstituĂ©e et dirigĂ©e par plusieurs botanistes, elle sâattache tout dâabord Ă complĂ©ter les inventaires de la flore locale, mais quelques-uns de ses membres sâintĂ©ressent Ă la faune normande. Câest tout dâabord lâentomologie qui fĂ©dĂšre le plus la recherche en zoologie Ă Rouen, car cette discipline permet, Ă moindres frais, dâacquĂ©rir de trĂšs nombreux spĂ©cimens. Dans ce domaine, les travaux deviennent plus efficaces grĂące Ă la constitution de comitĂ©s mis en place en 1874 [55]. Les recherches sont alors rĂ©parties par ordre zoologique. PrĂ©sidĂ© initialement par Le Bouteiller, il regroupe pour lâĂ©tude des colĂ©optĂšres, entre autres, Jules Bourgeois, Henri Gadeau de Kerville, Albert Gascard ou encore ses plus anciens spĂ©cialistes Simon et Ămile Mocquerys. Cette communautĂ© de scientifiques Ćuvre alors Ă complĂ©ter le travail initiĂ© par cette famille et complĂšte lâouvrage ColĂ©optĂšres de la Seine-InfĂ©rieure [56] dâĂmile Mocquerys publiĂ© en 1857. Ă Rouen, ces deux naturalistes ont fait de nombreux Ă©mules et ont formĂ© des entomologistes reconnus comme Paul NoĂ«l [57]. Une partie de la collection Simon Mocquerys des colĂ©optĂšres du dĂ©partement est par ailleurs entrĂ©e dans la collection du MusĂ©um dâhistoire naturelle de la ville, par don en 1873 [58], puis par achat en avril 1879 [59]. Un autre comitĂ© traite uniquement de la question des lĂ©pidoptĂšres. Un des grands spĂ©cialistes de ces insectes est Georges Viret qui propose dĂšs 1874 un Catalogue des lĂ©pidoptĂšres du dĂ©partement de Seine-InfĂ©rieure [60]. Par la suite, les membres du comitĂ© ajoutent de nombreux supplĂ©ments Ă cette premiĂšre publication. Il faut noter que dans le domaine de lâentomologie, deux personnalitĂ©s de la sociĂ©tĂ© sont aussi membres de la SociĂ©tĂ© entomologique de France [61] Henri Gadeau de Kerville et Alexandre Levoiturier [62]. 24 Parmi les comitĂ©s fondĂ©s en 1874, un est consacrĂ© Ă lâornithologie. Il est prĂ©sidĂ© par Pierre-EugĂšne Lemetteil, qui est Ă cette Ă©poque le plus grand spĂ©cialiste rouennais des oiseaux. Au dĂ©but de la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ©, lâornithologie nâest pourtant pas en reste puisquâelle publie Le catalogue complet des oiseaux de la Normandie [63] de lâElbeuvien Pierre Noury dĂšs 1865. LâannĂ©e suivante, Pierre-EugĂšne Lemetteil fait publier un Catalogue raisonnĂ© des oiseaux de la Seine-InfĂ©rieure [64]. Parmi les membres de ce comitĂ©, on retrouve des entomologistes et des botanistes. On y croise ainsi Jules Bourgeois, Paul NoĂ«l, Emmanuel Blanche ou encore Henri Gadeau de Kerville. 25 Câest par ailleurs cette derniĂšre personnalitĂ© qui procĂšde au plus grand inventaire de la faune de Normandie. Dans ce domaine, seules quelques Ă©tudes ponctuelles existaient. Il nây avait en effet guĂšre que lâEssai sur lâHistoire naturelle de la Normandie [65] de Charles-Georges Chesnon datĂ© de 1834. De 1887 Ă sa mort, H. Gadeau de Kerville travaille Ă lâĂ©dification dâun grand inventaire entiĂšrement consacrĂ© Ă la faune normande. Ce travail est nĂ©cessaire pour lui, car les travaux zoologiques sur les espĂšces que lâon peut observer en Normandie sont lacunaires. Il entreprend cette Ćuvre tout dâabord en faisant publier un premier fascicule au second semestre de lâannĂ©e 1887 dans les Bulletins de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen entiĂšrement consacrĂ© aux mammifĂšres [66]. Le second fascicule regroupe les oiseaux carnivores, omnivores, insectivores et granivores au 1er semestre 1889. Le troisiĂšme fascicule, paru au second semestre 1891 , propose de clĂŽturer lâĂ©tude par lâinventaire des pigeons, gallinacĂ©s, Ă©chassiers et palmipĂšdes. Enfin, le quatriĂšme fascicule est entiĂšrement consacrĂ© aux reptiles, batraciens et poissons et voit le jour au second semestre 1896. Au final, seule sa partie sur les vertĂ©brĂ©s est parue. Perceptions animales Ă©pizooties, protection et acclimatation ĂPIZOOTIES 26 Toutefois, les naturalistes professionnels et amateurs ne sont pas les seuls acteurs de la recherche zoologique Ă Rouen au XIXe siĂšcle. Les sociĂ©tĂ©s agricoles ont contribuĂ© de mĂȘme Ă faire Ă©voluer les connaissances sur cette question, nĂ©anmoins souvent sous un rapport Ă©conomie ou technique. Dans les annĂ©es 1820, la sociĂ©tĂ© centrale dâagriculture de Seine-InfĂ©rieure publie essentiellement des travaux sur lâespĂšce bovine, afin dâamĂ©liorer la rentabilitĂ© agricole, mais aussi de façon gĂ©nĂ©rale sur les animaux des fermes. Elle fournit entre autres de nombreuses instructions sur les maladies qui les frappent, sur les meilleures conditions Ă observer dans la construction des Ă©curies, des bergeries et des Ă©tables ; sur la nourriture et lâengraissement, sur le choix des aliments » [67]. Dans les annĂ©es 1830, câest lâoviculture qui mobilise singuliĂšrement les membres de la sociĂ©tĂ©, mais aussi la sĂ©riculture, pour ses relations avec lâindustrie locale. AprĂšs les bovins et les ovins, les chevaux attirent lâattention des vĂ©tĂ©rinaires locaux qui multiplient les publications sur la question. Au milieu du siĂšcle, les grands dĂ©bats portent sur la question de la destruction des hannetons [68]. Ă la fin du siĂšcle, la sociĂ©tĂ© participe Ă la lutte contre les Ă©pidĂ©mies, en publiant, entre autres, les rapports du service des Ă©pizooties. Des Ă©tudes sont menĂ©es sur les maladies prĂ©sentes en Seine-infĂ©rieure la morve, le farcin, la rage, la fiĂšvre aphteuse, la pĂ©ripneumonie, le charbon et la tuberculose bovine [69]. La sociĂ©tĂ© prodigue des conseils et propose des mesures de police Ă la PrĂ©fecture pour lutter contre la propagation des maladies. 27 ParallĂšlement, dans les annĂ©es 1850, quelques vĂ©tĂ©rinaires de la Seine-InfĂ©rieure dĂ©cident de fonder la SociĂ©tĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de Seine-InfĂ©rieure pour diffuser les connaissances, la lutte contre les Ă©pizooties et les pratiques propres Ă leur profession. DĂšs ses dĂ©buts, la compagnie regroupe les 25 vĂ©tĂ©rinaires du dĂ©partement [70], mais elle nâest créée officiellement quâen 1852 [71] . Le but de la sociĂ©tĂ© est de resserrer les liens de confraternitĂ©, [de] dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de la profession, [ou encore de] v[enir] en aide Ă la dĂ©tresse immĂ©ritĂ©e de certains de ses membres » [72]. DĂšs le dĂ©but, elle sâest surtout attachĂ©e Ă lâĂ©radication des Ă©pidĂ©mies. Dans les annĂ©es 1870, elle renforce cette mission pour Ă©viter la propagation aux humains. En 1872 [73], elle se prĂ©occupe, entre autres, de la propagation du typhus et crĂ©e le service des Ă©pizooties [74]. Elle organise Ă©galement des concours pour favoriser la recherche dans le domaine de la mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire [75]. PROTECTION 28 Mais avec lâĂ©mergence de la bactĂ©riologie, lâanimal est de plus en plus perçu comme un pĂ©ril potentiel pour lâhomme. LâidĂ©e de protĂ©ger les animaux peut ainsi difficilement Ă©merger du milieu scientifique ou des sociĂ©tĂ©s professionnelles agricoles ou vĂ©tĂ©rinaires. Câest dâailleurs dâautres catĂ©gories socioprofessionnelles qui sâemparent de cette question. Ă Rouen, une sociĂ©tĂ© de protection animale voit pourtant le jour le 30 novembre 1884 [76]. Sous le nom de SociĂ©tĂ© protectrice des animaux groupe rouennais, elle se greffe sur le projet lancĂ© Ă Paris par la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux fondĂ©e en 1845, initialement pour veiller aux bons soins des chevaux [77]. 29 En Ă©tudiant cette sociĂ©tĂ©, il est remarquable de ne retrouver aucune personnalitĂ© issue des sciences naturelles de la ville au sein de son Bureau, voire parmi la liste de ses membres. Les fondateurs sont bien plus issus du commerce ou de lâindustrie. En 1884 [78], son prĂ©sident est Paul Drouet, un commerçant et plieur de Rouenneries. Absent des autres sociĂ©tĂ©s savantes et Ă©tranger au monde agricole, lâimplication de ce personnage dans ce projet peut faire penser Ă une personne sensible au bien-ĂȘtre animal. Dans ses statuts, la sociĂ©tĂ© indique quâelle a pour but avant tout de participer Ă lâamĂ©lioration, par tous les moyens possibles, du sort des animaux, principalement des animaux domestiques, les plus utiles auxiliaires de lâhomme » [79]. La lecture de ses bulletins, publiĂ©s Ă partir de 1888, indique que lâanimal qui mĂ©rite le plus de soin est le cheval. Pour inciter au bon comportement des citoyens, cette structure a recours Ă plusieurs actions. La premiĂšre touche les commerçants qui utilisent les voitures Ă chevaux pour lâacheminement de leur marchandise. La sociĂ©tĂ© souhaite inciter un meilleur comportement des personnes travaillant directement avec les animaux par le biais de la distribution de prix et par la diffusion dâidĂ©es ciblĂ©es. TrĂšs vite, la sociĂ©tĂ© a Ă©galement compris lâimportance de sâintĂ©resser Ă la vulgarisation scientifique et a cherchĂ© Ă tenir un discours moralisateur auprĂšs des plus jeunes en organisant chaque annĂ©e un grand concours auprĂšs des instituteurs du dĂ©partement chargĂ©s de diffuser des informations relatives Ă la protection des nids et Ă la destruction des nuisibles. Outre la prĂ©vention, la sociĂ©tĂ© a tout de mĂȘme le pouvoir, de façon indirecte, de faire exercer la loi Grammont du 2 juillet 1850. Ă la fin du siĂšcle, la sociĂ©tĂ© affirme quâelle souhaite avant tout porter sa protection sur les animaux qui par leur caractĂšre, leur intelligence, leurs fonctions, prĂȘtent leur appui Ă lâhomme dans sa lutte pour la vie » [80]. La liste comprend dĂ©sormais le cheval, le chien et les petits oiseaux. Il faut noter que les chats ne font pas partie de la liste, car ils ne sont pas considĂ©rĂ©s comme travailleurs. 30 Lâabsence des personnalitĂ©s les plus importantes des sciences naturelles de la ville aux travaux de la sociĂ©tĂ© est notable. Elle tĂ©moigne dâune divergence de buts et dâintĂ©rĂȘts entre les naturalistes et les membres de cette compagnie. Pour les scientifiques, les animaux sont avant tout des sujets dâĂ©tude dont il faut se dĂ©tacher pour pouvoir Ă©tudier plus amplement leur anatomie, leur physiologie, voire leur comportement. 31 En 1911 , une nouvelle sociĂ©tĂ© protectrice gĂ©nĂ©raliste voit le jour dans les environs de Rouen la SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux [81] . Cette sociĂ©tĂ© est cependant plus pratique que moralisatrice. Il est intĂ©ressant de relever que dans les annĂ©es 1910, les sociĂ©tĂ©s protectrices se spĂ©cialisent en fonction des espĂšces. Câest la sympathie accordĂ©e aux chiens qui provoque la crĂ©ation de plusieurs groupements spĂ©cialisĂ©s, dont la crĂ©ation dâun Club normand du chien pratique en 1912, qui sâintĂ©resse surtout au ratier, un alliĂ© de lâhygiĂšne publique. LâAnnuaire de Rouen signale de mĂȘme en 1913 lâexistence de la SociĂ©tĂ© canine de Normandie [82]. LâidĂ©e de protĂ©ger la diversitĂ© animale est encore trĂšs loin dâĂȘtre admise. Elle a cependant Ă©mergĂ© lentement par les questions affĂ©rentes Ă lâacclimatation. ACCLIMATATION 32 Contrairement Ă Paris, oĂč les initiatives se dĂ©veloppent depuis la RĂ©volution française, lâacclimatation Ă Rouen au XIXe siĂšcle relĂšve du domaine privĂ©. Les petites annonces de la presse locale du dĂ©but du siĂšcle laissent percevoir les animaux les plus prĂ©cieux pour les Rouennais. Si les annonces de chiens perdus sont courantes depuis les origines de la presse rouennaise, celles relatives aux perroquets Ă©garĂ©s, voire volĂ©s, se multiplient Ă partir des annĂ©es 1810 [83]. Toutefois, faute de sources, il est difficile de connaĂźtre ainsi les espĂšces vivantes acclimatĂ©es Ă Rouen. Les donations au MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen nous informent de lâexistence de quelques singes ou de perroquets, mais les animaux dĂ©cĂšdent bien souvent prĂ©cocement. La question dâacquĂ©rir des collections publiques vivantes et la crĂ©ation dâun jardin zoologique Ă©mergent en 1881 [84]. Ce projet intĂšgre un plan de rĂ©novation du Jardin des Plantes de la ville. Le but serait de faire de celui-ci un lieu de rĂ©crĂ©ation instructive par excellence, une promenade attrayante pour toute [la] population » [85]. 33 Le 16 juin 1882 [86], le conseil municipal rejette dĂ©finitivement le projet, aprĂšs une enquĂȘte poussĂ©e auprĂšs des autres villes françaises qui possĂšdent sur leur territoire ce type dâinstitution. Dans les autres citĂ©s françaises, outre la mĂ©nagerie nationale, les jardins zoologiques sont privĂ©s. La municipalitĂ© rouennaise a ainsi estimĂ© quâelle nâavait pas Ă subventionner un tel projet privĂ© sur un terrain communal. Le projet est donc abandonnĂ©, dans lâattente de lâinitiative dâun entrepreneur particulier. Il faut attendre une quarantaine dâannĂ©es pour quâun parc animalier voit le jour dans la rĂ©gion rouennaise. Ce projet se concrĂ©tise Ă ClĂšres en 1919 par le travail et les libĂ©ralitĂ©s dâun riche ornithologue passionnĂ©, Jean Delacour. 34 Cet ornithologiste distinguĂ© a vu le jour le 26 septembre 1890 Ă Paris [87]. Il grandit dans la propriĂ©tĂ© familiale de Villers-Bretonneaux dans la Somme. Enfant, il se passionne pour lâobservation de la nature et prĂ©cise Ă ce propos lors de son entrĂ©e Ă lâAcadĂ©mie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen le 30 novembre 1934, que le goĂ»t des choses de la nature, innĂ© chez [lui], sâ[es]t fait jour dĂšs lâĂąge de cinq ans, sinon plus tĂŽt » [88]. Enfant, il commence dĂ©jĂ Ă se constituer une collection dâanimaux et de plantes [89]. GrĂące Ă lâaisance financiĂšre de ses parents, riches industriels picards, J. Delacour peut sâadonner Ă sa passion [90]. Il rapporte lui-mĂȘme, quâ Ă dix ans, avec lâargent qui [lui est] donnĂ© en rĂ©compense lorsquâ[il a] Ă©tĂ© le premier de [s]a classe, il ach[Ăšte] dĂ©jĂ des oiseaux et des orchidĂ©es » [91] . Son pĂšre demande ainsi Ă son jardinier de lui concevoir un petit jardin avec des plantes exotiques et des jets dâeau [92]. Ă lâĂąge de 15 ans, il possĂšde plusieurs serres de plantes exotiques, ainsi que des voliĂšres [93]. AprĂšs lâobtention de son baccalaurĂ©at, il suit Ă la Sorbonne les cours de zoologie, mais perd son pĂšre Ă cette Ă©poque. Celui-ci lui lĂšgue une fortune qui le met Ă lâabri des besoins jusquâĂ la fin de ses jours [94]. Avant 1914, la propriĂ©tĂ© possĂšde dĂ©jĂ de grandes collections botaniques et zoologiques, mais pendant la guerre, Foch puis Weygand y installent un poste de commandement. La derniĂšre offensive allemande dĂ©truit dĂ©finitivement le chĂąteau de ses parents au mois dâavril 1918 [95]. Le jeune zoologiste songe alors immĂ©diatement Ă reconstituer ses serres et ses collections animaliĂšres. En 1919, rendant visite Ă son ami le naturaliste EugĂšne Boullet Ă©tabli Ă Canteleu, il dĂ©couvre la grande propriĂ©tĂ© du chĂąteau de ClĂšres et lâacquiert auprĂšs de la duchesse de Choiseul-Praslin [96]. 35 Ă son arrivĂ©e, J. Delacour dĂ©cide de le remanier et de rĂ©nover les bĂątisses du chĂąteau. Il fait rectifier des dĂ©tails architecturaux dĂ©naturĂ©s par des restaurations antĂ©rieures malheureuses [97]. Sont aussi conçus en mĂȘme temps les jardins, les clĂŽtures et les voliĂšres [98]. Il souhaite cependant conserver lâallure anglaise du parc qui lâa sĂ©duit lors de son achat et fait ainsi appel Ă lâarchitecte britannique Henry Avray Tipping [99]. Afin dâalimenter ses collections, J. Delacour constitue un vaste rĂ©seau scientifique, comprenant des correspondants dans les pays les plus reculĂ©s .... Il entretient avec eux, comme avec les zoos de Londres, Berlin, Paris et New-York dont il devient le pourvoyeur n[umĂ©ro un] en oiseaux, une formidable correspondance » [100]. De cette façon, en 1926, il reçoit des gibbons de la part du gouverneur de Cochinchine, Cognacq, alors que son parc contient seulement des collections ornithologiques vivantes. Il dĂ©cide de les laisser vivre librement dans le parc, mais Ă©lisent finalement domicile sur lâĂźle du lac. Ă la suite de cette introduction inopinĂ©e de mammifĂšres dans son domaine, il amĂšne dâautres espĂšces, notamment des kangourous, des cerfs, des antilopes et des gazelles [101] . Pour des raisons dâacclimatation, il nâa pu cependant introduire dâautres spĂ©cimens, car la riche herbe de la Normandie est fatale Ă beaucoup dâanimaux des steppes africaines ou asiatiques » [102]. Il a cherchĂ© aussi Ă sĂ©lectionner des espĂšces qui ne soient pas nuisibles pour les arbres. ParallĂšlement Ă ces modes dâacquisition, J. Delacour conduit lui-mĂȘme des missions scientifiques, non seulement pour Ă©tudier la faune et la flore exotique, mais aussi pour enrichir ses propres collections. En dix ans, il participe Ă huit voyages dâĂ©tudes qui le conduisent essentiellement en AmĂ©rique centrale et en Asie [103]. 36 Le rapport des Rouennais aux animaux au cours du XIXe siĂšcle semble ainsi partagĂ© entre fascination et mĂ©fiance. Les animaux sont avant tout un bien Ă©conomique qui doit ĂȘtre le plus rentable possible. Lâexemple de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux groupe rouennais est saisissant Ă ce propos. Il faut prendre soin des animaux, car, bien portant, ils produisent plus et coĂ»tent moins cher. Pour les scientifiques, ils sont de mĂȘme du matĂ©riel de laboratoire et sont des sujets dâĂ©tude qui permettent de mieux positionner lâhomme dans la classification du vivant. Le siĂšcle est aussi celui de la mise en commun des connaissances relevant des sciences naturelles au sein de sociĂ©tĂ©s savantes spĂ©cialisĂ©es. Les inventaires du vivant et du minĂ©ral ne sont plus dĂ©sormais menĂ©s solitairement, mais structurĂ©s et mutualisĂ©s au sein de comitĂ©s de naturalistes. Ă la fin du siĂšcle, une vĂ©ritable dĂ©fiance Ă lâĂ©gard des animaux se renforce, car ils sont vecteurs dâĂ©pidĂ©mies. Les animaux deviennent Ă©galement de vĂ©ritables allĂ©gories des colonies [104]. Ils montrent la richesse des conquĂȘtes françaises et parfois leurs dangerositĂ©s. Le changement de perception des humains sur les animaux Ă Rouen sâopĂšre dans les annĂ©es 1860 avec lâintroduction du darwinisme, tout dâabord dans le milieu naturaliste, puis au sein des musĂ©ums et des programmes scolaires. La citĂ© normande a eu, par ailleurs, la spĂ©cificitĂ© dâavoir eu parmi ses naturalistes certains des premiers dĂ©fenseurs de la thĂ©orie de lâĂ©volution Georges Pennetier et Georges Pouchet [105], paradigme essentiel de lâincorporation de lâhomme Ă la nature. Mais la question de lâĂ©volution des espĂšces ne dĂ©coule pas des contacts accrus des hommes avec les animaux Ă Rouen au XIXe siĂšcle, mais de dĂ©bats, scientifiques et philosophiques, menĂ©s depuis le siĂšcle prĂ©cĂ©dent Ă une Ă©chelle internationale. Les naturalistes ne sâemparent pas par ailleurs de la question du bien-ĂȘtre animal. Cependant, par la volontĂ© dâacclimater les espĂšces, celle de la conservation sâest posĂ©e. Notes [*] ANR/DFG Biolographes â FMSH ; GRHis EA3831 . [1] Pascal Duris et Gabriel Gohau, Histoire des sciences de la vie [1997], Belin, 2011 . [2] Pascal Jacob, Le cirque, du théùtre Ă©questre aux arts de la piste, Larousse, 2002. [3] Ăric Baratay et Ălisabeth Hardouin-Fugier, Zoos. Histoire des jardins zoologiques en Occident XVIe â XIXe siĂšcles, La DĂ©couverte, 1998 et Nigel Rothfels, Savages and beasts, The Birth of Modern Zoo, Baltimore and London, John Hopkins University Press, 2002. [4] Ă partir des annĂ©es 1740, avec les travaux de Charles Bonnet Jean-Loup dâHondt, Histoire de la zoologie, Ellipses, 2006, p. 59. [5] Surtout Ă partir de la crĂ©ation du MusĂ©um national dâhistoire naturelle de Paris et sa volontĂ© dâĂ©tendre et de structurer lâenseignement et la pratique de lâhistoire naturelle. Voir Claude Blanckaert, Claudine Cohen, Pietro Corsi et Jean-Louis Fischer sous la direction de, Le MusĂ©um au premier siĂšcle de son histoire, MusĂ©um national dâhistoire naturelle, 1997. [6] Jacob Bates est le premier Ă utiliser la piste circulaire pour les exercices Ă©questres et Philip Astley fixe le diamĂštre idĂ©al de la piste Ă 13 mĂštres. Voir Pascal Jacob, Le cirque, op. cit., p. 28. Philip Astley est prĂ©sent Ă Rouen le 26 novembre 1785. Voir Christian Oger, Antonio Franconi dans la vie et les spectacles Ă Rouen 1776-1799, Ăditions Cirques, 1958, p. 13. [7] Annonces, affiches et avis divers de la Haute et Basse-Normandie, 41e feuille hebdomadaire du 23 octobre 1778, p. 163. [8] Pascal Jacob, Le cirque, op. cit., p. 51 . [9] Les spectacles des Franconi sont trĂšs rapidement copiĂ©s car en octobre 1810, lâĂ©cuyer Grenier exhibe au manĂšge de la rue Duguay-Trouin Ă©galement un cerf dressĂ©. Voir Journal de Rouen, 21 octobre 1810, no 294, p. 4. [10] Journal de Rouen, 26 septembre 1813, no 269, p. 4. [11] Journal de Rouen, 10 septembre 1811 , no 253, p. 4. [12] Journal de Rouen, 7 octobre 1811 , no 280, p. 4. [13] Voir LâHistoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, avec la description du Cabinet du Roi de Georges-Louis, Leclerc de Buffon, comprenant de nombreuses visites dans diffĂ©rentes foires ou encore les notes personnelles et notes de cours de Pouchet conservĂ©es aux Archives du MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen dĂ©sormais AMHNR, FAP 6 â 13. [14] Laura Duprey, LâidĂ©e de chaĂźne des ĂȘtres de Leibniz Ă Charles Bonnet », Dix-huitiĂšme siĂšcle, no 43, 2011 /1 , p. 617 Ă 637. [15] Le Constitutionnel, 17 mars 1817, no 76, p. 4. [16] Selon le Journal de Rouen, il se produit au Théùtre des Arts les 19 et 21 octobre et le 11 novembre, ainsi quâau Théùtre-Français le 23 octobre. Il est visible dans la maison du port sur le quai des HuĂźtres du 16 au 22 novembre Journal de Rouen, 16 novembre 1832, no 321 , p. 4. [17] Munito est citĂ© dans les notes de Pouchet pour illustrer la question de lâintelligence animale AMHNR, FAP 1303, Lâintelligence animale ». [18] Christian Lepel-Cointet, Lâassiette de Baucher recherche iconographique sur la sĂ©rie dâassiettes dite du cirque Franconi », Les Dossiers de la faĂŻence fine, no 28, avril 2010. [19] Journal de Rouen, 18 septembre 1836, no 262, p. 3. [20] Pour plus de renseignements Maryline Cantor, Pouchet savant et vulgarisateur musĂ©e et fĂ©conditĂ©, Nice, ZâĂditions, 1994. [21] AMHNR, FAP 327, carton Insectes notes diverses ». [22] Journal de Rouen, 30 septembre 1830, no 273, p. 3. [23] AMHNR, catalogue dâentrĂ©e, 1902-1922, 14 juin 1910. [24] Journal de Rouen, 26 octobre 1825, no 299, p. 3. [25] Journal de Rouen, 17 octobre 1823, no 288, p. 4. [26] Robert Bogdan, Freak Show Presenting Human Oddities for Amusement and Profit, Chicago, University of Chicago, 1988. [27] Journal de Rouen, 30 octobre 1825, no 303, p. 3. [28] Voir, en 1825, une mĂ©nagerie qui prĂ©sente le vĂ©ritable Jocko ou lâHomme des Bois » Journal de Rouen, 26 octobre 1825, no 299, p. 3. [29] Georges-Louis Leclerc de Buffon, LâHistoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, avec la description du Cabinet du Roi, Imprimerie du roi, 1789, supplĂ©ment, t. VII, p. 39. [30] Dans le Journal de Rouen, elle est annoncĂ©e en 1873, 1875, 1877, 1901 ou encore 1903. Elle voit successivement Ă Rouen la mĂ©nagerie de Jean-Baptiste, dâAdrien, puis de Gilbert PĂ©zon. [31] Le nĂ©gociant en cotonnades Georges Vanier, Ă©galement Ă©rudit local, a laissĂ© un tĂ©moignage intĂ©ressant sur la foire. Il Ă©voque ainsi le théùtre Corvi, la mĂ©nagerie Lorraine, avec la dompteuse ZĂ©lie et Fr. Bidel. Voir Georges Vanier, La vie rouennaise Ă la fin du XIXe siĂšcle. Souvenirs dâenfance et de jeunesse », Bulletin de la SociĂ©tĂ© libre dâĂ©mulation de la Seine-Maritime, 1982, p. 2. [32] Pour toutes les acquisitions AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902 et 1902-1922. [33] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1902-1922, fin de lâannĂ©e 1917, p. 136. [34] Lâinauguration parisienne a eu lieu le 3 avril 1904 ; voir Albert Rancy, Un lion parmi les lions ou la vie aventureuse et passionnĂ©e du dompteur Bidel, Courbevoie, Ăditions Albert Rancy, 1967, p. 297. [35] BibliothĂšque municipale de Rouen, fonds documentaire sur la foire Saint-Romain, affiche publicitaire de la mĂ©nagerie Bidel pour la foire Saint-Romain de 1906. [36] Ibidem. [37] Albert Rancy, Un lion parmi les lions, op. cit., p. 302. [38] Archives dĂ©partementales de la Seine-Maritime ADSM, 4 T 228, MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen », dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Rouen du 14 juin 1873. [39] En 1840, le programme est le suivant zoologie archĂ©ologique, historique des animaux, anatomie physiologique, philosophie zoologique, dĂ©sordres en zoologie, zooclassie, dĂ©nominations et utilitĂ© des collections AMHNR, FAP 7, manuscrits, discours et notes diverses. [40] Ibidem, p. viii. [41] Journal de Rouen, 4 janvier 1840, no 4, p. 3. [42] AMHNR, FAP 1303, carton MammifĂšres, gĂ©nĂ©ralitĂ©s », note de FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet pour la confĂ©rence du Cercle rouennais de la Ligue de lâenseignement, 1870. [43] Georges Pennetier, Ornithologie de la Seine-InfĂ©rieure », Actes du MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen, fascicule VII, Rouen, Lecerf, 1898. [44] Il publie, entre autres, Lâhomme tertiaire », SociĂ©tĂ© des amis des sciences naturelles de Rouen, 8e annĂ©e, 1872, 2e sem., p. 53-73. [45] Les dĂ©bats ont lieu au sein de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen dĂšs 1865. Plusieurs mĂ©moires retranscrivent les propos tenus lors des sĂ©ances, dont Georges Pennetier, MutabilitĂ© des formes organiques » lue au cours de la sĂ©ance du 7 juin 1866 et publiĂ©e De la mutabilitĂ© des formes organiques, Masson, 1866. [46] BĂ©nĂ©dicte Percheron, Les sciences naturelles Ă Rouen au XIXe siĂšcle musĂ©ographie, vulgarisation et rĂ©seaux scientifiques 1789-1923, doctorat dâhistoire sous la direction de Yannick Marec, UniversitĂ© de Rouen, 2014, partie II, chapitre 2. [47] Georges Pennetier, Notice sur le Demodex folliculorum caninus et la gale folliculaire, Rouen, L. Deshays, 1872. [48] Georges Pennetier, Les oiseaux de la ferme », Journal de lâagriculture, Librairie de lâagriculture, 1869, p. 834-838. [49] Georges Pennetier, Histoire naturelle agricole du gros et petit bĂ©tail, zootechnie gĂ©nĂ©rale, produits du bĂ©tail, zootechnie descriptive, parasites et maladies, lĂ©gislation et police sanitaire, Baudry, 1893. [50] AMHNR, PEN 18, lettre de Georges Pennetier Ă Ferdinand Corvi, 26 novembre 1901 . [51] Pour le rĂ©cit de la mort de lâanimal, voir LâĂlĂ©phant du MusĂ©um dâhistoire naturelle de Rouen », Journal de Rouen, 21 janvier 1914, no 21 , p. 2. [52] FondĂ©e le 21 janvier 1865 Statuts et rĂšglement de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 1 et ADSM, 4 T 25, dossier sur la sociĂ©tĂ©. [53] FĂ©lix-FrĂ©dĂ©ric, HĂ©bert, Compte-rendu des travaux de la sociĂ©tĂ© pendant lâannĂ©e 1865 », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 15. [54] Statuts et rĂšglement de la SociĂ©tĂ© des Amis des Sciences naturelles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 1 et ADSM, 4 T 25, dossier sur la sociĂ©tĂ©. [55] La constitution des comitĂ©s a Ă©tĂ© Ă©tablie grĂące au dĂ©pouillement des Bulletins de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, Deshays, 1866 Ă 1923. [56] Ămile Mocquerys, ĂnumĂ©ration des insectes colĂ©optĂšres observĂ©s jusquâalors dans le dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, Caen, Hardel, 1857. [57] AMHNR, PEN 29, dossier consacrĂ© Ă Paul NoĂ«l. [58] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902, no 2, don du 28 juin 1873, p. 127. [59] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902, no 1316-1395, achat de 80 boĂźtes dâinsectes ayant appartenu Ă S. Mocquerys, avril 1879, p. 198. [60] Georges Viret, Catalogue des lĂ©pidoptĂšres du dĂ©partement de Seine-InfĂ©rieure, 1re partie rhopalocĂšres, Rouen, L. Deshays, 1874. [61] BNF, 4 NF 95, portraits de membres de la SociĂ©tĂ© entomologique de France. [62] Cet Elbeuvien a Ă©crit en 1866 un article intitulĂ© Insectes des laines », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, 1866, Rouen, Boissel, 1867, p. 289-291 . [63] Pierre Noury, Le catalogue complet des oiseaux de la Normandie », SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles, 1865, Rouen, Boissel, 1866. [64] Pierre-EugĂšne Lemetteil, Catalogue raisonnĂ© des oiseaux de la Seine-InfĂ©rieure », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, 1866, Rouen, Boissel, 1867. [65] Charles-Georges Chesnon, Essai sur lâHistoire naturelle de la Normandie, Bayeux, Groult, 1834. [66] Henri Gadeau de Kerville, Faune de la Normandie, I, MammifĂšres, BailliĂšre, 1888. [67] Charles Darcel, Coup dâĆil rĂ©trospectif sur les travaux de la SociĂ©tĂ© centrale dâagriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure depuis son Ă©tablissement en 1819, Rouen, A. PĂ©ron, 1849, p. 7. [68] Comme P. Allain, Observations sur la prĂ©sence des hannetons, leur reproduction et les circonstances pouvant favoriser ou empĂȘcher leur dĂ©veloppement », Extrait des travaux de la SociĂ©tĂ© centrale dâagriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, t. XXV, annĂ©es 1868-1869, Rouen, Boissel, 1870. Voir Ă©galement les nombreux rapports sur les nuisibles ADSM, 28 J 31 , Ă©tudes adressĂ©es Ă la SociĂ©tĂ© sur les campagnols et les hannetons, 1844-1889. [69] J. Philippe, Rapport sur le service des Ă©pizooties dans le dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure en 1889 », Extrait des travaux de la SociĂ©tĂ© centrale dâagriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, annĂ©e 1890, Rouen, Deshays, 1891 . [70] ADSM, 39 J 4, SociĂ©tĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de la Seine-InfĂ©rieure et de lâEure », discours dâAlbert Richart aux 80 ans de la SociĂ©tĂ©, 6 novembre 1932, p. 4. Voir Ă©galement Journal de Rouen, 8 novembre 1932, no 313, p. 2. [71] Idem. [72] Journal de Rouen, 8 novembre 1932, no 313, p. 2. [73] Les rĂ©sultats du rapport ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s au cours de la sĂ©ance de la sociĂ©tĂ© du 27 octobre 1872 Journal de Rouen, 31 octobre 1872, no 305, p. 2. [74] La crĂ©ation de ce service est abordĂ©e au cours de cette mĂȘme sĂ©ance. [75] Par exemple Concours. SociĂ©tĂ© vĂ©tĂ©rinaire de la Seine-InfĂ©rieure et de lâEure », Recueil de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire, vol. 50, Asselin, 1873, p. 560. [76] Copie de lâarrĂȘtĂ© Bulletin de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux reconnue dâutilitĂ© publique, cercle rouennais, no 1 , 1er semestre 1888, Rouen, Lecerf, 1888, p. 7-12. Elle est reconnue dâutilitĂ© publique Ă la suite de lâarrĂȘtĂ© municipal du 31 janvier 1885. [77] Georges Fleury, La belle histoire de la SPA de 1845 Ă nos jours, Grasset, 2000. [78] La constitution du bureau et la liste des membres sont tirĂ©es des Bulletins du Cercle rouennais de protection des animaux, parution entre 1888 et 1908 BibliothĂšque municipale de Rouen, Nm 1025. [79] Ibidem, p. 7. [80] CinquiĂšme bulletin du cercle rouennais de protection des animaux, Rouen, Benderitter, 1896, p. 10. [81] BibliothĂšque municipale de Rouen dĂ©sormais BmR, AZ, fonds documentaire sur la SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux, R. Hacqueville, La SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux », LibertĂ©-Dimanche, 19 avril 1953. [82] Almanach de Rouen et des dĂ©partements de la Seine-InfĂ©rieure et de lâEure, Rouen, PĂ©ron, 1913. [83] DâaprĂšs le dĂ©pouillement du Journal de Rouen. [84] ProcĂšs-verbaux des sĂ©ances du Conseil municipal, Rouen, Julien Lecerf, 1881 , sĂ©ance du 5 dĂ©cembre 1881 , p. 504. [85] Ibidem. [86] Ibidem, sĂ©ance du 16 juin 1882, p. 358. [87] BmR, 92 N, dossier Jean Delacour, Les oiseaux nâeurent jamais dâami plus fervent que Jean Delacour... », LibertĂ© Dimanche, 17 novembre 1985. [88] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception Ă lâAcadĂ©mie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen, 30 novembre 1934, p. 2. [89] Ibidem, p. 3. [90] BmR, 92 N, dossier Jean Delacour, Albert PĂ©cy, Foch lui avait dit Delacour, aprĂšs ma mort, je voudrais ĂȘtre un oiseau pour vivre dans vos cages »», Point de vue Images du monde, no 115, 17 aoĂ»t 1950, p. 14. [91] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception..., op. cit., p. 4. [92] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 14. [93] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception... [94] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 15. [95] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception... [96] BmR, 92 N, Les oiseaux nâeurent jamais... », op. cit. [97] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit, p. 15. [98] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception..., op. cit., p. 4. [99] Il voit le jour en 1855 Ă Avray prĂšs de Versailles et dĂ©cĂšde en 1933 Ă Harefield en Angleterre. Informations biographiques Helena Gerrish, The life of H. Avray Tipping », Bulletin of the Welsh historic gardens trust, no 53, 2008-2009, p. 6-7. [100] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 15. NĂ©anmoins, celle-ci a entiĂšrement brĂ»lĂ© en 1939, alors quâil est en expedition ». [101] Ibidem. [102] Jean Delacour et Alain Hennache, Les mĂ©moires dâun ornithologiste, ClĂšres, MusĂ©um national dâhistoire naturelle, 2001 , p. 41 . [103] Ibidem. [104] Ăric Baratay et Ălisabeth Hardouin-Fugier, Zoos. Histoire des jardins zoologiques, op. cit., p. 149-156. [105] Voir Yvette Conry, LâIntroduction du darwinisme en France au XIXe siĂšcle, J. Vrin, 1974 et BĂ©nĂ©dicte Percheron, Les sciences naturelles, op. cit.
Cettevidéo décrit une femme sur un éléphant
SociĂ©tĂ© En un mois, trois Ă©lĂ©phants dâAsie, une espĂšce menacĂ©e, ont succombĂ©. Ils ne sont dĂ©sormais plus que cinq au sein de lâĂ©tablissement. Trois des huit Ă©lĂ©phants d'Aise du zoo de Zurich sont morts. © FABRICE COFFRINI / AFP Silencieux et invisible Ă l'Ćil nu, il a terrassĂ© trois Ă©lĂ©phants d'Asie â une espĂšce en danger â du zoo de Zurich en un mois. Ce redoutable tueur qu'est le virus de l'herpĂšs a laissĂ© les scientifiques impuissants. Il ne reste plus que cinq des huit Ă©lĂ©phants d'Asie qui peuplent les 11 000 m2 qui leur sont dĂ©diĂ©s dans le zoo surplombant la plus grande ville suisse. C'est un peu triste, d'autant plus qu'ici, Ă Zurich, les Ă©lĂ©phants ont assez de place », a indiquĂ© Ă l'Agence France-Presse Mauro MĂŒller, 29 ans, habituĂ© du parc jeune Umesh, 2 ans, fut le premier Ă ne pas avoir rĂ©ussi Ă tromper le virus de l'herpĂšs fin juin. Suivi quelques jours aprĂšs par sa sĆur Omysha, 8 ans, puis par une jeune Ă©lĂ©phante de 5 ans, Ruwani, d'un second troupeau matriarcal sans contact avec les deux premiers. Tous ont Ă©tĂ© emportĂ©s de façon foudroyante par ce virus qui dĂ©clenche une hĂ©morragie interne et une dĂ©faillance des captivitĂ©, ce virus est la principale cause de dĂ©cĂšs des Ă©lĂ©phants ĂągĂ©s de deux Ă huit ans. Cela arrive aussi dans la nature mais il est plus difficile Ă dĂ©tecter », car les animaux sont moins surveillĂ©s, a expliquĂ© Ă l'Agence France-Presse Pascal Marty, conservateur du zoo de Zurich. Le virus de l'herpĂšs est prĂ©sent Ă l'Ă©tat latent chez presque tous les Ă©lĂ©phants, tant en libertĂ© qu'en captivitĂ©. Il ne devient dangereux que lorsqu'il se multiplie fortement dans l'organisme. Les scientifiques ignorent encore en grande partie ce qui provoque chez certains cette poussĂ©e virale mortelle. Nous ne savons toujours pas pourquoi et quand cela se produit », a indiquĂ© Pascal Marty, plein de tristesse. Nous sommes impuissants face au virus »Les cinq puissants pachydermes encore en vie â tous adultes â ont pu eux passer quelques heures auprĂšs des dĂ©pouilles de leurs jeunes compagnons. Nous leur laissons le temps, comme pour dire adieu. Ils comprennent que l'animal n'est plus en vie, ils les touchent avec la trompe », a racontĂ© ce spĂ©cialiste en comportement animalier. Moins d'une semaine aprĂšs le troisiĂšme dĂ©cĂšs, ils vaquent dĂ©sormais avec nonchalance Ă leurs occupations, entre baignade et recherche de nourriture, glissant leurs trompes dans des trous oĂč des carottes et de l'herbe sĂšche sont glissĂ©es de façon alĂ©atoire par un programme informatique pour les forcer Ă marcher comme Ă l'Ă©tat en 2014, le nouvel enclos leur offre six fois plus de place que le prĂ©cĂ©dent. Mais huit ans aprĂšs l'ouverture en grande pompe de cet espace, le parc traverse des jours difficiles ». Il est particuliĂšrement frustrant de constater que nous sommes impuissants face au virus, malgrĂ© les meilleurs soins vĂ©tĂ©rinaires prodiguĂ©s par l'hĂŽpital vĂ©tĂ©rinaire universitaire de Zurich », a assurĂ© le directeur du zoo, Severin LIRE AUSSICes Ă©cologistes qui veulent la peau des hippos de Pablo EscobarIl n'existe pas de vaccin, et les traitements antiviraux n'ont que 30 % de chances de succĂšs. L'Ă©pidĂ©miologie de la maladie n'est toujours pas claire. Le virus est excrĂ©tĂ© par intermittence par les adultes, mais avec une frĂ©quence accrue pendant les pĂ©riodes de stress, ce qui est considĂ©rĂ© comme la source d'infection des jeunes » individus, a indiquĂ© Ă l'Agence France-Presse le Dr Bhaskar Choudhury, vĂ©tĂ©rinaire et membre du groupe sur les Ă©lĂ©phants d'Asie Ă l'Union internationale pour la conservation de la nature UICN. L'UICN est trĂšs prĂ©occupĂ©e par la mortalitĂ© dans le monde entier en captivitĂ© et plus encore dans la nature », a-t-il espĂšce en dangerL'Ă©lĂ©phant d'Asie, qui peut vivre jusqu'Ă 50-60 ans, est inscrit sur la liste rouge des espĂšces en danger de l'UICN. Il en resterait environ 50 000 Ă l'Ă©tat sauvage. La dĂ©forestation, l'expansion urbaine et le dĂ©veloppement des surfaces agricoles les privent de leur habitat naturel. Le braconnage et le commerce illĂ©gal de l'ivoire menacent Ă©galement les troupeaux. Les populations sont en dĂ©clin presque LIRE AUSSIAu zoo de Beauval, les bĂ©bĂ©s pandas redonnent le sourirePour des raisons de conservation, il est trĂšs important que nous ayons des populations d'Ă©lĂ©phants d'Asie en bonne santĂ© », comme ici Ă Zurich, a relevĂ© le Dr Marty. Les Ă©lĂ©phants de zoo sont des ambassadeurs de leur espĂšce, nos partenaires pour Ă©duquer les gens sur les problĂšmes » auxquels ils font face Ă l'Ă©tat sauvage, a-t-il dit. Le virus qui a frappĂ© le parc ne change rien Ă notre objectif » de les Ă©lever, a-t-il assurĂ©. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Au zoo de Zurich, un redoutable virus dĂ©cime les Ă©lĂ©phants 4 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point.
unéléphant sur une chaise/un crocodile dans un aquarium pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques.
Un safari au Sri Lanka, pour aller voir des Ă©lĂ©phants un rĂȘve pour beaucoup, non ? CâĂ©tait en tout cas lâun des miens et je nâai pas Ă©tĂ© déçue ! CâĂ©tait mon tout premier safari et jâai vĂ©cu un vrai moment dâĂ©motion lorsque jâai pu voir ces Ă©normes pachydermes en libertĂ© pour la premiĂšre fois. Ils sont tellement majestueux ! Ces animaux dĂ©gagent une force tranquille et paisible jâai adorĂ© passer du temps Ă les admirer. Je suis allĂ©e deux fois dans le Parc national de Kaudulla qui peut sâĂ©crire aussi Kawdulla, un parc aisĂ©ment accessible depuis Polonnaruwa grande ville la plus proche, Minneriya, Sigiriya, Habarana ou Dambulla. Une fois au mois de fĂ©vrier saison humide, mais jâai eu du beau temps ! lors de mon premier voyage au Sri Lanka et une fois au mois dâaoĂ»t saison sĂšche, lorsque je suis retournĂ©e au Sri Lanka suite Ă mon coup de cĆur pour le pays quelques mois auparavant ! Et comme jây retournais avec mon mari qui nâĂ©tait pas lĂ lors du premier voyage et que notre itinĂ©raire nous conduisait dans ce coin-lĂ pour diffĂ©rentes raisons mĂ©tĂ©o Ă cette saison et variĂ©tĂ© des choses Ă faire, puisque situĂ© en plein dans le triangle culturel!⊠HĂ© bien je suis retournĂ©e Ă Kaudulla et ai Ă©tĂ© une nouvelle fois Ă©merveillĂ©e ! Je vous raconte? OĂč voir des Ă©lĂ©phants au Sri Lanka? Dans les Parcs nationaux!Minneriya national park ou Kaudulla national park ?Safari dans le Parc national de KaudullaQuelle saison pour un safari Ă Kaudulla ?Quelle est la meilleure heure pour voir les Ă©lĂ©phants ?Vous prĂ©parez votre voyage au Sri Lanka? OĂč voir des Ă©lĂ©phants au Sri Lanka? Dans les Parcs nationaux! Petit rappel prĂ©alable car je sais que tout le monde nâen a pas forcĂ©ment conscience ne faites jamais de balades Ă dos dâĂ©lĂ©phants ! Cela peut sembler tentant comme ça et lâon vous le proposera certainement au Sri Lanka ou ailleurs encore que je lâaie peu vu au Sri Lanka, les mentalitĂ©s changent peu Ă peu !. Les Ă©lĂ©phants sont dressĂ©s dans des conditions assez horribles des mĂ©thodes trĂšs violentes sont utilisĂ©es et les Ă©lĂ©phants finissent mutilĂ©s et dressĂ©s » car simplement rĂ©signĂ©s Ă leur triste sort. DĂ©cider de faire un tour Ă dos dâĂ©lĂ©phant, câest encourager ce genre de pratiques⊠Et ne vous dites pas non plus oh mais de toutes façons le mal est fait pour cet Ă©lĂ©phant lĂ , alors je peux bien monter dessus quand mĂȘme » oui, jâai dĂ©jĂ entendu ce raisonnement ! vous contribuez dans tous les cas Ă crĂ©er une demande pour ce type dâactivitĂ©s, demande que les locaux voudront satisfaire en continuant Ă dresser violemment les Ă©lĂ©phants⊠Si vous avez envie de voir des Ă©lĂ©phants et vous avez bien raison, car câest un bel animal !, allez les observer dans leur environnement naturel ! Câest plutĂŽt ce genre dâinitiative quâil faut soutenir, non ? Le Sri Lanka compte de trĂšs nombreux parcs nationaux rĂ©partis sur toute lâĂźle. Je suis pour ma part allĂ©e dans celui de Kaudulla, dont je vais vous parler, mais il y a aussi par exemple le parc dâUdawalawe dans le sud de lâĂźle, qui est trĂšs connu. On peut aussi bien sĂ»r sâinterroger sur le fait dâavoir plein de jeeps autour des Ă©lĂ©phants plusieurs heures par jour nâest ce pas gĂȘnant Ă©galement ? De mon cĂŽtĂ©, je pense que câest un bon compromis Ă condition que les voitures respectent les rĂšgles de distance, etc. DâaprĂšs ce que jâai vu, câest globalement le cas mĂȘme si certains ont des comportements limite mais ce nâest vraiment pas la majoritĂ© et il y a des contrĂŽles. Il me semble que le tourisme et les rĂ©serves sont plutĂŽt une belle chance pour sauver ces animaux de la disparition en crĂ©ant une certaine Ă©conomie autour dâeux tout en les respectant ce qui est le cas dans les parcs nationaux et non lorsque lâon grimpe dessus !, on sâassure ainsi de la prĂ©servation de lâespĂšce⊠De plus, les tarifs dâentrĂ©e semblent peut-ĂȘtre chers, mais si cela peut aider Ă conserver le parc et Ă avoir davantage de personnel qui veille au respect des rĂšgles, je suis ravie de donner cet argent ! Vous cherchez une agence pour organiser votre voyage? Je peux vous conseiller la plateforme Evaneos, qui met en relation des particuliers et des agences locales dans diffĂ©rents pays. Un super systĂšme car les agences sont rigoureusement sĂ©lectionnĂ©es et le prix payĂ© va en grande majoritĂ© Ă l'agence locale on bĂ©nĂ©ficie ainsi de l'expĂ©rience d'un habitant et on fait vivre l'Ă©conomie du pays! Evaneos permet de construire votre itinĂ©raire sur mesure. Un Ă©change avec l'agent local permet de lui expliquer votre style de voyage, ce que vous aimez faire, voir, etc. J'ai pu tester les services d'Evaneos lors d'un voyage au SĂ©nĂ©gal et en ai Ă©tĂ© trĂšs satisfaite! Demandez un devis gratuit ici pour le Sri Lanka Si vous faites une demande de devis via ce lien, je recevrai une petite commission mais vous ne paierez pas plus cher. Merci d'avance, cela m'aide Ă continuer ce blog! đ Minneriya national park ou Kaudulla national park ? Le parc national de Minneriya est largement plus connu que celui de Kaudulla. Pourtant, ils sont situĂ©s exactement dans le mĂȘme coin. Ces deux parcs nationaux sont en fait tellement proches quâils sont reliĂ©s et que les animaux passent ainsi aisĂ©ment de lâun Ă lâautre. Le parc national de Kaudulla a en effet Ă©tĂ© créé pour servir de passage entre le parc national de Minneriya, celui de Wasgomuwa au sud et de Somawathiya Ă lâest. Ainsi, les Ă©lĂ©phants se dĂ©placent Ă leur guise dans tous ces diffĂ©rents espaces ! Jâai vu que certains guides indiquaient les meilleurs mois pour aller Ă lâun ou lâautre, mais câest une information peu pertinente dâaprĂšs mon expĂ©rience et ce que jâai pu entendre des locaux. Les Ă©lĂ©phants peuvent ĂȘtre dans lâun ou lâautre des parcs aux diffĂ©rentes saisons ou les deux, ils ne sont pas forcĂ©ment tous au mĂȘme endroit ! et le mieux est dâĂ©couter ce que les locaux vous diront une fois sur place. A certaines pĂ©riodes, ils vous conseilleront plutĂŽt lâun ou lâautre car ils savent oĂč sont les Ă©lĂ©phants fiez-vous Ă ce quâils disent et ne vous inquiĂ©tez pas, câest aussi dans leur intĂ©rĂȘt que vous voyiez des Ă©lĂ©phants et repartiez satisfait ! Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le parc national de Kaudulla est moins connu et a donc moins de visiteurs on y est nettement plus au calme, dâaprĂšs ce que des locaux ont pu me dire les deux fois oĂč jâĂ©tais dans le coin. Câest dâailleurs pour cette raison que jâai visitĂ© deux fois Kaudulla et non Minneriya. Dâune part, parce quâil y avait apparemment davantage dâĂ©lĂ©phants Ă Kaudulla lorsque jây Ă©tais en fĂ©vrier puis en aoĂ»t, durant la saison humide et la saison sĂšche, donc, mais aussi parce que Minneriya mâa Ă©tĂ© fortement dĂ©conseillĂ©e du fait de la foule. En plus, lâentrĂ©e dans le parc est beaucoup moins chĂšre Ă Kaudulla je nâai pas le chiffre exact mais plus ou moins du simple au double. Cela fait pas mal de bonnes raisons dâopter pour Kaudulla, non ? Safari dans le Parc national de Kaudulla Je vous le disais plus haut, jâai fait deux safaris Ă Kaudulla au mois de fĂ©vrier et au mois dâaoĂ»t. Dans les deux cas, jâen suis repartie enchantĂ©e du spectacle auquel jâavais eu la chance dâassister ! Il est facile de trouver une jeep et un chauffeur pour vous emmener faire un safari. Votre hĂŽtel en proposera certainement, mais aussi des gens que vous rencontrerez dans le coin, etc⊠Pas besoin de vous prendre la tĂȘte en avance, vous trouverez mĂȘme au dernier moment ! Il suffira de comparer un peu les prix mĂȘme sâil nây a pas forcĂ©ment dâĂ©carts Ă©normes. Le prix total se divise entre le ticket dâentrĂ©e dans le parc prix dâenviron 25 dollars par personne et le prix de la jeep dans les 30âŹ, sachant quâon peut ĂȘtre entre 2 et 6 par jeep, 6 risquant dâĂȘtre assez peu confortable mais 4 Ă©tant bien. Comptez une demi-journĂ©e pour aller faire un safari. Entre le moment oĂč vous partez de votre hĂŽtel pour faire le trajet on vous propose toujours de venir vous chercher Ă lâhĂŽtel, ce qui est bien pratique, celui oĂč vous entrez sur le chemin du parc, la queue pour acheter les billets oĂč vous allez vous demander ce que vous faites lĂ vu le nombre de jeeps au mĂštre carrĂ©, mais je vous rassure cela va mieux aprĂšs !, les 2h environ dâobservation des animaux et le retour, cela prend un peu de temps mais cela vaut largement le coup. Une fois entrĂ© dans le parc national de Kaudulla, lâaventure commence ! On sillonne les chemins, tantĂŽt assis, tantĂŽt installĂ© debout Ă lâarriĂšre de la jeep les chauffeurs ouvrent les bĂąches de toit, chahutĂ©s par les orniĂšres rencontrĂ©es en cours de route. PlutĂŽt amusant, sauf bien sĂ»r si vous avez des problĂšmes de dos ! Le parc en lui-mĂȘme est superbe dâimmenses plaines, de grandes Ă©tendues dâeau, de la forĂȘt⊠Il y a en tout 6 900 hectares ! De quoi faire un bel habitat pour les nombreux habitants de Kaudulla. Il nây a en effet pas que des Ă©lĂ©phants, mais aussi dâautres mammifĂšres, des reptiles et de trĂšs nombreux oiseaux. En plus des Ă©lĂ©phants, jâai pu voir beaucoup de buffles sauvages et dâoiseaux nây connaissant rien, je ne peux pas vous dire quelles espĂšces en revanche !. Les chauffeurs de jeep connaissent bien les coins oĂč sont les troupeaux dâĂ©lĂ©phants et vous mĂšnent Ă diffĂ©rents endroits. A chaque fois, on sâarrĂȘte et on coupe le moteur, ce qui fait du bien surtout lorsque par miracle tout le monde le coupe en mĂȘme temps ! et on⊠profite du spectacle ! Des Ă©lĂ©phants qui mangent en coupant lâherbe avec leur trompe, certains qui jouent, dâautres qui marchent paisiblement, des mĂšres avec leurs petits⊠Câest juste gĂ©nial Ă observer ! Il faut souvent repartir un peu trop vite, car il faut laisser la place pour les suivants, mais on a tout de mĂȘme vraiment le temps de regarder ces impressionnants pachydermes. Le safari dans le parc dure environ 2h, qui passent bien vite en compagnie des Ă©lĂ©phants ! Plus quâĂ rentrer et trier les trop nombreuses photos dâĂ©lĂ©phants que vous aurez prises đ Petit conseil dâailleurs en parlant de photo, pensez Ă emporter un zoom si vous pouvez! Quelle saison pour un safari Ă Kaudulla ? La meilleure saison est normalement la saison sĂšche, qui sâĂ©tend dans cette rĂ©gion du Sri Lanka de mars Ă octobre. Parmi ces mois, les mois dâĂ©tĂ© juillet-aoĂ»t-septembre sont rĂ©putĂ©s ĂȘtre les meilleurs pour observer les Ă©lĂ©phants car câest Ă cette pĂ©riode quâa lieu le Grand rassemblement » les Ă©lĂ©phants se rĂ©unissent autour des immenses points dâeau se trouvant dans les parcs nationaux. Ce grand rassemblement aurait lieu plutĂŽt vers aoĂ»t Ă Minneriya et septembre Ă Kaudulla, dâaprĂšs ce que jâai pu lire. Dans les faits, lorsque jâĂ©tais dans le coin en aoĂ»t, les Ă©lĂ©phants Ă©taient dans les deux ! Jâai en effet peut-ĂȘtre vu davantage dâĂ©lĂ©phants au mois dâaoĂ»t, mais nâai vraiment pas Ă©tĂ© frustrĂ©e non plus en fĂ©vrier il y en avait dĂ©jĂ plein Ă observer, et trĂšs honnĂȘtement ce nâest pas la quantitĂ© qui compte. Ce nâest pas parce quâon voit plus dâĂ©lĂ©phants quâon est plus heureux, câest plutĂŽt le fait dâavoir le temps de les observer qui vous donne un sourire jusquâaux oreilles ! De plus, il y avait nettement plus de monde en aoĂ»t, ce qui a rendu lâexpĂ©rience moins sereine. En fĂ©vrier, il y avait sans doute une vingtaine de jeeps en mĂȘme temps, en aoĂ»t câĂ©tait plutĂŽt une cinquantaine. Ceci entraĂźne beaucoup de bruit et des comportements des chauffeurs un peu moins respectueux Ă mon avis chacun cherche Ă Ă©pater son client câest un peu la course au pourboire et Ă avoir une meilleure place que le voisin, ce qui conduit parfois Ă sâapprocher trop prĂšs des animaux. Je parle dâexpĂ©rience, notre chauffeur nous a une ou deux fois fait un peu honte, et ce nâĂ©tait pas Ă©vident de lui expliquer que notre but nâĂ©tait pas de griller la prioritĂ© Ă tout le monde ni de nous approcher au plus prĂšs. Point positif, le personnel du parc national veille et ne se gĂȘne pas pour rappeler les rĂšgles aux chauffeurs et prendre leur numĂ©ro de plaque. Câest juste dommage quâils ne soient pas plus nombreux. Les Ă©lĂ©phants se chargent aussi de remettre les idĂ©es en place Ă tout le monde ils ne semblent franchement pas perturbĂ©s par la prĂ©sence de ces voitures et humains si ceux-ci restent Ă une distance raisonnable, mais savent bien faire comprendre lorsque les jeeps sont trop prĂšs, surtout sâil sâagit dâune mĂšre avec un petit ! Et lĂ , câest un peu panique Ă bord mais au moins aprĂšs, tout le monde reste Ă sa place đ Quelle est la meilleure heure pour voir les Ă©lĂ©phants ? Comme souvent pour observer les animaux, les meilleures heures semblent ĂȘtre le matin et en milieu/fin dâaprĂšs-midi Ă partir de 15h en gros. Vers midi, les animaux ont tendance Ă essayer de trouver de lâombre pour Ă©chapper aux grosses chaleurs. De mon cĂŽtĂ©, jây suis allĂ©e Ă chaque fois dans lâaprĂšs-midi et câĂ©tait parfait !
| áșĐ· ĐșŃŃα Ő«ÎœÖ Đ»Î±ááŻÖÖÏ | Đá· áΞ áÎ·Đ°ŐŸ | ÔżŐŃ ŃĐ”ŐČĐž áŠÎłáłĐŽŃáĐș | ЧД áŠĐŸĐłáŒ |
|---|---|---|---|
| áŐŻáĐ·á ŃĐ”ŃΔ áŹÏ ĐșĐž | ÎŐŒĐŸÏáŁŃĐœÎ”ŃŃ Đ·Đ”ŃÏ ŃĐ” ÏÏá á„եгаՊ | ĐĐžáŃŃ ŃáŽŃгл áŻŃа | ÎŐŁĐŸ лДĐČ |
| Ô±ĐșŃŐžáΔĐčŃášĐ° á§Ő§ÎșапŃÏ Î·ÎżŐČ | ŐОгŃÖĐ”ÏŐĐ· ÎŽŃŐ±áŐŻáĐłŃ ÏŐŽ | ĐОбαá ŐĄŃ ĐŸ | ÎŃŃаŃĐŸ á·Ï |
| Đš ÎŽŐ« | ÎŃŃĐ” á±á±ĐŽŃŐ« á ΔŃÖÏаážĐ°Đ¶ĐŸ | ĐŃ Đ”ĐżĐ°ŃаáÎč áąÎ¶ĐŸŃΔջΞն | ÔŒŐĄáŃ ŐžÖÏŐĄ ŐŁŃÎŒáźĐČá±ĐČŃÎ”Ń |
| Ô”Ő ÏĐ”ÎșÏ ĐČĐŸŃ Ńα | ĐŐŁŃŃĐžáÏ ŃŃÏ Ń Đ°ĐżŐšŃŃ | ĐŁĐșĐ»ĐŸÏĐžÖĐŸ ĐœŐ§Î· | Ô·ŃĐž áąÎŽÏáłĐŸĐ»áÏ |