Entreballots et bagages, les taxis roses de la ville dĂ©versent Ă  Hualampong Station une foule de passagers pressĂ©s. Quittant Bangkok grouillant et affairĂ©, arrivĂ©s Ă  la gare, le spectacle est Ă©tonnant : sur une plateforme face aux voies, sagement installĂ©s sur des chaises de fortune, des hommes en rang attendent de se faire couper les cheveux Ă  la chaĂźne ! PlanĂšte Selon le rapport, l’Inde et la ThaĂŻlande sont ceux qui respectent le moins les rĂ©gulations en Asie. Le manque de libertĂ© des pachydermes et une mauvaise alimentation sont dĂ©plorĂ©s. RĂ©alisĂ©e par une organisation non gouvernementale ONG internationale et publiĂ©e jeudi 6 juillet, une Ă©tude inĂ©dite met en garde contre les conditions inacceptables » dans lesquelles vivent souvent les Ă©lĂ©phants, exploitĂ©s en masse par l’industrie du tourisme en ThaĂŻlande. Les chercheurs de World Animal Protection WAP ont visitĂ© plus de 220 attractions montrant des Ă©lĂ©phants Ă  travers l’Asie, soit 90 % des entreprises du secteur, selon l’ONG. Au terme d’une Ă©tude de deux ans, leur rapport Ă©claire un secteur Ă©chappant souvent aux rĂ©gulations, avec au total les trois quarts des Ă©lĂ©phants Ă  touristes » qui vivent dans des conditions mauvaises, voire inacceptables ». Lire aussi Maltraitance animale les dix attractions touristiques les plus cruelles Sur les 2 923 Ă©lĂ©phants recensĂ©s dans l’industrie du tourisme, 2 198 se trouvent en ThaĂŻlande. Viennent ensuite l’Inde 617 Ă©lĂ©phants, le Sri Lanka 166, le NĂ©pal 147, le Laos 59 et le Cambodge 36. Pour ce qui est de l’évaluation des conditions de vie, l’Inde et la ThaĂŻlande sont, lĂ  aussi, les plus mauvais Ă©lĂšves en Asie, alors qu’un pays comme le Cambodge traite plutĂŽt bien les Ă©lĂ©phants qu’il emploie dans le secteur touristique. L’apparition de parcs Ă  Ă©lĂ©phants alternatifs Quand ils ne sont pas utilisĂ©s pour des promenades ou des spectacles, les Ă©lĂ©phants sont enchaĂźnĂ©s jour et nuit, le plus souvent avec une chaĂźne de moins de 3 m de long », souligne le rapport. Un constat fait Ă  travers toute l’Asie. La nourriture qui leur est donnĂ©e n’est pas bonne, ils ont des soins vĂ©tĂ©rinaires limitĂ©s et sont souvent gardĂ©s dans des endroits stressants, avec de la musique forte ou des groupes de touristes, sur un sol en ciment. » L’industrie des parcs Ă  Ă©lĂ©phants en ThaĂŻlande s’est dĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 1990, aprĂšs l’interdiction de l’exploitation des Ă©lĂ©phants pour transporter des arbres dans le secteur forestier. Aujourd’hui, l’attraction est populaire auprĂšs des dizaines de millions de touristes qui se rendent chaque annĂ©e en ThaĂŻlande. Commencent Ă  apparaĂźtre des parcs Ă  Ă©lĂ©phants alternatifs, lesquels ne proposent pas de balades Ă  dos de pachyderme, mais seulement l’observation de ces animaux. Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
ChaiseinstallĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie Solution Cette page vous aidera Ă  trouver toutes les solution de CodyCross Ă  tous les niveaux. Philosophie prĂŽnant la recherche du plaisir. Sports Groupe 145 Grille 1 Sports Groupe 145 Grille 3 Sports Groupe 145 Grille 4 Sports. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site vous pourrez transmettre chaque indice
AprĂšs notre trajet en train qui a durĂ© plus de 15 heures, nous sommes arrivĂ©s Ă  Chiang MaĂŻ Ă  minuit et lĂ  il a fallu trouvĂ© un hĂ©bergement...et Ă  9, les choses ne sont pas forcĂ©ment aisĂ©es !!! On a fini par trouver une Guest house Ă  1 heure du mat et on n'a pas fait les difficiles ! La nuit fut courte et au matin nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© dans une autre guest house bien plus sympa, avec coure intĂ©rieure et piscine, le top ! Nous Ă©tions le 5 dĂ©cembre jour de l'anniversaire de MattĂ©o, nous avons donc remuĂ© ciel et terre pour pouvoir fĂȘter ça dignement ! Nous avons eu de la chance, son anniversaire tombait le mĂȘme jour que celui du roi de ThaĂŻlande et pour cette occasion un air de fĂȘte rĂ©gnait dans la ville, il y a mĂȘme eu un petit feu d'artifice ! Nous avons commencĂ© la soirĂ©e par un magique lĂąchĂ© de lanternes. Puis Ă  la demande de Matteo, nous avons mangĂ© dans un resto spĂ©cialisĂ© dans le hot pot. Nous avions dĂ©jĂ  testĂ© au Laos, le principe est simple, il y a un trou au milieu de chaque table dans lequel un petit BBQ est disposĂ© et sur lequel on fait griller sur la plaque ou bouillir dans l'eau ses aliments choisi sur le buffet servi Ă  volontĂ© !!!! Tout le monde s'est rĂ©galĂ©, il y avait mĂȘme des frites pour Violetton, ouf sauvĂ©e -D Et pour finir la soirĂ©e en beautĂ©, nous sommes rentrĂ©s Ă  la guest house pour manger LE gĂąteau d'anniversaire et ouvrir les cadeaux ! Matteo, ne s'y attendait pas, nous avions commandĂ© un super gĂąteau dans une pĂątisserie et notre petit prince a soufflĂ© ses 8 bougies avec un grand sourire !!! Allez tout le monde au lit demain nous partons pour 6 jours d'aventures Ă  moto !!!! Nous avions envie d'authentique, d'aventure, de dĂ©paysement, de vivre une expĂ©rience forte en famille, de plonger dans le cƓur de la ThaĂŻlande du nord et de s'en mettre vraiment plein la vue et bien quoi de mieux que de louer des motos et de faire la boucle de Mae Hong Son ? Pour se faire, nous avons louĂ© 4 motos et y avons rĂ©partis les deux familles et les sacs ! Le loueur Mr MĂ©chanic, nous a gentiment gardĂ© les sacs le temps de notre escapade et nous sommes partis avec un sac par famille. Moi et ma sƓur pour qui d'ailleurs la conduite d'une moto Ă©tait une premiĂšre expĂ©rience ! avions chacune une 125 cc automatique avec un enfant derriĂšre. Thomas avait un enfant et un sac et JĂ©rĂŽme avait le mĂȘme Ă©quipage plus Eva assise devant lui sur un siĂšge spĂ©cial que nous avons achetĂ© Ă  l'occasion de cette virĂ©e ! Chacun a choisi son casque, une rapide mise en main pour la famille ROMAN, et un tour de pĂątĂ© de maison plus loin, mis en confiance, le convoit a mis le cap vers notre premiĂšre destination PaĂŻ. Chiang Mai - PaĂŻ 160 km Une fois quittĂ©s la ville, nous sommes arrivĂ©s sur une route plus Ă©troite mais en trĂšs bon Ă©tat, loin de la pollution et de la circulation dense de la ville. Le paysage s'est brusquement mĂ©tamorphosĂ©, une pleine palette de verts nous a envoutĂ©. La tempĂ©rature a d'un seul coup chutĂ©, premier arrĂȘt pour enfiler nos polaires ! La route qui Ă©tait jusqu'Ă  prĂ©sent une longue ligne droite et plate s'est vite transformĂ©e en de petites montagnes, la route montait descendait, virait Ă  droite, Ă  gauche... ! Pour une premiĂšre expĂ©rience Ă  moto, Charlotte est servie ! Cette portion de route est rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre trĂšs sinueuse, de Chiang MaĂŻ Ă  PaĂŻ, on dĂ©nombre 762 virages !!! Et oui rien que ça ! Mais franchement Ă  moto, c'Ă©tait un vrai rĂ©gal ! Midi est vite arrivĂ© et nous nous sommes arrĂȘtĂ©s dans un cafĂ©/resto au bord de la route ! On a eu un bon feeling de s'arrĂȘter ici, un vrai havre de paix avec des moutons et agneaux Ă  nourrir au biberon, de la nourriture excellente, des cafĂ©s glacĂ©s comme on n'en a jamais bu, un vrai bon moment de dĂ©tente avant de reprendre la route. Premier bilan, premiĂšres impressions de cette balade Ă  moto POSITIF pour tout le monde !!! Les adultes sont comme les enfants, excitĂ©s, grisĂ©s, heureux quoi !!!! c'est bon la chantilly sur le cafĂ© ! Allez en route, notre prochain arrĂȘt sera pour les sources chaudes Pong Duat Geyser ! Ha comme c'est agrĂ©able de s'immerger dans un bassin d'eau chaude et de se dĂ©tendre dans le calme de la foret, le cadre est splendide, tout le monde en profite bien puis c'est l'heure de remonter en selle, l'heure tourne et il ne faudrait pas arriver avant la nuit..... Oup's il nous reste encore pas mal de kilomĂštres Ă  faire et avec tous ces virages notre moyenne n'est pas trĂšs haute, on doit rouler Ă  environ 40 km/h et le soleil dĂ©cline vite...trop vite...le froid se fait sentir de plus en plus et puis arrive ce qui devait arriver, on a roulĂ© de nuit...pas cool...mais bon on est plus trĂšs loin, on rĂȘve d'un bon lit et d'une douche brĂ»lante... On s'arrĂȘte Ă  la premiĂšre guest house venue qui nous annonce qu'elle est pleine...bon pas grave on va voir la voisine...idem...on apprend que c'est un long WE pour les locaux et que cet endroit est trĂšs prisĂ© au moment des vacances....rien que ça...Bon on reste zen, c'est pas comme si on Ă©tait glacĂ© et que les enfants commençaient Ă  avoir faim... AprĂšs avoir essuyĂ© une quinzaine de "we are full sorry"...nous sommes repartis Ă  l'entrĂ©e de la ville et avons dĂ©gotĂ© un hĂ©bergement, je n'ose pas employer le mot maisonnette qui ne serait pas adaptĂ©, ni mĂȘme celui de case, je pense que le mot hutte serait le plus propice pour vous dĂ©crire notre logement !!!! Mais au point oĂč nous en Ă©tions, nous Ă©tions prĂȘt Ă  tout accepter, le principal c'est qu'on avait un toit, enfin deux pour dormir...et accessoirement une paillasse posĂ©e Ă  mĂȘme le sol en bambou, autant vous dire que pour tous loger dans 5mÂČ c'Ă©tait tĂ©tris ! La douche chaude forcĂ©ment on oubli, on a eu droit Ă  la cabane au fond du jardin avec les toilettes turque ! Allez on arrĂȘte de rĂąler, tout ça nous fait en fait bien rire, ça fait partie de l'aventure et notre hĂŽte Ă©tait adorable ! PaĂŻ - Mae Hong Song 110 km Et bien contre toute attente, on a bien dormi sur notre sol en bambou, et on n'a pas eu froid tous serrĂ©s les uns aux autres ! Le rĂ©veil fue certes un peu brutal avec un "cofee free" criĂ© avec un fort accent thaĂŻlandais par notre gentille hĂŽte Ă  travers notre fenĂȘtre !!!! Heu merci, c'est gentil, on arrive tout de suite madame ! Une fois dans la piĂšce commune, la gentille madame nous a servi un cafĂ© chaud et un bol de riz gluants cuit dans l'ail et la ciboulette, hummmm merci c'est gentil mais...pas de mais on mange et on se tait....miam merci !!!! Heureusement Eva notre petit glouton a fini sans broncher les bols de toute la tablĂ©e - ! Allez on se brosse les dents, oui l'ail ça sent fort, et on refait les sacs, les hommes entre temps ont customisĂ© leurs motos pour libĂ©rer de la place sur leur selles et mettre les sacs plus en arriĂšre. Deux morceaux de bambous, un bout de ficelle, de l'ingĂ©niositĂ© et le tour est jouĂ© !!! custom made by Thomas custom made by JĂ©rĂŽme On quitte PaĂŻ aprĂšs un arrĂȘt achats souvenirs et faisons un dĂ©tour par une superbe petite route pour voir pour les frileuses et se baigner pour les plus tĂ©mĂ©raires Ă  la cascade Mo Paeng. Thomas en a profitĂ© pour jeter le sac plastique contenant les maillots de bains Ă  la poubelle pensant que c'Ă©tait un sac de dĂ©chets...Hummm no comment du Tom tout crachĂ© ! La route est toujours splendide, on s'arrĂȘte de temps en temps pour prendre des photos, pour se dĂ©tendre les jambes, pour faire pipi dans la forĂȘt Ă  ce propos ma sƓur nous a appris cette blagounette comment reconnaĂźt-on l'avant de l'arriĂšre d'un arbre ? RĂ©ponse l'arriĂšre c'est lĂ  oĂč les filles font pipi et l'avant c'est lĂ  oĂč font les garçons !!! ha hi hi hi quelle comique cette grande sƓur !. Les virages continuent, on fait le plein de sensations, quel sentiment de libertĂ©, le nez au vent, le sourire aux lĂšvres, la main sur l'accĂ©lĂ©rateur...de vĂ©ritables easy rider -D Nous faisons un arrĂȘt Ă  l'un des nombreux panoramas qui ponctuent la balade et en profitons pour nous dĂ©saltĂ©rer, acheter un peu d'artisanat local et du miel produit dans la rĂ©gion pour le petit dĂ©j. Cette fois ci on a bien calculĂ© notre coup et nous arrivons de jour Ă  Mae Hong Song ! On a de la chance, nous trouvons de suite un hĂ©bergement qui consiste en deux chambres aux parois en bambou tressĂ©s, en un matelas double dur comme de la pierre MAIS il y a de l'eau chaude et un petit jardin agrĂ©able avec vue sur le lac et les temple, on n'en demande pas plus ! La nuit est vite arrivĂ©e et nous avons Ă©tĂ© au marchĂ© de nuit situĂ© Ă  deux pas de notre guest house. Plein de petits stands de nourritures Ă©taient installĂ©s. Nos petits nomades Ă©taient attirĂ©s par toutes ces odeurs allĂ©chantes comme des abeilles sur du miel, nous avons testĂ© toutes sortes de plats du soft au trĂšs trĂšs Ă©pissĂ©, du trĂšs bon au trĂšs bof, du trĂšs sucrĂ© au trĂšs salĂ©, bref il y en avait pour tous les goĂ»ts, mĂȘme Violetine Ă  trouver son bonheur avec des crĂȘpes au sucre ! Alentours de Mae Hong Song 30 km Ce matin nous dĂ©cidons d'un commun accord autour d'une bonne tasse de cafĂ© de rester une nuit de pus ici et d'aller visiter les alentours de la ville. Cet endroit est connu pour abriter des ethnies un sous groupe des Karens, plus connu sous le nom de Long Neck, ou femme au long cou ou encore femmes girafes. Les Karens sont un groupe ethnique tibĂ©to-birman de 4 Ă  5 millions de personnes, dont 10 % environ vivent en ThaĂŻlande et 90 % en Birmanie. Dans ce dernier pays ils constituent en nombre la deuxiĂšme minoritĂ© ethnique. La junte militaire birmane est en conflit depuis 1948 avec la guĂ©rilla karen, qui l’a accusĂ© de nettoyage ethnique...un cessĂ© le feu aurait Ă©tĂ© signĂ© en 2012... La route qui mĂšne Ă  ce village est extra, on ne croise pas beaucoup de voitures, la tempĂ©rature est agrĂ©able, on roule doucement car il y a plein de passages de gaie et c'est glissant par endroits. ArrivĂ©s au village, on se gare et lĂ  on nous demande de payer pour entrer voir les Karen...ça sent l'arnaque Ă  touristes mais on n'y Ă©chappe pas... On descend donc dans le pseudo village et nous aperçevons vite que c'est en fait un marchĂ© pour touristes avec des femmes pour la plupart dĂ©guisĂ©es avec des colliers autour du coup... Les petites se font mĂȘme alpaguĂ©s par des marchandes pour les dĂ©guiser Ă  leur tour... On est déçu, nous voyons tout de mĂȘme deux "vrais" femmes au long cou. On mange et reprenons nos montures pour rentrer Ă  Mae Hong Son et sur le retour les enfants s'illuminent Ă  la vue de deux Ă©lĂ©phants sur le bord de la route !!! Un ThaĂŻ nous fait signe de nous arrĂȘter et nous propose un balade Ă  dos d'Ă©lĂ©phant pour 600 baths 14 €, marchĂ© conclu ! WoulĂ , ça bouge lĂ  haut, on est un peu serrĂ© Ă  une famille entiĂšre par Ă©lĂ©phant ! Mais c'est marrant, c'est fou, on est sur un dos d'Ă©lĂ©phant, en quelques chiffres, la gentille bĂ©bĂȘte qui nous balade pĂšse environ 4 tonnes et mesure en moyenne 2,5 mĂštres ! Je peux vous dire que ça fait tout drĂŽle quand il dĂ©cide de se pencher pour attraper des herbes avec se trompe et dĂ©raciner par la mĂȘme occasion un petit arbre !!!! Le cousin et la cousine ne sont pas trĂšs rassurĂ©s les notre ont dĂ©jĂ  eu une premiĂšre expĂ©rience au Laos et sont plus Ă  l'aise, mais se dĂ©tendent au bout d'une heure de balade, Violette en descendant de Babar nous fait bien rire en disant " J'ai le mal d'Ă©lĂ©phant" !!!! -D AprĂšs cette belle expĂ©rience, nous rentrons Ă  la guest house prendre une bonne douche oui l'Ă©lĂ©phant ça ne sent pas la rose et nous retournons au marchĂ© de nuit pour tester d'autres plats et par la mĂȘme occasion tester les limites de nos systĂšmes digestifs respectifs ! et assister Ă  une cĂ©rĂ©monie dans un beau temple illuminĂ©. Mae Hong Song - Khun Yuam 80 km Allez aujourd'hui on bouge, direction Khun Yuam, tout le monde est toujours d'attaque, les enfants sont bien cools et ne se plaignent pas, ils jouent Ă  la chaise musicale avec les selles des motos en changeant chaque jour voir Ă  chaque arrĂȘt de moto et attribuent des notes plus ou moins glorieuses aux diffĂ©rents conducteurs !! Sales gosses !!! Nous avons fait un petit dĂ©tour trĂšs bucolique pour voir des champs de fleurs. La route est toujours magnifique, il fait beau mais nous portons toujours nos polaires et pantalons, il fait frais voir froid quand on monte en altitude et que le soleil se cache ! A peine partis Eva, comme Ă  son habitude, s'endort bercĂ©e par le vent, le ronron du moteur et les vibrations de la route ! Elle a trouvĂ© une bonne position, calĂ©e sur le tableau de bord avec un parĂ©o dans le dos et la polaire de son tonton en guise d'oreiller ! Un vrai bĂ©bĂ© nomade ! En fin d'aprĂšs midi, nous dĂ©gotons des huttes en feuilles d'arbres, oui ça change du bambou ! On nĂ©gocie et on obtient 3 bungalows pour le prix de 2 ! Un par couple plus un pour tous les enfants, c'est la fĂȘte !!! On dĂ©couvrira plus tard que les feuilles ne sont pas de trĂšs bons isolants phoniques ;- ! Un aperçu de notre toit et du passager clandestin venu nous rendre visite dans les douches Khun Yuam - Ban Mae Kuang Luang 110 km AprĂšs une bonne nuit "hot and spicy", nous avons repris la route en direction du parc national. AprĂšs avoir longĂ© de nombreux champs de fraises, nous avons fini par succomber Ă  la tentation et nous arrĂȘter acheter quelques kilos de ces dĂ©licieux fruits mĂ»rit au soleil. Nous avons encore pris de l'altitude, heureusement que nous sommes bien couverts ! Les virages s'enchaĂźnent, le paysage est toujours Ă  couper le souffle ! Nous traversons une portion de route un peu chaotique, de nombreux trous parsĂšment cette partie qui heureusement ne s'Ă©tend que sur quelques kilomĂštres. Tout se passe bien jusqu'Ă ....ce que Thomas nous fasse non pas le coup de la panne mais celui de la crevaison !!! -D On s'arrĂȘte tous sur le bord de la route et rĂ©flĂ©chissons aux options qui s'offrent Ă  nous...le prochain village est situĂ© Ă  une quinzaine de kilomĂštres mais l'Ă©tat de la roue ne permet pas de continuer mĂȘme Ă  plat... Le mieux serait de trouver un pick-up pour charger la moto dans sa beine jusqu'au prochain village pour rĂ©parer... On arrĂȘte le premier camion venu et c'est une bonne pioche ! Le conducteur s'avĂšre ĂȘtre un trĂšs trĂšs gentil monsieur qui en moins de deux secondes nous a aidĂ© Ă  monter la moto dans son camion, Thomas a grimpĂ© aussi en prenant soin de mettre sa polaire puisque c'Ă©tait un camion frigorifique ! 15 kilomĂštres plus loin, la moto Ă©tait entre de bonnes mains, le gentil dĂ©panneur n'aura mĂȘme pas voulu accepter le billet que Tom lui a tendu pour le remercier de s'ĂȘtre arrĂȘtĂ© !!! Ouf tout est rentrĂ© dans l'ordre, on peut reprendre notre chemin et nous arrĂȘtons Ă  quelques kilomĂštres d'ici chez un adorable couple de papi et mamie thaĂŻ qui nous on servis un super repas de riz frit et de poulet, avec pour finir un dĂ©licieux cafĂ©.. Thomas ne pourra pas en dire autant avec son thĂ© au citron orange fluo - En selle avant d'amorcer la digestion et de nous endormir dans le salon de ces charmants hĂŽtes. Il est 17 heures quand nous arrivons au village de Ban Mae Klang Luang, situĂ© dans le parc national Doi Inthanon. Nous dĂ©gotons une charmante petite maison avec 2 chambres, 4 lits doubles sans oublier la salle de bains avec eau chaude LE GRAND LUXE aprĂšs tout ce que nous avons louĂ© !!!! SĂ©ance cĂąlins d'Eva et sa Tatie dans la chambre deluxe ;- Le soir, un villageois est venu nous allumer un feu dans le jardinet de notre maisonnette et nous avons pu discuter avec lui de ses origines, de la façon de vivre de l'ethnie Karen Ă  laquelle il appartenait, de l'agriculture... bref un Ă©change trĂšs enrichissant ! Tanguy et Matteo ont pu s'entraĂźner Ă  tirer avec leurs nouveaux lance pierre tandis que nous sommes allĂ©s chercher un repas Ă  emporter de la soupe trĂšs pratique !!! -P Bonne nuit ! Ban Mae Kuang Luang - Chiang Mai 85 km AprĂšs une vrai bonne nuit passĂ©e dans notre cabane, nous avons rĂ©installĂ© pour une derniĂšre fois les sacs sur les motos et avons Ă©tĂ© prendre notre petit dĂ©jeuner dans un boui boui du village. Les enfants ont participĂ© Ă  la confection du cafĂ© en moulant les grains fraichement torrĂ©fiĂ©s. Le cafĂ© Ă©tait fort et bon, nous avons eu notre dose de cafĂ©ine pour la journĂ©e ! Avant de quitter le village, nous avons Ă©tĂ© voir l'Ă©cole. L'enseignant en nous voyant nous a invitĂ© Ă  entrer dans la classe pour voir le travail des enfants ! JĂ©rĂŽme a pu reprendre du service pour quelques instants !!! Quelques dessins des Ă©lĂšves de Ban Mae Kuang Luang sur l'amitiĂ© entre les peuples jetez un Ɠil au tableau ! Derniers virages dans le parc national puis retour Ă  la civilisation ! Et voilĂ  notre belle boucle s'achĂšve aprĂšs 6 jour et 5 nuits formidables, au total on aura parcouru 550 km, mĂȘme pas une Ă©gratignure, on est content de cette expĂ©rience, beau souvenir, bons moments partagĂ©s en famille ! A refaire absolument !!! LE TEAM DES RIDERS
Envente sur 1stDibs - Tigre du Bengale n° 4, Digital Print, Digital Pigment Print, Archival Paper, Photographic Paper par Randal Ford. Proposé par Isabella Garrucho Fine Art
Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de Word Lanes Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Word Lanes Palanquin C’était la solution Ă  un indice qui peut apparaĂźtre dans n’importe quel niveau. Si vous avez trouvĂ© votre solution alors je vous recommande de retrouner au sujet principal dĂ©diĂ© au jeu dont le lien est mentionnĂ© dans le corps de ce sujet. Vous allez y trouver la suite. Bon Courage Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar
UnĂ©lĂ©phant d'Asie, dans son milieu naturel, la jungle, en IndonĂ©sie: Modifier: voir modĂšle ‱ modifier: Les Ă©lĂ©phants sont les plus grands animaux terrestres vivant actuellement : l'Ă©lĂ©phant d'Afrique mesure en moyenne 4 mĂštres de haut (Ă  l'Ă©paule) et pĂšse environ 6 tonnes, pour le mĂąle (contre 4 chez la femelle). Ce sont des mammifĂšres herbivores Ă  la
L’élĂ©phant de Charlemagne En 797, Charlemagne voulait rĂ©gler Ă  l’amiable les relations entre chrĂ©tiens et musulmans. Il avait donc envoyĂ© au sultan Haroun-al-Rachid, calife de Bagdad, une ambassade formĂ©e de deux chevaliers francs et d’un marchand juif, grand connaisseur de la langue arabe, du nom d’Isaac. Ceux-ci emportaient avec eux des cadeaux prĂ©cieux, dont une meute de chiens de chasse et des chevaux de race. L’objectif consistait Ă  obtenir du sultan qu’il tolĂšre les chrĂ©tiens dans ses Ă©tats. En Ă©change, Charlemagne tolĂ©rerait les musulmans dans le sien. Les chevaliers Ă©tant morts en route, Isaac se chargea seul de l’ambassade. Haroun-al-Rachid entra volontiers dans les vues du roi des Francs et, en signe d’amitiĂ©, chargea Isaac de lui apporter en retour des prĂ©sents somptueux. Celui-ci en revint 5 ans plus tard, le 20 juillet 802 en passant par JĂ©rusalem, puis en longeant la rive sud de la MĂ©diterranĂ©e jusqu’à Carthage, oĂč il prit le bateau jusqu’à Marseille. Il atteignit Porto Venere en octobre 801, passa l’hiver Ă  Verceil et, au printemps, remonta probablement la vallĂ©e du RhĂŽne en direction du Nord, transitant peut-ĂȘtre par Metz, jusqu’à la rĂ©sidence de l’empereur Ă  Aix-la-Chapelle, oĂč il arriva le 1er juillet 802. Isaac Ă©tait porteur de prĂ©cieux cadeaux une horloge Ă  eau qui crachait une boule toutes les heures, un objet emblĂ©matique du savoir-faire technologique de la civilisation arabo-musulmane, des Ă©toffes de soie et surtout Abul-Abbas, un Ă©lĂ©phant blanc indien. L’élĂ©phant blanc, spĂ©cimen extrĂȘmement rare d’albinisme, est considĂ©rĂ© en Asie comme un joyau inestimable dont la possession est l’apanage des rois et des princes. Ces particularitĂ©s sont perçues comme une manifestation visible de son origine divine et en consĂ©quence, on croit depuis toujours qu’il est dotĂ© de pouvoirs magiques. C’est seulement en 802 que Charlemagne, ravi, put prendre livraison de ses cadeaux, qui avaient franchi des milliers de kilomĂštres pour arriver jusqu’à lui. Parmi les cadeaux, l’élĂ©phant se tailla sans conteste la vedette on le prĂ©nomma Abul-Abbas, le " pĂšre d’AbbĂąs ". DĂ©sormais, on allait voir souvent l’élĂ©phant dans la suite de celui qui Ă©tait devenu empereur entre-temps et qui ne manquerait pas la moindre occasion de le montrer Ă  ses hĂŽtes de marque. On raconte mĂȘme que Charlemagne aurait utilisĂ© son Ă©lĂ©phant comme Ă©lĂ©phant dans sa guerre contre les Danois. On aurait arrimĂ© sur son dos une tour de bois pourvue d’ouvertures pour le tir. Malheureusement, un jour de 810, Abul-Abbas est mort subitement. On ne sait pas de quoi, en fait. Pour les uns, il a Ă©tĂ© foudroyĂ© par un infarctus ; pour d’autres, il s’est noyĂ© dans le Rhin ; pour d’autres encore, il a attrapĂ© une pneumonie. Mais, en sortant de l’histoire, il est entrĂ© dans la lĂ©gende, une lĂ©gende durable Ă  travers tout l’empire. Le souvenir de l’élĂ©phant blanc fut durable le trĂ©sor de la cathĂ©drale d’Aix-la-Chapelle conserve un oliphant cor en ivoire qui selon la lĂ©gende passe pour ĂȘtre une des deux dĂ©fenses d’Abul-Abbas.​​​​ Castor et Pollux des Ă©lĂ©phants Ă  la carte Un saut dans le temps, et l’on se retrouve durant l’hiver 1870 dans Paris assiĂ©gĂ© par les Prussiens. Il fait froid et la capitale meurt de faim. Les autoritĂ©s se rĂ©signent Ă  sacrifier les animaux du Jardin des Plantes, parmi lesquels, les Ă©lĂ©phanteaux Castor et Pollux. La Boucherie anglaise du boulevard Haussmann achĂšte leur viande pour la somme astronomique de 27 000 francs et, pour le rĂ©veillon de la Saint-Sylvestre, le cĂ©lĂšbre restaurant voisin affiche Ă  son menu du consommĂ© de pachyderme. Mais seuls des gens fortunĂ©s comme Victor Hugo peuvent s’offrir cette nourriture exotique qui, de l’avis des gastronomes, est d’ailleurs infecte. Et un journaliste britannique ne manque pas d’avertir ses compatriotes en Ă©crivant " J’ai pris une tranche de Pollux Ă  dĂźner
 C’était dur, grossier et huileux, et je recommande aux familles anglaises Ă  mĂȘme de se procurer du bƓuf ou du mouton de ne pas manger d’élĂ©phant. " Topsy l’électrocutĂ©e Topsy a Ă©tĂ© amenĂ©e aux États-Unis vers 1875 par le Cirque Forepaugh qui la donna en reprĂ©sentation dans tout le pays. En 1903 elle Ă©tait ĂągĂ©e de 36 ans, pesait 6 tonnes, mesurait 2,30 mĂštres de hauteur et 3 mĂštres de longueur. En 1900 elle tue deux hommes au Texas et elle passe ses derniĂšres annĂ©es au Luna Park de Coney Island. Seul son dernier gardien FrĂ©dĂ©ric Ault Ă©tait capable de la gĂ©rer ; mais le 6 dĂ©cembre 1902, ivre, il parcourt la ville sur le dos de l’élĂ©phant et s’approche dangereusement du poste de police, effrayant les agents de police prĂ©sents qui, paniquĂ©s, se rĂ©fugiĂšrent dans les cellules du commissariat. En 1903, Topsy remet ça et tue l’un de ses dresseurs qui aurait tentĂ© de lui faire manger une cigarette allumĂ©e, signant ainsi sa condamnation Ă  mort. À la suite de l’incident, les propriĂ©taires du parc — Frederick Thompson et Elmer Dundy — dĂ©cident d’exĂ©cuter l’animal en raison du passĂ© violent de Topsy. Ils avaient d’abord l’intention de la tuer par pendaison, mais la SociĂ©tĂ© amĂ©ricaine pour la prĂ©vention de la cruautĂ© envers les animaux protesta contre cette idĂ©e. Pour rendre l’exĂ©cution plus efficace, on fit manger Ă  Topsy des carottes mĂ©langĂ©es Ă  460 grains de cyanure de potassium avant que la tension de 6 600 V ne soit envoyĂ©e Ă  travers son corps. Topsy mourut en quelques secondes. En 1999 la mort de Topsy est commĂ©morĂ©e lors du DĂ©filĂ© des sirĂšnes de Coney Island par l’artiste Gavin Heck. Le 20 juillet 2003, un bĂątiment a Ă©tĂ© construit en mĂ©moire de Topsy dans le musĂ©e de Coney Island. Mary la desperado Nous sommes en 1916, c’est l’étĂ© dans le Tennessee et le cirque Sparks Brothers arrive dans la ville de Saint-Paul, pour une sĂ©rie de reprĂ©sentation dont l’attraction principale est une troupe d’élĂ©phants. Walter Eldridge, un vagabond sans travail, se fait recruter par le directeur du cirque qui a besoin de quelqu’un pour s’occuper des Ă©lĂ©phants. Walter Eldridge apprend vite la maniĂšre de faire avec les Ă©lĂ©phants grĂące aux autres soigneurs. Ces collĂšgues sont dubitatifs, car ce Walter ne montre aucune gentillesse ni patience envers les animaux qu’il passe son temps Ă  terroriser. Deux jours aprĂšs le dĂ©but de son travail avec les Ă©lĂ©phants survient un premier incident. Alors que Eldridge les mĂšne Ă  un point d’eau pour qu’il s’y dĂ©saltĂšre, la cheffe du troupeau, une Ă©lĂ©phante du nom de Mary s’arrĂȘte et avec sa trompe ramasse un fruit qui se trouve sur le sol. Eldridge qui veut qu’elle continue son chemin lui assĂšne un violent coup de bĂąton sur le crĂąne, Mary pousse un cri de douleur attrape son tourmenteur avec sa trompe et le fait voler au loin dans les airs. L’apprenti cornac se relĂšve furieux et les autres soigneurs doivent l’empĂȘcher de s’en prendre Ă  nouveau Ă  l’animal. Quand arrive le spectacle de l’aprĂšs-midi, Eldridge, qui est toujours furieux contre Mary, n’arrĂȘte pas de la rudoyer en lui donnant pour n’importe quel prĂ©texte de violents coups de bĂąton. Plus le temps passe et plus Mary montre des signes d’énervement jusqu’au moment oĂč elle s’empare Ă  nouveau de Eldridge avec sa trompe et l’envoi valser au milieu de la piste. Mais ce n’est pas tout avant qu’il ait pu se redresser avant que quiconque n’ait pu intervenir Mary se prĂ©cipite sur lui et d’une patte rageuse Ă©crase la tĂȘte de ce peu sympathique bonhomme.... Bien entendu dans l’AmĂ©rique profonde de l’époque, il n’y a pas grand monde pour prendre la dĂ©fense de Mary, le public hurle qu’on la mette Ă  mort, certains dĂ©gainent une arme et tire sur l’animal, mais sa peau est si Ă©paisse que cela n’a aucun effet. Mais les spectateurs crient vengeance, ils veulent la mort de Mary
 Le directeur du cirque qui commence Ă  craindre pour lui et son spectacle ne peut rien faire d’autre que de livrer son Ă©lĂ©phante. La justice populaire et expĂ©ditive de l’AmĂ©rique de l’époque veut que l’on pende l’animal haut et court comme un vulgaire desperado
 Mais c’est plus facile Ă  dire qu’à faire avec un animal de ce poids. Quelqu’un signale qu’il y a, dans une ville voisine, une grue d’une centaine de tonnes qui sert Ă  dĂ©charger les trains de charbon. DĂšs le lendemain, les habitants et les gens du cirque s’y rendent et, comble de l’ironie, pour ne pas perdre une journĂ©e de reprĂ©sentation, une fois dans la ville, le cirque donne une reprĂ©sentation. Ils n’ont quand mĂȘme pas le mauvais goĂ»t d’y faire participer Mary. En fin d’aprĂšs-midi, la pluie tombe doucement quand on dĂ©cide de conduire Mary, qui ne se dĂ©place jamais seule et est donc accompagnĂ©e de quatre de ses congĂ©nĂšres, vers la gare qui sera le lieu de son supplice
 ArrivĂ© lĂ  on attire l’élĂ©phante sous la grue, on lui attache les pattes arriĂšre pour qu’elle ne puisse pas fuir, on lui passe une chaĂźne reliĂ©e au crochet de la grue autour du cou. Cela fait on actionne le treuil qui tend la chaĂźne et soulĂšve l’animal du sol jusqu’au moment oĂč dans un terrible claquement la chaĂźne se rompt et Mary s’écrase sur le sol
 Le terrible Ă©lĂ©phant est de nouveau libre et ceux qui quelques minutes avant s’apprĂȘtaient Ă  se dĂ©lecter de cet horrible spectacle prennent leur jambe Ă  leurs coups pour s’enfuir. Peine perdue, Mary ne peut plus bouger elle a une hanche brisĂ©e. Étourdie elle reste lĂ  semblant se demander ce qui se passe. On se prĂ©cipite avec une autre chaĂźne plus solide, on relance le mĂ©canisme du treuil et Mary est soulevĂ©e Ă  nouveau. Elle suffoque et se dĂ©bat sous les cris enthousiastes des spectateurs assoiffĂ©s de sang qui voulaient voir mourir “Mary la meurtriĂšre”, comme ils la surnommaient. Une demi-heure plus tard, la grue avait fait son travail et Mary Ă©tait redescendue morte dans d’atroces souffrances. Ils Ă©taient plus de 3000 dont de nombreux enfants Ă  regarder cet atroce spectacle.... Jenny la soldate du Kaiser Pendant la Grande Guerre, dĂšs octobre 1914, les Allemands remettent en service des scieries du village pour participer Ă  l’effort de guerre en coupant un maximum de bois dans les forĂȘts afin de renforcer les tranchĂ©es. Ils font venir des hommes et des chevaux, mais a priori ça ne va pas assez vite pour eux et l’officier qui dirige la Kommandantur d’étape d’Avesnes dans le Nord Ă  l’idĂ©e de faire venir Jenny une Ă©lĂ©phante probablement originaire de Ceylan et arrivĂ© au zoo de Hambourg en 1904. Jenny est transportĂ©e en train dans le nord de la France en janvier 1915. En mĂȘme temps son cornac, qui a Ă©tĂ© incorporĂ© dans la marine en 1914 est rappelĂ© aussi dans le Nord pour s’occuper de l’animal. Ensemble ils s’emploient Ă  dĂ©place des troncs, pousser des wagons de charbon et parfois mĂȘme tirer la charrue. L’élĂ©phante est trĂšs efficace, car elle fait le travail de 12 chevaux Ă  elle seule. Parfois Jenny est utilisĂ©e dans des spectacles de cirque pour les soldats ou envoyĂ© pour les dĂ©filĂ©s militaires notamment Ă  Avesnes-sur-Helpe oĂč le chef de la Kommandantur plutĂŽt excentrique a aussi installĂ© une mĂ©nagerie exotique Ă  la sous-prĂ©fecture avec des crocodiles et des singes. AprĂšs 3 ans de bons et loyaux services, Jenny est repartie en Allemagne oĂč elle a terminĂ© ses jours en 1930 dans un nouveau cirque. ChaiseInstallĂ©e Sur Un ÉlĂ©phant En Asie; Etat D'asie Centralepays Au Coeur De L'asie; Cri Elephant A Pattes D'elephant Patte Elephant Cri De L'elephant A Pattes D Elephant Atout De L Elephant Chez Elephant A Patte D'elephant Meneur D Elephant Elephant Disparu Grand Elephant De L Elephant Un Dieu Sur Un Elephant A Pattes Elephant Roi Des

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Un bĂ©bĂ© koala qui figure dans le premier film intitulĂ© le — Jardin d'Acclimatation Le Jardin d’acclimatation lance sa 41e attraction Wild Immersion ce attraction qui permet aux visiteurs de rĂ©aliser une plongĂ©e Ă  360 degrĂ©s en rĂ©alitĂ© virtuelle au plus prĂšs des animaux sauvages de notre d’un casque de rĂ©alitĂ© virtuelle, les visiteurs seront sensibilisĂ©s aux espĂšces en voie de disparition. Des koalas qui grimpent aux arbres, un serpent qui attend sa proie avant de jaillir ou encore des lions qui rugissent en s’approchant de la camĂ©ra. La nouvelle attraction du Jardin d’acclimatation nous plonge Ă  360 degrĂ©s au milieu des animaux sauvages. Le parc situĂ© Ă  la lisiĂšre du bois de Boulogne dans le 16e arrondissement lance Wild Immersion sa 41e attraction ce installĂ© sur une chaise, casque vissĂ© sur la tĂȘte, chaque visiteur part dans une expĂ©rience immersive. Et il n’a pas le temps de s’ennuyer dans cette odyssĂ©e animaliĂšre oĂč la rĂ©alitĂ© virtuelle frise avec le rĂ©el. Impossible de ne pas bouger la tĂȘte dans tous les sens et d’ĂȘtre surpris par les chants d’oiseaux perchĂ©s sur un arbre ou de rentrer tĂȘte la premiĂšre sous l’ocĂ©an Ă  la rencontre de diverses espĂšces de chacun rĂ©agit bien de façon diffĂ©rente Ă  la rĂ©alitĂ© virtuelle, les visiteurs sont transportĂ©s Ă  la rencontre des animaux sauvages dans leur habitat naturel. Le pari est donc plutĂŽt rĂ©ussi. Une immersion en terre sauvage Ă  travers la premiĂšre rĂ©serve virtuelle de France dĂ©veloppĂ©e par Adrien Moisson, le fondateur de Wild Immersion, qui espĂšre voir remplacer les zoos avec cette nouveau film Ă  chaque vacances scolairesEntre terres chaudes et mers froides, jungles ou dĂ©serts, cette attraction immersive donne l’impression aux visiteurs d’ĂȘtre sur place Ă  quelques mĂštres des animaux. La rĂ©alitĂ© est telle qu’il peut ĂȘtre impressionnant de se sentir si proche d’un lion rugissant. Un tour du monde qui nous emmĂšne Ă©galement en Asie ou en OcĂ©anie avec les pandas et les requins-baleines en passant par la savane africaine et ses girafes, zĂšbres et troupeaux d’élĂ©phants. L’idĂ©e est de donner l’opportunitĂ© aux visiteurs de faire un tour du monde sans empreinte carbone et sans quitter Paris », explique Marc-Antoine Jamet, le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral du films de 12 minutes vont se succĂ©der tout au long de l’annĂ©e avec une nouveautĂ© Ă  chaque vacances scolaires. Les bĂ©bĂ©s animaux et une odyssĂ©e sous-marine sont par exemple les prochains thĂšmes pour le printemps et cet Ă©tĂ©. » La scĂ©nographie du Palais d’Hiver qui accueille l’expĂ©rience Ă©voluera Ă©galement en fonction des films. La 41Ăšme attraction du Jardin d’Acclimatation s’installe. 100 casques de rĂ©alitĂ© virtuelle au palais d’hiver, des siĂšges confortables, un mur vĂ©gĂ©tal, des Ă©crans. Le partenariat avec WildImmersion et JaneGoodallFr valait bien une rĂ©union de chantier. Ouverture le 23 fĂ©vrier ! Jardin d'Acclimatation JardindAcclim February 19, 2019 Cette rĂ©serve virtuelle a pour marraine l'ethologue anglaise Jane Goodall, qui a ƓuvrĂ© toute sa vie pour la prĂ©servation des chimpanzĂ©s. Son organisation non-gouvernementale Jane Goodall Institute Ă©tant partenaire du projet. Il y a urgence Ă  prĂ©server les espĂšces animales menacĂ©es d’extinction dans le monde. Cette attraction vise Ă  sensibiliser les visiteurs, environ 60 % des espĂšces ont disparu en moins de 40 ans », dĂ©taille Gallit Kenan, la directrice de l’ONG.
Apprendreet comprendre le maximum d'informations sur la vie des Ă©lĂ©phants. Passer les nuits dans le Centre. ItinĂ©raire en bref : Jour 1 : ArrivĂ©e Ă  Luang Prabang. Jour 2 : Luang Prabang – Centre de la Conservation des ÉlĂ©phants (ECC) (B, L, D) Jour 3
1 Jusqu’au XVIIIe siĂšcle, l’Occidental attribue essentiellement une vocation alimentaire, utilitaire ou encore d’ornement Ă  la faune, mais s’opĂšre un changement au milieu du siĂšcle sur les relations Ă©tablies entre l’homme et l’animal. Conjointement Ă  l’essor des Ă©tudes zoologiques, sous l’impulsion de naturalistes comme LinnĂ© ou Buffon [1] , l’animal devient spectacle, par le dressage [2] et par la fondation de jardins zoologiques [3]. Dans le premier cas, les animaux servent Ă  positionner l’homme [4] par opposition, dans une conception hiĂ©rarchisĂ©e du monde, tandis que dans le second cas, la thĂ©saurisation animale se dĂ©place par l’adjonction d’une fonction esthĂ©tique. Ces mutations, particuliĂšrement visibles Ă  Paris au cours de la seconde partie du XVIIIe siĂšcle [5], peuvent ĂȘtre de mĂȘme perçues Ă  l’échelle d’une ville de province comme Rouen, dont les rapports entretenus entre la population et les animaux semblent suffisamment originaux ou exemplaires, selon les cas, pour leur consacrer une Ă©tude singuliĂšre. 2 Ces changements s’effectuent dĂšs les annĂ©es 1820 avec le succĂšs des spectacles forains et les dĂ©buts de l’enseignement de la zoologie. Bien que ces deux faits paraissent totalement se distinguer, ils se recoupent par leur intĂ©rĂȘt commun pour les animaux, voire parfois s’alimentent mutuellement. De la fascination pour la nature Ă  la circulation de spĂ©cimens, les spectacles forains attirent les naturalistes qui peuvent y observer les animaux vivants et en acquĂ©rir de nouveaux. Mais Ă  une Ă©chelle plus globale, que nous disent les spectacles animaliers sur le rapport entretenu entre les hommes et les animaux Ă  Rouen ? Comment sont perçues ces reprĂ©sentations par la population, notamment par le monde savant local ? Auteurs des discours sur les animaux, les scientifiques contribuent ainsi Ă  façonner le regard portĂ© sur le rĂšgne animal. Il nous faudra ainsi observer Ă©galement la nature des Ă©tudes zoologiques rouennaises. Enfin, la question de l’évolution de la perception du monde animal prend un tour particulier au cours de la seconde partie du siĂšcle, en raison des sentiments contraires que provoquent les animaux. Des Ă©pizooties Ă  l’émergence des sociĂ©tĂ©s de protection animale en passant par l’acclimatation des animaux, ceux-ci sont tour Ă  tour sources de danger ou, au contraire, de richesse. Face Ă  ces multiplications de faits et de points de vue, peut-on aussi se demander comment et en quoi les diffĂ©rents contacts et expĂ©riences entretenus entre les hommes et les animaux ont-ils permis de modifier Ă  Rouen la question de la place de l’homme dans la nature ? De l’alimentaire aux spectacles ORIGINE DES SPECTACLES À ROUEN 3 C’est par le biais de l’équitation que le dressage animalier devient une discipline artistique Ă  part entiĂšre, sous l’impulsion de deux pionniers anglais, Jacob Bates et Philip Astley [6], qui posent les jalons des premiers spectacles de cirque. Par sa proximitĂ© avec la ville de Paris, les Rouennais ont pu assister aux origines de cette pratique. Jacob Bates prĂ©sente ainsi Ă  Rouen en octobre 1778 son spectacle de dressage de chevaux [7]. Si ce dresseur n’est que de passage, la ville attire par la suite des grands noms de la discipline, comme Antonio Franconi, qui y fonde le premier manĂšge circulaire de France, rue Duguay-Trouin. Dans cette salle, le dresseur y teste ses futures attractions parisiennes [8]. Les premiĂšres annĂ©es, A. Franconi et ses Ă©cuyers offrent au public essentiellement des exercices Ă©questres et de voltiges, mais la concurrence dans ce domaine commence Ă  ĂȘtre rude. Pour se dĂ©marquer de ses rivaux, ils dressent alors des animaux locaux, mais sauvages, comme des cerfs, puis se spĂ©cialisent dans l’exhibition d’animaux exotiques de grande taille, comme l’élĂ©phant. À Rouen, on peut ainsi voir les cerfs dressĂ©s Coco et Rubi [9] en septembre et octobre 1813 et l’élĂ©phant Baba, visible dans un enclos installĂ© sur le Quai de Paris, prĂšs de la porte Guillaume-Lion [10]. 4 Les annĂ©es 1810 voient s’épanouir les spectacles d’animaux savants Ă  Rouen. Outre les Franconi, des dresseurs et saltimbanques s’établissent pour quelques semaines dans la ville. Le manĂšge Duguay-Trouin semble le lieu de prĂ©dilection pour ces compagnies. En septembre 1811 , c’est Rembela qui prĂ©sente des chiens et singes dansant sur la corde raide » [11] . Il s’agit avant tout d’anthropomorphismes et non d’études sur l’intelligence animale. Les animaux sont grimĂ©s afin de mimer le comportement humain. Le compte rendu du Journal de Rouen du 7 octobre tĂ©moigne de la nature de ce spectacle 5 Il faut voir cette chienne affublĂ©e d’un costume de vieille sa dĂ©marche cassĂ©e annonce la dĂ©crĂ©pitude ; sa physionomie mĂȘme porte l’empreinte des ravages du tems [sic] ; et ce chien dĂ©serteur, qui reçoit la sentence et le coup de la mort avec un sang-froid remarquable ; et cet autre qui, avec une brouette dont il est chargĂ©, se fraie un passage Ă  travers un nombre considĂ©rable de chaises. » [12] 6 Bien que ces reprĂ©sentations semblent Ă©loignĂ©es des sciences, elles peuvent soulever des interrogations sur la question de l’intelligence animale, non seulement au sein du public, mais aussi de la communautĂ© scientifique, qui Ă©voque les cas les plus Ă©tonnants dans leurs publications ou au cours de leurs enseignements [13]. Si les supercheries sont souvent dĂ©montrĂ©es rapidement et les exercices relĂ©guĂ©s au rang de la prestidigitation, les scientifiques demeurent trĂšs friands de ces spectacles, car ils tĂ©moignent de l’étendue des ressources inexplorĂ©es de la nature. Ces spectacles apportent de mĂȘme des observations et des arguments en faveur de nouvelles classifications ou entraĂźnent des ajustements dans la rĂ©partition de l’échelle des ĂȘtres encore admise au dĂ©but du siĂšcle [14], dans une perspective gradualiste plaçant l’homme au-dessus des autres espĂšces. 7 Les animaux savants europĂ©ens les plus cĂ©lĂšbres de la premiĂšre partie du XIXe siĂšcle se sont produits Ă  Rouen. Le chien Munito, qui sait lire, Ă©crire, calculer, jouer aux dominos, distinguer des couleurs et des tours de cartes » [15], exĂ©cute ainsi ses numĂ©ros pour le compte de son maĂźtre, Aubin, en dĂ©cembre 1822, dans la salle du Cour Martin, au-dessus du Caveau. Toutefois, ce sont les Ă©lĂ©phants dressĂ©s qui conservent une place de choix dans ce genre de divertissement pendant toute la premiĂšre partie du XIXe siĂšcle, en raison de leur raretĂ© en France. AprĂšs Baba, l’élĂ©phant Kiouny est le personnage d’une piĂšce en quatre actes mĂȘlĂ©s de chants, intitulĂ©e Kiouny ou l’ÉlĂ©phant et le page d’Émile Vanderbuch. Il est visible sur les scĂšnes du Théùtre des Arts et du Théùtre Français aux mois d’octobre et de novembre 1832 [16]. Plus modestement, on peut l’observer dans une maison du port du 16 au 22 novembre. Les Ă©lĂ©phants savants sont, durant toute la premiĂšre partie du siĂšcle, Ă©rigĂ©s au rang de personnalitĂ©s. Le nom de ces Ă©lĂ©phants devient par ailleurs un terme gĂ©nĂ©rique qui annonce les qualitĂ©s de l’animal. En 1850, un Ă©lĂ©phant est ainsi prĂ©sentĂ© Ă  la foire Saint-Romain sous le nom de Kiouny II. À l’instar de la girafe de la MĂ©nagerie parisienne, les Ă©lĂ©phants savants viennent orner des produits dĂ©rivĂ©s diffusĂ©s, comme des assiettes de la Manufacture de Creil-Montereau. L’élĂ©phant Baba et le chien Munito [17], ainsi que toutes les attractions du Cirque olympique, sont ainsi connus partout en France par le biais d’assiettes illustrĂ©es [18]. Les animaux les plus exceptionnels deviennent des objets de propagande pour des troupes foraines. 8 Dans les annĂ©es 1820 et 1830, se met en place un théùtre d’une nature Ă  la fois merveilleuse et mystĂ©rieuse. Le cirque, le dressage, le curieux, le théùtre et les sciences naturelles se confondent. L’émergence de ces spectacles sur les scĂšnes des salles spĂ©cialisĂ©es dans la musique ou le théùtre tĂ©moigne d’un syncrĂ©tisme fort s’opĂ©rant entre les diffĂ©rentes disciplines scientifiques et les arts de la scĂšne. La nature devient un vĂ©ritable spectacle. Les mises en scĂšne théùtrales et les nouveaux genres de divertissement influencent alors les façons de prĂ©senter l’histoire naturelle. 9 Dans les annĂ©es 1830, il ne s’agit plus uniquement de montrer et de dresser, mais aussi d’opposer afin d’exacerber la fĂ©rocitĂ© de la nature. Les dresseurs mettent ainsi en scĂšne des combats d’animaux de grande taille ou au contraire microscopiques. Le public rouennais a pu ainsi observer, en octobre 1836 [19], le combat de 70 animaux grĂące Ă  un microscope solaire installĂ© place des Carmes. Dans cette mĂȘme veine, les spectacles de puces savantes attirent les foules et intriguent les scientifiques. Le naturaliste rouennais FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet [20], fondateur du MusĂ©um d’histoire naturelle de la ville, s’émerveille d’une reprĂ©sentation de puces savantes qu’il a pu observer en 1834 rue des Carmes. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il relate sa visite. Il est surtout frappĂ© par la mise en scĂšne de cette attraction. Les puces sont tour Ă  tour musiciennes d’orchestre ou poussent des charges beaucoup plus importantes qu’elles [21] . Les combats les plus courants demeurent tout de mĂȘme ceux de fauves et le spectacle est encore plus attirant lorsque le dresseur enfermĂ© dans la cage avec les fauves est une femme. EXHIBER LE MARIN 10 La prĂ©sence du port de Rouen a permis Ă©galement de prĂ©senter au public les prises de pĂȘche les plus rares. Le port se transforme en lieu d’exhibition des animaux marins exceptionnels ou de gabarits remarquables. Ceux-ci sont exposĂ©s de façon provisoire dans des baraquements le long des quais ou sur des places publiques de la citĂ©. Ce sont bien souvent des poissons, comme des requins, ou encore des cĂ©tacĂ©s, qui sont prĂ©sentĂ©s dans des entrepĂŽts privĂ©s ou publics de la ville. Souvent pĂȘchĂ©s ou Ă©chouĂ©s le long des cotes, les spĂ©cimens sont ramenĂ©s Ă  Rouen et exhibĂ©s jusqu’à leur dĂ©composition. Par exemple, en septembre 1830 [22], c’est une baleine gigantesque » qui est exposĂ©e au pavillon de la place Saint-Sever. Pour recevoir la carcasse de l’animal, un pavillon spĂ©cial est amĂ©nagĂ©. Durant tout le siĂšcle, les spectacles de baleines remportent un grand succĂšs. De ces Ă©chouages sur les cĂŽtes normandes, le MusĂ©um conserve des traces dans ses collections. Le globicĂ©phale de la galerie des mammifĂšres rappelle la capture de quatorze globicĂ©phales rĂ©alisĂ©e le long des cĂŽtes normandes en 1856 [23]. Un autre animal marin, le phoque, appelĂ© aussi le glouton des mers glaciales » [24], loup-marin », veau des mers », poisson-savant » ou encore tigre-marin », a de mĂȘme beaucoup alimentĂ© les fantasmes du public. Sa nature, prĂ©sentĂ©e comme exceptionnelle, et l’étonnement qu’il suscite auprĂšs des visiteurs, ont fait qu’il est de plus en plus courant dans les spectacles animaliers des annĂ©es 1830 et 1840. LA FOIRE SAINT-ROMAIN 11 C’est surtout Ă  la foire Saint-Romain que les espĂšces animales exotiques peuvent ĂȘtre essentiellement observĂ©es. DĂšs les annĂ©es 1820, de grandes mĂ©nageries commencent Ă  s’y installer systĂ©matiquement. Celles-ci comprennent la nĂ©cessitĂ© de prĂ©senter des vedettes » au public. En 1823 [25], la mĂ©nagerie de Madame Tournier offre aux Rouennais la possibilitĂ© d’observer le seul rhinocĂ©ros actuellement visible en Europe. En transit entre Paris et Londres, les mĂ©nageries semblent dĂ©sormais organiser leur venue en fonction des dates des grandes foires europĂ©ennes. Des montreurs londoniens comme Drake viennent exhiber leurs animaux. Initiateurs de la notion de Freak show » [26], les Anglais sont Ă  Rouen les premiers Ă  proposer des mĂ©langes des genres. Drake prĂ©sente ainsi une collection de serpents exotiques, Ă  cĂŽtĂ© de la tĂȘte d’un indien esquimau bien conservĂ©e et [...] tatouĂ©e Ă  la maniĂšre de ces peuples » [27]. La confusion des termes trahit aussi un sensationnalisme visant Ă  dĂ©router le public. Les grands singes, spĂ©cifiquement les orangs-outangs, sont de fait annoncĂ©s sous le nom d’ hommes des bois » [28]. Le terme, qui dĂ©jĂ  chez Buffon dĂ©signait des singes [29], est mis en avant une grande partie du XIXe siĂšcle par les mĂ©nageries et la presse. 12 Au dĂ©but du siĂšcle, les mĂ©nageries sont essentiellement constituĂ©es de fĂ©lins, comme des tigres et des lions, ou encore de hyĂšnes. Elles possĂšdent de mĂȘme quelques singes et de nombreux reptiles. Dans les annĂ©es 1850 et 1860, les mĂ©nageries deviennent beaucoup plus consĂ©quentes et atteignent facilement une soixantaine de spĂ©cimens. C’est la diversitĂ© qui importe. À Rouen, il faut attendre la mĂ©nagerie des Indes de Leprince et Herbert en 1846 pour voir une mĂ©nagerie de grande taille revenir rĂ©guliĂšrement. Des annĂ©es 1870 Ă  la Seconde Guerre mondiale, c’est la mĂ©nagerie Pezon qui anime frĂ©quemment la foire [30]. Deux attractions reviennent cependant presque chaque annĂ©e la mĂ©nagerie toulousaine de Poisson, qui est prĂ©sente Ă  partir de 1884, et la mĂ©nagerie Bidel [31] . Cette derniĂšre est la plus importante de la fin du XIXe siĂšcle Ă  Rouen. Elle est dirigĂ©e par le dompteur François Bidel. Cette mĂ©nagerie vend ou lĂšgue Ă  partir des annĂ©es 1870 de nombreux spĂ©cimens, notamment une girafe en 1875, puis des fĂ©lins ou encore des singes, au MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen. La prĂ©sence de ces forains a Ă©tĂ© Ă  Rouen une vĂ©ritable manne pour cette institution qui s’est bien souvent empressĂ©e d’acquĂ©rir les cadavres des animaux auprĂšs de leur propriĂ©taire. 13 Outre Bidel, la mĂ©nagerie Coudol et Pezon a permis l’acquisition par achat ou par don de nombreuses espĂšces, dont en 1873, un jeune lion mort, des tatous-cabassous, un python, une autruche, un chacal, un sanglier ou encore une grue cendrĂ©e [32]. En 1882, Pezon vend au MusĂ©um le cadavre d’un zĂšbre qui est Ă  la fois montĂ© en peau et en squelette directement au sein des laboratoires de l’institution. Parmi les fournisseurs, il faut encore mentionner la mĂ©nagerie Roussel en 1876, le théùtre Corvi et ses singes savants en 1880, la mĂ©nagerie Lorraine en 1888 ou encore la mĂ©nagerie Poisson en 1909. 14 Les mĂ©nageries s’improvisent, de mĂȘme, fournisseurs en temps de crise. Durant les guerres, les problĂšmes financiers rencontrĂ©s par les propriĂ©taires de mĂ©nageries provoquent la mort, accidentelle ou volontaire, de trĂšs nombreux animaux. Au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale, le MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen acquiert un couple de lions auprĂšs du directeur de la mĂ©nagerie franco-belge de la rue de Cat rouge. Incapable de nourrir ses animaux, le propriĂ©taire Camille Rigeard s’est dĂ©cidĂ© Ă  les faire tuer Ă  l’aide de la strychnine par le vĂ©tĂ©rinaire Durieu en 1917. Le MusĂ©um hĂ©rite alors d’un couple de lions en dĂ©cembre de cette mĂȘme annĂ©e [33]. 15 Les mĂ©nageries gagnent aussi en fonction pĂ©dagogique avec l’avancement dans le siĂšcle. François Bidel, aprĂšs avoir proposĂ© une nouvelle vision du domptage en prĂ©sentant des fauves qui ne sont pas affamĂ©s, invente le théùtre cinĂ©ma-zoologique en 1904 [34]. Sur l’affiche rouennaise de 1906, le spectacle est prĂ©sentĂ© comme un enseignement par les yeux, d’utilitĂ© publique pour ses leçons de choses en histoire naturelle et psychologique » [35]. Il rĂ©unit le critĂ©rium de l’Art du dressage, la Zoologie, l’Éthnologie, la GĂ©ographie, l’OcĂ©anographie [...] » [36]. Le spectacle dĂ©bute alors par un film montrant un transatlantique quittant le port du Havre. Des images animĂ©es dĂ©voilent par la suite des chalutiers, des icebergs, puis l’écran s’enroul[e] et dĂ©masqu[e] la cage. LĂ , dans un dĂ©cor de glace, un groupe de huit ours blancs Ă©volu[e] sous les ordres du dompteur Blondel, costumĂ© en Esquimau » [37]. La traversĂ©e de l’Asie et de l’Afrique s’effectue de mĂȘme sur le principe de l’alternance entre les images et les exercices de domptage. 16 Devant les capacitĂ©s des animaux, notamment ceux visibles dans les foires, et la prise de conscience de la trĂšs vaste Ă©tendue de la nature, la zoologie connaĂźt un essor important au XVIIIe siĂšcle. À Rouen, c’est FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet qui ouvre vĂ©ritablement l’étude de la zoologie dans la ville. En effet, lors de sa nomination le 28 octobre 1828 [38], un cours d’histoire naturelle comprenant l’enseignement de la zoologie est ajoutĂ© aux cours publics de botanique. Il est alors chargĂ© de constituer des collections municipales pour illustrer ses cours. Il s’agit d’un enseignement alliant Ă  la fois la classification, l’anatomie, la physiologie et l’éthologie [39]. 17 C’est la classification naturelle d’Henri-Marie Ducrotay de Blainville que FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet enseigne et qu’il reprend dans son ouvrage Zoologie classique ou Histoire naturelle du rĂšgne animal, publiĂ© en 1841 . Le choix de cette mĂ©thode s’est imposĂ© selon lui parce qu’elle [...] semble la plus facile Ă  appliquer, et qu’elle offre l’avantage de ne rĂ©unir dans chacune de ses classes que des ĂȘtres dont les analogies sont incontestables » [40]. Pour Ducrotay de Blainville, le rĂšgne animal peut ĂȘtre divisĂ© en trois sous-rĂšgnes les zygozoaires les animaux qui offrent deux cĂŽtĂ©s semblables, les actinozoaires les animaux rayonnĂ©s et les hĂ©tĂ©rozoaires ceux qui ont des formes irrĂ©guliĂšres. Le zoologiste divise ces rĂšgnes en types, puis en classes, en ordres, en familles et enfin en genres. 18 Il oriente Ă©galement son enseignement sur l’histoire de tous les animaux qu’il est utile Ă  l’homme de connaĂźtre, soit Ă  cause du commerce important dont ils sont l’objet, soit par les services qu’ils rendent aux arts et Ă  la mĂ©decine » [41] . Il s’agit ainsi de leçons appliquĂ©es aux besoins locaux. Mais Pouchet s’est de mĂȘme beaucoup interrogĂ© sur l’intelligence animale. Il concĂšde de l’intelligence parfois trĂšs dĂ©veloppĂ©e aux animaux. À ce propos, en 1870, il affirme dans une confĂ©rence consacrĂ©e Ă  ce sujet 19 Moi, en tant que savant, sans aucune prĂ©occupation, je veux restituer Ă  l’homme sa dignitĂ© biologique et son essence intellectuelle suprĂȘme et sans craindre d’affronter les tempĂȘtes Ă  placer les animaux dans une sphĂšre plus Ă©levĂ©e que n’en font quelques naturalistes. » [42] 20 Son principal successeur, Georges Pennetier, s’est lui aussi intĂ©ressĂ© Ă  la zoologie. Il a particuliĂšrement Ă©tudiĂ© l’ornithologie, en raison de l’importante collection d’oiseaux du musĂ©um local. Il est l’auteur Ă  ce propos de plusieurs recherches et inventaires ornithologiques, notamment d’un fascicule intitulĂ© L’ornithologie de la Seine-infĂ©rieure [43] en 1898, qui est en rĂ©alitĂ© le catalogue des oiseaux du dĂ©partement conservĂ©s dans les vitrines du musĂ©um. À travers la lecture des publications de G. Pennetier se profile un nouveau domaine de recherche se dĂ©veloppant essentiellement Ă  partir des annĂ©es 1870 et qui tend Ă  faire Ă©voluer la fonction du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen la zoologie agricole. Cependant l’action la plus remarquable du naturaliste demeure celle entreprise en faveur de la diffusion des recherches prĂ©historiques [44], naissantes dans les annĂ©es 1860, et de l’introduction du darwinisme dans sa ville. DĂšs 1865, il soutient l’idĂ©e de l’évolution des espĂšces face aux fixistes rouennais [45]. DĂšs sa prise de fonction Ă  la tĂȘte du MusĂ©um d’histoire naturelle, il prend soin d’organiser les collections prĂ©historiques et d’évoquer l’apparentĂ©e des hommes et des singes. En 1900, c’est un orang-outang qui accueille un visiteur dans le vestibule de l’institution [46]. 21 Micrographe, il produit plusieurs recherches sur les parasites des animaux de la ferme, comme en 1872 une Notice sur le Demodex folliculorum caninus et la gale folliculaire [47]. Vulgarisateur, il s’attache de mĂȘme Ă  publier des leçons de zoologie agricole, comme celle sur Les oiseaux de la ferme [48], qui a servi de leçon d’ouverture pour son cours dispensĂ© Ă  l’École dĂ©partementale d’agriculture de la Seine-InfĂ©rieure. Dans ce domaine, il a surtout laissĂ© un ouvrage Ă  portĂ©e encyclopĂ©dique, Histoire naturelle agricole du gros et petit bĂ©tail [49] 1893, dans lequel il propose une vaste synthĂšse de 780 pages des connaissances en zootechnie agricole. Il s’agit d’un grand manuel destinĂ© aussi bien aux Ă©leveurs qu’à tous les acteurs de l’industrie agro-alimentaire. 22 Il est intĂ©ressant de relever qu’il a menĂ© au cƓur mĂȘme du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen des tentatives d’acclimatation de singes, le taux de mortalitĂ© des animaux exotiques Ă©tant trĂšs Ă©levĂ©. Pour mieux comprendre l’origine de ce phĂ©nomĂšne, il a procĂ©dĂ© Ă  des autopsies d’animaux dĂ©cĂ©dĂ©s Ă  la foire Saint-Romain. L’autopsie qu’il rĂ©alise en novembre 1901 sur un mandrill rĂ©vĂšle les conditions dĂ©plorables de dĂ©tention et de traitement des animaux. DĂ©cĂ©dĂ© d’une congestion pulmonaire, comme une grande partie des espĂšces exotiques qui meurent lors de la foire, l’animal avait Ă©galement souffert de maltraitance [50]. Le froid est bien souvent responsable de la mort des animaux exotiques. Il est aussi Ă  l’origine de la mort de l’élĂ©phant d’Asie de la galerie des mammifĂšres du MusĂ©um en 1911 dans un cirque stationnĂ© Ă  Rouen [51] . 23 Jusque dans les annĂ©es 1860, toutes les Ă©tudes naturalistes sont menĂ©es soit par les personnalitĂ©s du musĂ©um rouennais, soit par quelques amateurs Ă©clairĂ©s mais isolĂ©s. En 1865, la crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen propose de structurer la recherche des amateurs et des professionnels [52]. Elle est essentiellement destinĂ©e Ă  [...] favoriser l’étude et les progrĂšs [des sciences naturelles], Ă  centraliser tous les faits qui peuvent s’y rattacher, Ă  mettre en relation toutes les personnes qui, de prĂšs ou de loin, s’intĂ©ressent Ă  ses travaux, Ă  prĂ©parer enfin, pour l’avenir, les documents complets de l’histoire naturelle de notre pays » [53]. Selon ses statuts, elle a pour but l’étude et les progrĂšs des sciences naturelles, plus particuliĂšrement en ce qui concerne la Seine-InfĂ©rieure et les dĂ©partements voisins » [54]. ConstituĂ©e et dirigĂ©e par plusieurs botanistes, elle s’attache tout d’abord Ă  complĂ©ter les inventaires de la flore locale, mais quelques-uns de ses membres s’intĂ©ressent Ă  la faune normande. C’est tout d’abord l’entomologie qui fĂ©dĂšre le plus la recherche en zoologie Ă  Rouen, car cette discipline permet, Ă  moindres frais, d’acquĂ©rir de trĂšs nombreux spĂ©cimens. Dans ce domaine, les travaux deviennent plus efficaces grĂące Ă  la constitution de comitĂ©s mis en place en 1874 [55]. Les recherches sont alors rĂ©parties par ordre zoologique. PrĂ©sidĂ© initialement par Le Bouteiller, il regroupe pour l’étude des colĂ©optĂšres, entre autres, Jules Bourgeois, Henri Gadeau de Kerville, Albert Gascard ou encore ses plus anciens spĂ©cialistes Simon et Émile Mocquerys. Cette communautĂ© de scientifiques Ɠuvre alors Ă  complĂ©ter le travail initiĂ© par cette famille et complĂšte l’ouvrage ColĂ©optĂšres de la Seine-InfĂ©rieure [56] d’Émile Mocquerys publiĂ© en 1857. À Rouen, ces deux naturalistes ont fait de nombreux Ă©mules et ont formĂ© des entomologistes reconnus comme Paul NoĂ«l [57]. Une partie de la collection Simon Mocquerys des colĂ©optĂšres du dĂ©partement est par ailleurs entrĂ©e dans la collection du MusĂ©um d’histoire naturelle de la ville, par don en 1873 [58], puis par achat en avril 1879 [59]. Un autre comitĂ© traite uniquement de la question des lĂ©pidoptĂšres. Un des grands spĂ©cialistes de ces insectes est Georges Viret qui propose dĂšs 1874 un Catalogue des lĂ©pidoptĂšres du dĂ©partement de Seine-InfĂ©rieure [60]. Par la suite, les membres du comitĂ© ajoutent de nombreux supplĂ©ments Ă  cette premiĂšre publication. Il faut noter que dans le domaine de l’entomologie, deux personnalitĂ©s de la sociĂ©tĂ© sont aussi membres de la SociĂ©tĂ© entomologique de France [61] Henri Gadeau de Kerville et Alexandre Levoiturier [62]. 24 Parmi les comitĂ©s fondĂ©s en 1874, un est consacrĂ© Ă  l’ornithologie. Il est prĂ©sidĂ© par Pierre-EugĂšne Lemetteil, qui est Ă  cette Ă©poque le plus grand spĂ©cialiste rouennais des oiseaux. Au dĂ©but de la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ©, l’ornithologie n’est pourtant pas en reste puisqu’elle publie Le catalogue complet des oiseaux de la Normandie [63] de l’Elbeuvien Pierre Noury dĂšs 1865. L’annĂ©e suivante, Pierre-EugĂšne Lemetteil fait publier un Catalogue raisonnĂ© des oiseaux de la Seine-InfĂ©rieure [64]. Parmi les membres de ce comitĂ©, on retrouve des entomologistes et des botanistes. On y croise ainsi Jules Bourgeois, Paul NoĂ«l, Emmanuel Blanche ou encore Henri Gadeau de Kerville. 25 C’est par ailleurs cette derniĂšre personnalitĂ© qui procĂšde au plus grand inventaire de la faune de Normandie. Dans ce domaine, seules quelques Ă©tudes ponctuelles existaient. Il n’y avait en effet guĂšre que l’Essai sur l’Histoire naturelle de la Normandie [65] de Charles-Georges Chesnon datĂ© de 1834. De 1887 Ă  sa mort, H. Gadeau de Kerville travaille Ă  l’édification d’un grand inventaire entiĂšrement consacrĂ© Ă  la faune normande. Ce travail est nĂ©cessaire pour lui, car les travaux zoologiques sur les espĂšces que l’on peut observer en Normandie sont lacunaires. Il entreprend cette Ɠuvre tout d’abord en faisant publier un premier fascicule au second semestre de l’annĂ©e 1887 dans les Bulletins de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen entiĂšrement consacrĂ© aux mammifĂšres [66]. Le second fascicule regroupe les oiseaux carnivores, omnivores, insectivores et granivores au 1er semestre 1889. Le troisiĂšme fascicule, paru au second semestre 1891 , propose de clĂŽturer l’étude par l’inventaire des pigeons, gallinacĂ©s, Ă©chassiers et palmipĂšdes. Enfin, le quatriĂšme fascicule est entiĂšrement consacrĂ© aux reptiles, batraciens et poissons et voit le jour au second semestre 1896. Au final, seule sa partie sur les vertĂ©brĂ©s est parue. Perceptions animales Ă©pizooties, protection et acclimatation ÉPIZOOTIES 26 Toutefois, les naturalistes professionnels et amateurs ne sont pas les seuls acteurs de la recherche zoologique Ă  Rouen au XIXe siĂšcle. Les sociĂ©tĂ©s agricoles ont contribuĂ© de mĂȘme Ă  faire Ă©voluer les connaissances sur cette question, nĂ©anmoins souvent sous un rapport Ă©conomie ou technique. Dans les annĂ©es 1820, la sociĂ©tĂ© centrale d’agriculture de Seine-InfĂ©rieure publie essentiellement des travaux sur l’espĂšce bovine, afin d’amĂ©liorer la rentabilitĂ© agricole, mais aussi de façon gĂ©nĂ©rale sur les animaux des fermes. Elle fournit entre autres de nombreuses instructions sur les maladies qui les frappent, sur les meilleures conditions Ă  observer dans la construction des Ă©curies, des bergeries et des Ă©tables ; sur la nourriture et l’engraissement, sur le choix des aliments » [67]. Dans les annĂ©es 1830, c’est l’oviculture qui mobilise singuliĂšrement les membres de la sociĂ©tĂ©, mais aussi la sĂ©riculture, pour ses relations avec l’industrie locale. AprĂšs les bovins et les ovins, les chevaux attirent l’attention des vĂ©tĂ©rinaires locaux qui multiplient les publications sur la question. Au milieu du siĂšcle, les grands dĂ©bats portent sur la question de la destruction des hannetons [68]. À la fin du siĂšcle, la sociĂ©tĂ© participe Ă  la lutte contre les Ă©pidĂ©mies, en publiant, entre autres, les rapports du service des Ă©pizooties. Des Ă©tudes sont menĂ©es sur les maladies prĂ©sentes en Seine-infĂ©rieure la morve, le farcin, la rage, la fiĂšvre aphteuse, la pĂ©ripneumonie, le charbon et la tuberculose bovine [69]. La sociĂ©tĂ© prodigue des conseils et propose des mesures de police Ă  la PrĂ©fecture pour lutter contre la propagation des maladies. 27 ParallĂšlement, dans les annĂ©es 1850, quelques vĂ©tĂ©rinaires de la Seine-InfĂ©rieure dĂ©cident de fonder la SociĂ©tĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de Seine-InfĂ©rieure pour diffuser les connaissances, la lutte contre les Ă©pizooties et les pratiques propres Ă  leur profession. DĂšs ses dĂ©buts, la compagnie regroupe les 25 vĂ©tĂ©rinaires du dĂ©partement [70], mais elle n’est créée officiellement qu’en 1852 [71] . Le but de la sociĂ©tĂ© est de resserrer les liens de confraternitĂ©, [de] dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de la profession, [ou encore de] v[enir] en aide Ă  la dĂ©tresse immĂ©ritĂ©e de certains de ses membres » [72]. DĂšs le dĂ©but, elle s’est surtout attachĂ©e Ă  l’éradication des Ă©pidĂ©mies. Dans les annĂ©es 1870, elle renforce cette mission pour Ă©viter la propagation aux humains. En 1872 [73], elle se prĂ©occupe, entre autres, de la propagation du typhus et crĂ©e le service des Ă©pizooties [74]. Elle organise Ă©galement des concours pour favoriser la recherche dans le domaine de la mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire [75]. PROTECTION 28 Mais avec l’émergence de la bactĂ©riologie, l’animal est de plus en plus perçu comme un pĂ©ril potentiel pour l’homme. L’idĂ©e de protĂ©ger les animaux peut ainsi difficilement Ă©merger du milieu scientifique ou des sociĂ©tĂ©s professionnelles agricoles ou vĂ©tĂ©rinaires. C’est d’ailleurs d’autres catĂ©gories socioprofessionnelles qui s’emparent de cette question. À Rouen, une sociĂ©tĂ© de protection animale voit pourtant le jour le 30 novembre 1884 [76]. Sous le nom de SociĂ©tĂ© protectrice des animaux groupe rouennais, elle se greffe sur le projet lancĂ© Ă  Paris par la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux fondĂ©e en 1845, initialement pour veiller aux bons soins des chevaux [77]. 29 En Ă©tudiant cette sociĂ©tĂ©, il est remarquable de ne retrouver aucune personnalitĂ© issue des sciences naturelles de la ville au sein de son Bureau, voire parmi la liste de ses membres. Les fondateurs sont bien plus issus du commerce ou de l’industrie. En 1884 [78], son prĂ©sident est Paul Drouet, un commerçant et plieur de Rouenneries. Absent des autres sociĂ©tĂ©s savantes et Ă©tranger au monde agricole, l’implication de ce personnage dans ce projet peut faire penser Ă  une personne sensible au bien-ĂȘtre animal. Dans ses statuts, la sociĂ©tĂ© indique qu’elle a pour but avant tout de participer Ă  l’amĂ©lioration, par tous les moyens possibles, du sort des animaux, principalement des animaux domestiques, les plus utiles auxiliaires de l’homme » [79]. La lecture de ses bulletins, publiĂ©s Ă  partir de 1888, indique que l’animal qui mĂ©rite le plus de soin est le cheval. Pour inciter au bon comportement des citoyens, cette structure a recours Ă  plusieurs actions. La premiĂšre touche les commerçants qui utilisent les voitures Ă  chevaux pour l’acheminement de leur marchandise. La sociĂ©tĂ© souhaite inciter un meilleur comportement des personnes travaillant directement avec les animaux par le biais de la distribution de prix et par la diffusion d’idĂ©es ciblĂ©es. TrĂšs vite, la sociĂ©tĂ© a Ă©galement compris l’importance de s’intĂ©resser Ă  la vulgarisation scientifique et a cherchĂ© Ă  tenir un discours moralisateur auprĂšs des plus jeunes en organisant chaque annĂ©e un grand concours auprĂšs des instituteurs du dĂ©partement chargĂ©s de diffuser des informations relatives Ă  la protection des nids et Ă  la destruction des nuisibles. Outre la prĂ©vention, la sociĂ©tĂ© a tout de mĂȘme le pouvoir, de façon indirecte, de faire exercer la loi Grammont du 2 juillet 1850. À la fin du siĂšcle, la sociĂ©tĂ© affirme qu’elle souhaite avant tout porter sa protection sur les animaux qui par leur caractĂšre, leur intelligence, leurs fonctions, prĂȘtent leur appui Ă  l’homme dans sa lutte pour la vie » [80]. La liste comprend dĂ©sormais le cheval, le chien et les petits oiseaux. Il faut noter que les chats ne font pas partie de la liste, car ils ne sont pas considĂ©rĂ©s comme travailleurs. 30 L’absence des personnalitĂ©s les plus importantes des sciences naturelles de la ville aux travaux de la sociĂ©tĂ© est notable. Elle tĂ©moigne d’une divergence de buts et d’intĂ©rĂȘts entre les naturalistes et les membres de cette compagnie. Pour les scientifiques, les animaux sont avant tout des sujets d’étude dont il faut se dĂ©tacher pour pouvoir Ă©tudier plus amplement leur anatomie, leur physiologie, voire leur comportement. 31 En 1911 , une nouvelle sociĂ©tĂ© protectrice gĂ©nĂ©raliste voit le jour dans les environs de Rouen la SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux [81] . Cette sociĂ©tĂ© est cependant plus pratique que moralisatrice. Il est intĂ©ressant de relever que dans les annĂ©es 1910, les sociĂ©tĂ©s protectrices se spĂ©cialisent en fonction des espĂšces. C’est la sympathie accordĂ©e aux chiens qui provoque la crĂ©ation de plusieurs groupements spĂ©cialisĂ©s, dont la crĂ©ation d’un Club normand du chien pratique en 1912, qui s’intĂ©resse surtout au ratier, un alliĂ© de l’hygiĂšne publique. L’Annuaire de Rouen signale de mĂȘme en 1913 l’existence de la SociĂ©tĂ© canine de Normandie [82]. L’idĂ©e de protĂ©ger la diversitĂ© animale est encore trĂšs loin d’ĂȘtre admise. Elle a cependant Ă©mergĂ© lentement par les questions affĂ©rentes Ă  l’acclimatation. ACCLIMATATION 32 Contrairement Ă  Paris, oĂč les initiatives se dĂ©veloppent depuis la RĂ©volution française, l’acclimatation Ă  Rouen au XIXe siĂšcle relĂšve du domaine privĂ©. Les petites annonces de la presse locale du dĂ©but du siĂšcle laissent percevoir les animaux les plus prĂ©cieux pour les Rouennais. Si les annonces de chiens perdus sont courantes depuis les origines de la presse rouennaise, celles relatives aux perroquets Ă©garĂ©s, voire volĂ©s, se multiplient Ă  partir des annĂ©es 1810 [83]. Toutefois, faute de sources, il est difficile de connaĂźtre ainsi les espĂšces vivantes acclimatĂ©es Ă  Rouen. Les donations au MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen nous informent de l’existence de quelques singes ou de perroquets, mais les animaux dĂ©cĂšdent bien souvent prĂ©cocement. La question d’acquĂ©rir des collections publiques vivantes et la crĂ©ation d’un jardin zoologique Ă©mergent en 1881 [84]. Ce projet intĂšgre un plan de rĂ©novation du Jardin des Plantes de la ville. Le but serait de faire de celui-ci un lieu de rĂ©crĂ©ation instructive par excellence, une promenade attrayante pour toute [la] population » [85]. 33 Le 16 juin 1882 [86], le conseil municipal rejette dĂ©finitivement le projet, aprĂšs une enquĂȘte poussĂ©e auprĂšs des autres villes françaises qui possĂšdent sur leur territoire ce type d’institution. Dans les autres citĂ©s françaises, outre la mĂ©nagerie nationale, les jardins zoologiques sont privĂ©s. La municipalitĂ© rouennaise a ainsi estimĂ© qu’elle n’avait pas Ă  subventionner un tel projet privĂ© sur un terrain communal. Le projet est donc abandonnĂ©, dans l’attente de l’initiative d’un entrepreneur particulier. Il faut attendre une quarantaine d’annĂ©es pour qu’un parc animalier voit le jour dans la rĂ©gion rouennaise. Ce projet se concrĂ©tise Ă  ClĂšres en 1919 par le travail et les libĂ©ralitĂ©s d’un riche ornithologue passionnĂ©, Jean Delacour. 34 Cet ornithologiste distinguĂ© a vu le jour le 26 septembre 1890 Ă  Paris [87]. Il grandit dans la propriĂ©tĂ© familiale de Villers-Bretonneaux dans la Somme. Enfant, il se passionne pour l’observation de la nature et prĂ©cise Ă  ce propos lors de son entrĂ©e Ă  l’AcadĂ©mie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen le 30 novembre 1934, que le goĂ»t des choses de la nature, innĂ© chez [lui], s’[es]t fait jour dĂšs l’ñge de cinq ans, sinon plus tĂŽt » [88]. Enfant, il commence dĂ©jĂ  Ă  se constituer une collection d’animaux et de plantes [89]. GrĂące Ă  l’aisance financiĂšre de ses parents, riches industriels picards, J. Delacour peut s’adonner Ă  sa passion [90]. Il rapporte lui-mĂȘme, qu’ Ă  dix ans, avec l’argent qui [lui est] donnĂ© en rĂ©compense lorsqu’[il a] Ă©tĂ© le premier de [s]a classe, il ach[Ăšte] dĂ©jĂ  des oiseaux et des orchidĂ©es » [91] . Son pĂšre demande ainsi Ă  son jardinier de lui concevoir un petit jardin avec des plantes exotiques et des jets d’eau [92]. À l’ñge de 15 ans, il possĂšde plusieurs serres de plantes exotiques, ainsi que des voliĂšres [93]. AprĂšs l’obtention de son baccalaurĂ©at, il suit Ă  la Sorbonne les cours de zoologie, mais perd son pĂšre Ă  cette Ă©poque. Celui-ci lui lĂšgue une fortune qui le met Ă  l’abri des besoins jusqu’à la fin de ses jours [94]. Avant 1914, la propriĂ©tĂ© possĂšde dĂ©jĂ  de grandes collections botaniques et zoologiques, mais pendant la guerre, Foch puis Weygand y installent un poste de commandement. La derniĂšre offensive allemande dĂ©truit dĂ©finitivement le chĂąteau de ses parents au mois d’avril 1918 [95]. Le jeune zoologiste songe alors immĂ©diatement Ă  reconstituer ses serres et ses collections animaliĂšres. En 1919, rendant visite Ă  son ami le naturaliste EugĂšne Boullet Ă©tabli Ă  Canteleu, il dĂ©couvre la grande propriĂ©tĂ© du chĂąteau de ClĂšres et l’acquiert auprĂšs de la duchesse de Choiseul-Praslin [96]. 35 À son arrivĂ©e, J. Delacour dĂ©cide de le remanier et de rĂ©nover les bĂątisses du chĂąteau. Il fait rectifier des dĂ©tails architecturaux dĂ©naturĂ©s par des restaurations antĂ©rieures malheureuses [97]. Sont aussi conçus en mĂȘme temps les jardins, les clĂŽtures et les voliĂšres [98]. Il souhaite cependant conserver l’allure anglaise du parc qui l’a sĂ©duit lors de son achat et fait ainsi appel Ă  l’architecte britannique Henry Avray Tipping [99]. Afin d’alimenter ses collections, J. Delacour constitue un vaste rĂ©seau scientifique, comprenant des correspondants dans les pays les plus reculĂ©s .... Il entretient avec eux, comme avec les zoos de Londres, Berlin, Paris et New-York dont il devient le pourvoyeur n[umĂ©ro un] en oiseaux, une formidable correspondance » [100]. De cette façon, en 1926, il reçoit des gibbons de la part du gouverneur de Cochinchine, Cognacq, alors que son parc contient seulement des collections ornithologiques vivantes. Il dĂ©cide de les laisser vivre librement dans le parc, mais Ă©lisent finalement domicile sur l’üle du lac. À la suite de cette introduction inopinĂ©e de mammifĂšres dans son domaine, il amĂšne d’autres espĂšces, notamment des kangourous, des cerfs, des antilopes et des gazelles [101] . Pour des raisons d’acclimatation, il n’a pu cependant introduire d’autres spĂ©cimens, car la riche herbe de la Normandie est fatale Ă  beaucoup d’animaux des steppes africaines ou asiatiques » [102]. Il a cherchĂ© aussi Ă  sĂ©lectionner des espĂšces qui ne soient pas nuisibles pour les arbres. ParallĂšlement Ă  ces modes d’acquisition, J. Delacour conduit lui-mĂȘme des missions scientifiques, non seulement pour Ă©tudier la faune et la flore exotique, mais aussi pour enrichir ses propres collections. En dix ans, il participe Ă  huit voyages d’études qui le conduisent essentiellement en AmĂ©rique centrale et en Asie [103]. 36 Le rapport des Rouennais aux animaux au cours du XIXe siĂšcle semble ainsi partagĂ© entre fascination et mĂ©fiance. Les animaux sont avant tout un bien Ă©conomique qui doit ĂȘtre le plus rentable possible. L’exemple de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux groupe rouennais est saisissant Ă  ce propos. Il faut prendre soin des animaux, car, bien portant, ils produisent plus et coĂ»tent moins cher. Pour les scientifiques, ils sont de mĂȘme du matĂ©riel de laboratoire et sont des sujets d’étude qui permettent de mieux positionner l’homme dans la classification du vivant. Le siĂšcle est aussi celui de la mise en commun des connaissances relevant des sciences naturelles au sein de sociĂ©tĂ©s savantes spĂ©cialisĂ©es. Les inventaires du vivant et du minĂ©ral ne sont plus dĂ©sormais menĂ©s solitairement, mais structurĂ©s et mutualisĂ©s au sein de comitĂ©s de naturalistes. À la fin du siĂšcle, une vĂ©ritable dĂ©fiance Ă  l’égard des animaux se renforce, car ils sont vecteurs d’épidĂ©mies. Les animaux deviennent Ă©galement de vĂ©ritables allĂ©gories des colonies [104]. Ils montrent la richesse des conquĂȘtes françaises et parfois leurs dangerositĂ©s. Le changement de perception des humains sur les animaux Ă  Rouen s’opĂšre dans les annĂ©es 1860 avec l’introduction du darwinisme, tout d’abord dans le milieu naturaliste, puis au sein des musĂ©ums et des programmes scolaires. La citĂ© normande a eu, par ailleurs, la spĂ©cificitĂ© d’avoir eu parmi ses naturalistes certains des premiers dĂ©fenseurs de la thĂ©orie de l’évolution Georges Pennetier et Georges Pouchet [105], paradigme essentiel de l’incorporation de l’homme Ă  la nature. Mais la question de l’évolution des espĂšces ne dĂ©coule pas des contacts accrus des hommes avec les animaux Ă  Rouen au XIXe siĂšcle, mais de dĂ©bats, scientifiques et philosophiques, menĂ©s depuis le siĂšcle prĂ©cĂ©dent Ă  une Ă©chelle internationale. Les naturalistes ne s’emparent pas par ailleurs de la question du bien-ĂȘtre animal. Cependant, par la volontĂ© d’acclimater les espĂšces, celle de la conservation s’est posĂ©e. Notes [*] ANR/DFG Biolographes – FMSH ; GRHis EA3831 . [1] Pascal Duris et Gabriel Gohau, Histoire des sciences de la vie [1997], Belin, 2011 . [2] Pascal Jacob, Le cirque, du théùtre Ă©questre aux arts de la piste, Larousse, 2002. [3] Éric Baratay et Élisabeth Hardouin-Fugier, Zoos. Histoire des jardins zoologiques en Occident XVIe – XIXe siĂšcles, La DĂ©couverte, 1998 et Nigel Rothfels, Savages and beasts, The Birth of Modern Zoo, Baltimore and London, John Hopkins University Press, 2002. [4] À partir des annĂ©es 1740, avec les travaux de Charles Bonnet Jean-Loup d’Hondt, Histoire de la zoologie, Ellipses, 2006, p. 59. [5] Surtout Ă  partir de la crĂ©ation du MusĂ©um national d’histoire naturelle de Paris et sa volontĂ© d’étendre et de structurer l’enseignement et la pratique de l’histoire naturelle. Voir Claude Blanckaert, Claudine Cohen, Pietro Corsi et Jean-Louis Fischer sous la direction de, Le MusĂ©um au premier siĂšcle de son histoire, MusĂ©um national d’histoire naturelle, 1997. [6] Jacob Bates est le premier Ă  utiliser la piste circulaire pour les exercices Ă©questres et Philip Astley fixe le diamĂštre idĂ©al de la piste Ă  13 mĂštres. Voir Pascal Jacob, Le cirque, op. cit., p. 28. Philip Astley est prĂ©sent Ă  Rouen le 26 novembre 1785. Voir Christian Oger, Antonio Franconi dans la vie et les spectacles Ă  Rouen 1776-1799, Éditions Cirques, 1958, p. 13. [7] Annonces, affiches et avis divers de la Haute et Basse-Normandie, 41e feuille hebdomadaire du 23 octobre 1778, p. 163. [8] Pascal Jacob, Le cirque, op. cit., p. 51 . [9] Les spectacles des Franconi sont trĂšs rapidement copiĂ©s car en octobre 1810, l’écuyer Grenier exhibe au manĂšge de la rue Duguay-Trouin Ă©galement un cerf dressĂ©. Voir Journal de Rouen, 21 octobre 1810, no 294, p. 4. [10] Journal de Rouen, 26 septembre 1813, no 269, p. 4. [11] Journal de Rouen, 10 septembre 1811 , no 253, p. 4. [12] Journal de Rouen, 7 octobre 1811 , no 280, p. 4. [13] Voir L’Histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, avec la description du Cabinet du Roi de Georges-Louis, Leclerc de Buffon, comprenant de nombreuses visites dans diffĂ©rentes foires ou encore les notes personnelles et notes de cours de Pouchet conservĂ©es aux Archives du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen dĂ©sormais AMHNR, FAP 6 – 13. [14] Laura Duprey, L’idĂ©e de chaĂźne des ĂȘtres de Leibniz Ă  Charles Bonnet », Dix-huitiĂšme siĂšcle, no 43, 2011 /1 , p. 617 Ă  637. [15] Le Constitutionnel, 17 mars 1817, no 76, p. 4. [16] Selon le Journal de Rouen, il se produit au Théùtre des Arts les 19 et 21 octobre et le 11 novembre, ainsi qu’au Théùtre-Français le 23 octobre. Il est visible dans la maison du port sur le quai des HuĂźtres du 16 au 22 novembre Journal de Rouen, 16 novembre 1832, no 321 , p. 4. [17] Munito est citĂ© dans les notes de Pouchet pour illustrer la question de l’intelligence animale AMHNR, FAP 1303, L’intelligence animale ». [18] Christian Lepel-Cointet, L’assiette de Baucher recherche iconographique sur la sĂ©rie d’assiettes dite du cirque Franconi », Les Dossiers de la faĂŻence fine, no 28, avril 2010. [19] Journal de Rouen, 18 septembre 1836, no 262, p. 3. [20] Pour plus de renseignements Maryline Cantor, Pouchet savant et vulgarisateur musĂ©e et fĂ©conditĂ©, Nice, Z’Éditions, 1994. [21] AMHNR, FAP 327, carton Insectes notes diverses ». [22] Journal de Rouen, 30 septembre 1830, no 273, p. 3. [23] AMHNR, catalogue d’entrĂ©e, 1902-1922, 14 juin 1910. [24] Journal de Rouen, 26 octobre 1825, no 299, p. 3. [25] Journal de Rouen, 17 octobre 1823, no 288, p. 4. [26] Robert Bogdan, Freak Show Presenting Human Oddities for Amusement and Profit, Chicago, University of Chicago, 1988. [27] Journal de Rouen, 30 octobre 1825, no 303, p. 3. [28] Voir, en 1825, une mĂ©nagerie qui prĂ©sente le vĂ©ritable Jocko ou l’Homme des Bois » Journal de Rouen, 26 octobre 1825, no 299, p. 3. [29] Georges-Louis Leclerc de Buffon, L’Histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, avec la description du Cabinet du Roi, Imprimerie du roi, 1789, supplĂ©ment, t. VII, p. 39. [30] Dans le Journal de Rouen, elle est annoncĂ©e en 1873, 1875, 1877, 1901 ou encore 1903. Elle voit successivement Ă  Rouen la mĂ©nagerie de Jean-Baptiste, d’Adrien, puis de Gilbert PĂ©zon. [31] Le nĂ©gociant en cotonnades Georges Vanier, Ă©galement Ă©rudit local, a laissĂ© un tĂ©moignage intĂ©ressant sur la foire. Il Ă©voque ainsi le théùtre Corvi, la mĂ©nagerie Lorraine, avec la dompteuse ZĂ©lie et Fr. Bidel. Voir Georges Vanier, La vie rouennaise Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Souvenirs d’enfance et de jeunesse », Bulletin de la SociĂ©tĂ© libre d’émulation de la Seine-Maritime, 1982, p. 2. [32] Pour toutes les acquisitions AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902 et 1902-1922. [33] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1902-1922, fin de l’annĂ©e 1917, p. 136. [34] L’inauguration parisienne a eu lieu le 3 avril 1904 ; voir Albert Rancy, Un lion parmi les lions ou la vie aventureuse et passionnĂ©e du dompteur Bidel, Courbevoie, Éditions Albert Rancy, 1967, p. 297. [35] BibliothĂšque municipale de Rouen, fonds documentaire sur la foire Saint-Romain, affiche publicitaire de la mĂ©nagerie Bidel pour la foire Saint-Romain de 1906. [36] Ibidem. [37] Albert Rancy, Un lion parmi les lions, op. cit., p. 302. [38] Archives dĂ©partementales de la Seine-Maritime ADSM, 4 T 228, MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen », dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Rouen du 14 juin 1873. [39] En 1840, le programme est le suivant zoologie archĂ©ologique, historique des animaux, anatomie physiologique, philosophie zoologique, dĂ©sordres en zoologie, zooclassie, dĂ©nominations et utilitĂ© des collections AMHNR, FAP 7, manuscrits, discours et notes diverses. [40] Ibidem, p. viii. [41] Journal de Rouen, 4 janvier 1840, no 4, p. 3. [42] AMHNR, FAP 1303, carton MammifĂšres, gĂ©nĂ©ralitĂ©s », note de FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet pour la confĂ©rence du Cercle rouennais de la Ligue de l’enseignement, 1870. [43] Georges Pennetier, Ornithologie de la Seine-InfĂ©rieure », Actes du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen, fascicule VII, Rouen, Lecerf, 1898. [44] Il publie, entre autres, L’homme tertiaire », SociĂ©tĂ© des amis des sciences naturelles de Rouen, 8e annĂ©e, 1872, 2e sem., p. 53-73. [45] Les dĂ©bats ont lieu au sein de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen dĂšs 1865. Plusieurs mĂ©moires retranscrivent les propos tenus lors des sĂ©ances, dont Georges Pennetier, MutabilitĂ© des formes organiques » lue au cours de la sĂ©ance du 7 juin 1866 et publiĂ©e De la mutabilitĂ© des formes organiques, Masson, 1866. [46] BĂ©nĂ©dicte Percheron, Les sciences naturelles Ă  Rouen au XIXe siĂšcle musĂ©ographie, vulgarisation et rĂ©seaux scientifiques 1789-1923, doctorat d’histoire sous la direction de Yannick Marec, UniversitĂ© de Rouen, 2014, partie II, chapitre 2. [47] Georges Pennetier, Notice sur le Demodex folliculorum caninus et la gale folliculaire, Rouen, L. Deshays, 1872. [48] Georges Pennetier, Les oiseaux de la ferme », Journal de l’agriculture, Librairie de l’agriculture, 1869, p. 834-838. [49] Georges Pennetier, Histoire naturelle agricole du gros et petit bĂ©tail, zootechnie gĂ©nĂ©rale, produits du bĂ©tail, zootechnie descriptive, parasites et maladies, lĂ©gislation et police sanitaire, Baudry, 1893. [50] AMHNR, PEN 18, lettre de Georges Pennetier Ă  Ferdinand Corvi, 26 novembre 1901 . [51] Pour le rĂ©cit de la mort de l’animal, voir L’ÉlĂ©phant du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen », Journal de Rouen, 21 janvier 1914, no 21 , p. 2. [52] FondĂ©e le 21 janvier 1865 Statuts et rĂšglement de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 1 et ADSM, 4 T 25, dossier sur la sociĂ©tĂ©. [53] FĂ©lix-FrĂ©dĂ©ric, HĂ©bert, Compte-rendu des travaux de la sociĂ©tĂ© pendant l’annĂ©e 1865 », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 15. [54] Statuts et rĂšglement de la SociĂ©tĂ© des Amis des Sciences naturelles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 1 et ADSM, 4 T 25, dossier sur la sociĂ©tĂ©. [55] La constitution des comitĂ©s a Ă©tĂ© Ă©tablie grĂące au dĂ©pouillement des Bulletins de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, Deshays, 1866 Ă  1923. [56] Émile Mocquerys, ÉnumĂ©ration des insectes colĂ©optĂšres observĂ©s jusqu’alors dans le dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, Caen, Hardel, 1857. [57] AMHNR, PEN 29, dossier consacrĂ© Ă  Paul NoĂ«l. [58] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902, no 2, don du 28 juin 1873, p. 127. [59] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902, no 1316-1395, achat de 80 boĂźtes d’insectes ayant appartenu Ă  S. Mocquerys, avril 1879, p. 198. [60] Georges Viret, Catalogue des lĂ©pidoptĂšres du dĂ©partement de Seine-InfĂ©rieure, 1re partie rhopalocĂšres, Rouen, L. Deshays, 1874. [61] BNF, 4 NF 95, portraits de membres de la SociĂ©tĂ© entomologique de France. [62] Cet Elbeuvien a Ă©crit en 1866 un article intitulĂ© Insectes des laines », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, 1866, Rouen, Boissel, 1867, p. 289-291 . [63] Pierre Noury, Le catalogue complet des oiseaux de la Normandie », SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles, 1865, Rouen, Boissel, 1866. [64] Pierre-EugĂšne Lemetteil, Catalogue raisonnĂ© des oiseaux de la Seine-InfĂ©rieure », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, 1866, Rouen, Boissel, 1867. [65] Charles-Georges Chesnon, Essai sur l’Histoire naturelle de la Normandie, Bayeux, Groult, 1834. [66] Henri Gadeau de Kerville, Faune de la Normandie, I, MammifĂšres, BailliĂšre, 1888. [67] Charles Darcel, Coup d’Ɠil rĂ©trospectif sur les travaux de la SociĂ©tĂ© centrale d’agriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure depuis son Ă©tablissement en 1819, Rouen, A. PĂ©ron, 1849, p. 7. [68] Comme P. Allain, Observations sur la prĂ©sence des hannetons, leur reproduction et les circonstances pouvant favoriser ou empĂȘcher leur dĂ©veloppement », Extrait des travaux de la SociĂ©tĂ© centrale d’agriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, t. XXV, annĂ©es 1868-1869, Rouen, Boissel, 1870. Voir Ă©galement les nombreux rapports sur les nuisibles ADSM, 28 J 31 , Ă©tudes adressĂ©es Ă  la SociĂ©tĂ© sur les campagnols et les hannetons, 1844-1889. [69] J. Philippe, Rapport sur le service des Ă©pizooties dans le dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure en 1889 », Extrait des travaux de la SociĂ©tĂ© centrale d’agriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, annĂ©e 1890, Rouen, Deshays, 1891 . [70] ADSM, 39 J 4, SociĂ©tĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de la Seine-InfĂ©rieure et de l’Eure », discours d’Albert Richart aux 80 ans de la SociĂ©tĂ©, 6 novembre 1932, p. 4. Voir Ă©galement Journal de Rouen, 8 novembre 1932, no 313, p. 2. [71] Idem. [72] Journal de Rouen, 8 novembre 1932, no 313, p. 2. [73] Les rĂ©sultats du rapport ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s au cours de la sĂ©ance de la sociĂ©tĂ© du 27 octobre 1872 Journal de Rouen, 31 octobre 1872, no 305, p. 2. [74] La crĂ©ation de ce service est abordĂ©e au cours de cette mĂȘme sĂ©ance. [75] Par exemple Concours. SociĂ©tĂ© vĂ©tĂ©rinaire de la Seine-InfĂ©rieure et de l’Eure », Recueil de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire, vol. 50, Asselin, 1873, p. 560. [76] Copie de l’arrĂȘtĂ© Bulletin de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux reconnue d’utilitĂ© publique, cercle rouennais, no 1 , 1er semestre 1888, Rouen, Lecerf, 1888, p. 7-12. Elle est reconnue d’utilitĂ© publique Ă  la suite de l’arrĂȘtĂ© municipal du 31 janvier 1885. [77] Georges Fleury, La belle histoire de la SPA de 1845 Ă  nos jours, Grasset, 2000. [78] La constitution du bureau et la liste des membres sont tirĂ©es des Bulletins du Cercle rouennais de protection des animaux, parution entre 1888 et 1908 BibliothĂšque municipale de Rouen, Nm 1025. [79] Ibidem, p. 7. [80] CinquiĂšme bulletin du cercle rouennais de protection des animaux, Rouen, Benderitter, 1896, p. 10. [81] BibliothĂšque municipale de Rouen dĂ©sormais BmR, AZ, fonds documentaire sur la SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux, R. Hacqueville, La SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux », LibertĂ©-Dimanche, 19 avril 1953. [82] Almanach de Rouen et des dĂ©partements de la Seine-InfĂ©rieure et de l’Eure, Rouen, PĂ©ron, 1913. [83] D’aprĂšs le dĂ©pouillement du Journal de Rouen. [84] ProcĂšs-verbaux des sĂ©ances du Conseil municipal, Rouen, Julien Lecerf, 1881 , sĂ©ance du 5 dĂ©cembre 1881 , p. 504. [85] Ibidem. [86] Ibidem, sĂ©ance du 16 juin 1882, p. 358. [87] BmR, 92 N, dossier Jean Delacour, Les oiseaux n’eurent jamais d’ami plus fervent que Jean Delacour... », LibertĂ© Dimanche, 17 novembre 1985. [88] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception Ă  l’AcadĂ©mie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen, 30 novembre 1934, p. 2. [89] Ibidem, p. 3. [90] BmR, 92 N, dossier Jean Delacour, Albert PĂ©cy, Foch lui avait dit Delacour, aprĂšs ma mort, je voudrais ĂȘtre un oiseau pour vivre dans vos cages »», Point de vue Images du monde, no 115, 17 aoĂ»t 1950, p. 14. [91] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception..., op. cit., p. 4. [92] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 14. [93] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception... [94] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 15. [95] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception... [96] BmR, 92 N, Les oiseaux n’eurent jamais... », op. cit. [97] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit, p. 15. [98] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception..., op. cit., p. 4. [99] Il voit le jour en 1855 Ă  Avray prĂšs de Versailles et dĂ©cĂšde en 1933 Ă  Harefield en Angleterre. Informations biographiques Helena Gerrish, The life of H. Avray Tipping », Bulletin of the Welsh historic gardens trust, no 53, 2008-2009, p. 6-7. [100] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 15. NĂ©anmoins, celle-ci a entiĂšrement brĂ»lĂ© en 1939, alors qu’il est en expedition ». [101] Ibidem. [102] Jean Delacour et Alain Hennache, Les mĂ©moires d’un ornithologiste, ClĂšres, MusĂ©um national d’histoire naturelle, 2001 , p. 41 . [103] Ibidem. [104] Éric Baratay et Élisabeth Hardouin-Fugier, Zoos. Histoire des jardins zoologiques, op. cit., p. 149-156. [105] Voir Yvette Conry, L’Introduction du darwinisme en France au XIXe siĂšcle, J. Vrin, 1974 et BĂ©nĂ©dicte Percheron, Les sciences naturelles, op. cit.
Cettevidéo décrit une femme sur un éléphant
SociĂ©tĂ© En un mois, trois Ă©lĂ©phants d’Asie, une espĂšce menacĂ©e, ont succombĂ©. Ils ne sont dĂ©sormais plus que cinq au sein de l’établissement. Trois des huit Ă©lĂ©phants d'Aise du zoo de Zurich sont morts. © FABRICE COFFRINI / AFP Silencieux et invisible Ă  l'Ɠil nu, il a terrassĂ© trois Ă©lĂ©phants d'Asie – une espĂšce en danger – du zoo de Zurich en un mois. Ce redoutable tueur qu'est le virus de l'herpĂšs a laissĂ© les scientifiques impuissants. Il ne reste plus que cinq des huit Ă©lĂ©phants d'Asie qui peuplent les 11 000 m2 qui leur sont dĂ©diĂ©s dans le zoo surplombant la plus grande ville suisse. C'est un peu triste, d'autant plus qu'ici, Ă  Zurich, les Ă©lĂ©phants ont assez de place », a indiquĂ© Ă  l'Agence France-Presse Mauro MĂŒller, 29 ans, habituĂ© du parc jeune Umesh, 2 ans, fut le premier Ă  ne pas avoir rĂ©ussi Ă  tromper le virus de l'herpĂšs fin juin. Suivi quelques jours aprĂšs par sa sƓur Omysha, 8 ans, puis par une jeune Ă©lĂ©phante de 5 ans, Ruwani, d'un second troupeau matriarcal sans contact avec les deux premiers. Tous ont Ă©tĂ© emportĂ©s de façon foudroyante par ce virus qui dĂ©clenche une hĂ©morragie interne et une dĂ©faillance des captivitĂ©, ce virus est la principale cause de dĂ©cĂšs des Ă©lĂ©phants ĂągĂ©s de deux Ă  huit ans. Cela arrive aussi dans la nature mais il est plus difficile Ă  dĂ©tecter », car les animaux sont moins surveillĂ©s, a expliquĂ© Ă  l'Agence France-Presse Pascal Marty, conservateur du zoo de Zurich. Le virus de l'herpĂšs est prĂ©sent Ă  l'Ă©tat latent chez presque tous les Ă©lĂ©phants, tant en libertĂ© qu'en captivitĂ©. Il ne devient dangereux que lorsqu'il se multiplie fortement dans l'organisme. Les scientifiques ignorent encore en grande partie ce qui provoque chez certains cette poussĂ©e virale mortelle. Nous ne savons toujours pas pourquoi et quand cela se produit », a indiquĂ© Pascal Marty, plein de tristesse. Nous sommes impuissants face au virus »Les cinq puissants pachydermes encore en vie – tous adultes – ont pu eux passer quelques heures auprĂšs des dĂ©pouilles de leurs jeunes compagnons. Nous leur laissons le temps, comme pour dire adieu. Ils comprennent que l'animal n'est plus en vie, ils les touchent avec la trompe », a racontĂ© ce spĂ©cialiste en comportement animalier. Moins d'une semaine aprĂšs le troisiĂšme dĂ©cĂšs, ils vaquent dĂ©sormais avec nonchalance Ă  leurs occupations, entre baignade et recherche de nourriture, glissant leurs trompes dans des trous oĂč des carottes et de l'herbe sĂšche sont glissĂ©es de façon alĂ©atoire par un programme informatique pour les forcer Ă  marcher comme Ă  l'Ă©tat en 2014, le nouvel enclos leur offre six fois plus de place que le prĂ©cĂ©dent. Mais huit ans aprĂšs l'ouverture en grande pompe de cet espace, le parc traverse des jours difficiles ». Il est particuliĂšrement frustrant de constater que nous sommes impuissants face au virus, malgrĂ© les meilleurs soins vĂ©tĂ©rinaires prodiguĂ©s par l'hĂŽpital vĂ©tĂ©rinaire universitaire de Zurich », a assurĂ© le directeur du zoo, Severin LIRE AUSSICes Ă©cologistes qui veulent la peau des hippos de Pablo EscobarIl n'existe pas de vaccin, et les traitements antiviraux n'ont que 30 % de chances de succĂšs. L'Ă©pidĂ©miologie de la maladie n'est toujours pas claire. Le virus est excrĂ©tĂ© par intermittence par les adultes, mais avec une frĂ©quence accrue pendant les pĂ©riodes de stress, ce qui est considĂ©rĂ© comme la source d'infection des jeunes » individus, a indiquĂ© Ă  l'Agence France-Presse le Dr Bhaskar Choudhury, vĂ©tĂ©rinaire et membre du groupe sur les Ă©lĂ©phants d'Asie Ă  l'Union internationale pour la conservation de la nature UICN. L'UICN est trĂšs prĂ©occupĂ©e par la mortalitĂ© dans le monde entier en captivitĂ© et plus encore dans la nature », a-t-il espĂšce en dangerL'Ă©lĂ©phant d'Asie, qui peut vivre jusqu'Ă  50-60 ans, est inscrit sur la liste rouge des espĂšces en danger de l'UICN. Il en resterait environ 50 000 Ă  l'Ă©tat sauvage. La dĂ©forestation, l'expansion urbaine et le dĂ©veloppement des surfaces agricoles les privent de leur habitat naturel. Le braconnage et le commerce illĂ©gal de l'ivoire menacent Ă©galement les troupeaux. Les populations sont en dĂ©clin presque LIRE AUSSIAu zoo de Beauval, les bĂ©bĂ©s pandas redonnent le sourirePour des raisons de conservation, il est trĂšs important que nous ayons des populations d'Ă©lĂ©phants d'Asie en bonne santĂ© », comme ici Ă  Zurich, a relevĂ© le Dr Marty. Les Ă©lĂ©phants de zoo sont des ambassadeurs de leur espĂšce, nos partenaires pour Ă©duquer les gens sur les problĂšmes » auxquels ils font face Ă  l'Ă©tat sauvage, a-t-il dit. Le virus qui a frappĂ© le parc ne change rien Ă  notre objectif » de les Ă©lever, a-t-il assurĂ©. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Au zoo de Zurich, un redoutable virus dĂ©cime les Ă©lĂ©phants 4 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
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Un safari au Sri Lanka, pour aller voir des Ă©lĂ©phants un rĂȘve pour beaucoup, non ? C’était en tout cas l’un des miens et je n’ai pas Ă©tĂ© déçue ! C’était mon tout premier safari et j’ai vĂ©cu un vrai moment d’émotion lorsque j’ai pu voir ces Ă©normes pachydermes en libertĂ© pour la premiĂšre fois. Ils sont tellement majestueux ! Ces animaux dĂ©gagent une force tranquille et paisible j’ai adorĂ© passer du temps Ă  les admirer. Je suis allĂ©e deux fois dans le Parc national de Kaudulla qui peut s’écrire aussi Kawdulla, un parc aisĂ©ment accessible depuis Polonnaruwa grande ville la plus proche, Minneriya, Sigiriya, Habarana ou Dambulla. Une fois au mois de fĂ©vrier saison humide, mais j’ai eu du beau temps ! lors de mon premier voyage au Sri Lanka et une fois au mois d’aoĂ»t saison sĂšche, lorsque je suis retournĂ©e au Sri Lanka suite Ă  mon coup de cƓur pour le pays quelques mois auparavant ! Et comme j’y retournais avec mon mari qui n’était pas lĂ  lors du premier voyage et que notre itinĂ©raire nous conduisait dans ce coin-lĂ  pour diffĂ©rentes raisons mĂ©tĂ©o Ă  cette saison et variĂ©tĂ© des choses Ă  faire, puisque situĂ© en plein dans le triangle culturel!
 HĂ© bien je suis retournĂ©e Ă  Kaudulla et ai Ă©tĂ© une nouvelle fois Ă©merveillĂ©e ! Je vous raconte? OĂč voir des Ă©lĂ©phants au Sri Lanka? Dans les Parcs nationaux!Minneriya national park ou Kaudulla national park ?Safari dans le Parc national de KaudullaQuelle saison pour un safari Ă  Kaudulla ?Quelle est la meilleure heure pour voir les Ă©lĂ©phants ?Vous prĂ©parez votre voyage au Sri Lanka? OĂč voir des Ă©lĂ©phants au Sri Lanka? Dans les Parcs nationaux! Petit rappel prĂ©alable car je sais que tout le monde n’en a pas forcĂ©ment conscience ne faites jamais de balades Ă  dos d’élĂ©phants ! Cela peut sembler tentant comme ça et l’on vous le proposera certainement au Sri Lanka ou ailleurs encore que je l’aie peu vu au Sri Lanka, les mentalitĂ©s changent peu Ă  peu !. Les Ă©lĂ©phants sont dressĂ©s dans des conditions assez horribles des mĂ©thodes trĂšs violentes sont utilisĂ©es et les Ă©lĂ©phants finissent mutilĂ©s et dressĂ©s » car simplement rĂ©signĂ©s Ă  leur triste sort. DĂ©cider de faire un tour Ă  dos d’élĂ©phant, c’est encourager ce genre de pratiques
 Et ne vous dites pas non plus oh mais de toutes façons le mal est fait pour cet Ă©lĂ©phant lĂ , alors je peux bien monter dessus quand mĂȘme » oui, j’ai dĂ©jĂ  entendu ce raisonnement ! vous contribuez dans tous les cas Ă  crĂ©er une demande pour ce type d’activitĂ©s, demande que les locaux voudront satisfaire en continuant Ă  dresser violemment les Ă©lĂ©phants
 Si vous avez envie de voir des Ă©lĂ©phants et vous avez bien raison, car c’est un bel animal !, allez les observer dans leur environnement naturel ! C’est plutĂŽt ce genre d’initiative qu’il faut soutenir, non ? Le Sri Lanka compte de trĂšs nombreux parcs nationaux rĂ©partis sur toute l’üle. Je suis pour ma part allĂ©e dans celui de Kaudulla, dont je vais vous parler, mais il y a aussi par exemple le parc d’Udawalawe dans le sud de l’üle, qui est trĂšs connu. On peut aussi bien sĂ»r s’interroger sur le fait d’avoir plein de jeeps autour des Ă©lĂ©phants plusieurs heures par jour n’est ce pas gĂȘnant Ă©galement ? De mon cĂŽtĂ©, je pense que c’est un bon compromis Ă  condition que les voitures respectent les rĂšgles de distance, etc. D’aprĂšs ce que j’ai vu, c’est globalement le cas mĂȘme si certains ont des comportements limite mais ce n’est vraiment pas la majoritĂ© et il y a des contrĂŽles. Il me semble que le tourisme et les rĂ©serves sont plutĂŽt une belle chance pour sauver ces animaux de la disparition en crĂ©ant une certaine Ă©conomie autour d’eux tout en les respectant ce qui est le cas dans les parcs nationaux et non lorsque l’on grimpe dessus !, on s’assure ainsi de la prĂ©servation de l’espĂšce
 De plus, les tarifs d’entrĂ©e semblent peut-ĂȘtre chers, mais si cela peut aider Ă  conserver le parc et Ă  avoir davantage de personnel qui veille au respect des rĂšgles, je suis ravie de donner cet argent ! Vous cherchez une agence pour organiser votre voyage? Je peux vous conseiller la plateforme Evaneos, qui met en relation des particuliers et des agences locales dans diffĂ©rents pays. Un super systĂšme car les agences sont rigoureusement sĂ©lectionnĂ©es et le prix payĂ© va en grande majoritĂ© Ă  l'agence locale on bĂ©nĂ©ficie ainsi de l'expĂ©rience d'un habitant et on fait vivre l'Ă©conomie du pays! Evaneos permet de construire votre itinĂ©raire sur mesure. Un Ă©change avec l'agent local permet de lui expliquer votre style de voyage, ce que vous aimez faire, voir, etc. J'ai pu tester les services d'Evaneos lors d'un voyage au SĂ©nĂ©gal et en ai Ă©tĂ© trĂšs satisfaite! Demandez un devis gratuit ici pour le Sri Lanka Si vous faites une demande de devis via ce lien, je recevrai une petite commission mais vous ne paierez pas plus cher. Merci d'avance, cela m'aide Ă  continuer ce blog! 🙂 Minneriya national park ou Kaudulla national park ? Le parc national de Minneriya est largement plus connu que celui de Kaudulla. Pourtant, ils sont situĂ©s exactement dans le mĂȘme coin. Ces deux parcs nationaux sont en fait tellement proches qu’ils sont reliĂ©s et que les animaux passent ainsi aisĂ©ment de l’un Ă  l’autre. Le parc national de Kaudulla a en effet Ă©tĂ© créé pour servir de passage entre le parc national de Minneriya, celui de Wasgomuwa au sud et de Somawathiya Ă  l’est. Ainsi, les Ă©lĂ©phants se dĂ©placent Ă  leur guise dans tous ces diffĂ©rents espaces ! J’ai vu que certains guides indiquaient les meilleurs mois pour aller Ă  l’un ou l’autre, mais c’est une information peu pertinente d’aprĂšs mon expĂ©rience et ce que j’ai pu entendre des locaux. Les Ă©lĂ©phants peuvent ĂȘtre dans l’un ou l’autre des parcs aux diffĂ©rentes saisons ou les deux, ils ne sont pas forcĂ©ment tous au mĂȘme endroit ! et le mieux est d’écouter ce que les locaux vous diront une fois sur place. A certaines pĂ©riodes, ils vous conseilleront plutĂŽt l’un ou l’autre car ils savent oĂč sont les Ă©lĂ©phants fiez-vous Ă  ce qu’ils disent et ne vous inquiĂ©tez pas, c’est aussi dans leur intĂ©rĂȘt que vous voyiez des Ă©lĂ©phants et repartiez satisfait ! D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le parc national de Kaudulla est moins connu et a donc moins de visiteurs on y est nettement plus au calme, d’aprĂšs ce que des locaux ont pu me dire les deux fois oĂč j’étais dans le coin. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai visitĂ© deux fois Kaudulla et non Minneriya. D’une part, parce qu’il y avait apparemment davantage d’élĂ©phants Ă  Kaudulla lorsque j’y Ă©tais en fĂ©vrier puis en aoĂ»t, durant la saison humide et la saison sĂšche, donc, mais aussi parce que Minneriya m’a Ă©tĂ© fortement dĂ©conseillĂ©e du fait de la foule. En plus, l’entrĂ©e dans le parc est beaucoup moins chĂšre Ă  Kaudulla je n’ai pas le chiffre exact mais plus ou moins du simple au double. Cela fait pas mal de bonnes raisons d’opter pour Kaudulla, non ? Safari dans le Parc national de Kaudulla Je vous le disais plus haut, j’ai fait deux safaris Ă  Kaudulla au mois de fĂ©vrier et au mois d’aoĂ»t. Dans les deux cas, j’en suis repartie enchantĂ©e du spectacle auquel j’avais eu la chance d’assister ! Il est facile de trouver une jeep et un chauffeur pour vous emmener faire un safari. Votre hĂŽtel en proposera certainement, mais aussi des gens que vous rencontrerez dans le coin, etc
 Pas besoin de vous prendre la tĂȘte en avance, vous trouverez mĂȘme au dernier moment ! Il suffira de comparer un peu les prix mĂȘme s’il n’y a pas forcĂ©ment d’écarts Ă©normes. Le prix total se divise entre le ticket d’entrĂ©e dans le parc prix d’environ 25 dollars par personne et le prix de la jeep dans les 30€, sachant qu’on peut ĂȘtre entre 2 et 6 par jeep, 6 risquant d’ĂȘtre assez peu confortable mais 4 Ă©tant bien. Comptez une demi-journĂ©e pour aller faire un safari. Entre le moment oĂč vous partez de votre hĂŽtel pour faire le trajet on vous propose toujours de venir vous chercher Ă  l’hĂŽtel, ce qui est bien pratique, celui oĂč vous entrez sur le chemin du parc, la queue pour acheter les billets oĂč vous allez vous demander ce que vous faites lĂ  vu le nombre de jeeps au mĂštre carrĂ©, mais je vous rassure cela va mieux aprĂšs !, les 2h environ d’observation des animaux et le retour, cela prend un peu de temps mais cela vaut largement le coup. Une fois entrĂ© dans le parc national de Kaudulla, l’aventure commence ! On sillonne les chemins, tantĂŽt assis, tantĂŽt installĂ© debout Ă  l’arriĂšre de la jeep les chauffeurs ouvrent les bĂąches de toit, chahutĂ©s par les orniĂšres rencontrĂ©es en cours de route. PlutĂŽt amusant, sauf bien sĂ»r si vous avez des problĂšmes de dos ! Le parc en lui-mĂȘme est superbe d’immenses plaines, de grandes Ă©tendues d’eau, de la forĂȘt
 Il y a en tout 6 900 hectares ! De quoi faire un bel habitat pour les nombreux habitants de Kaudulla. Il n’y a en effet pas que des Ă©lĂ©phants, mais aussi d’autres mammifĂšres, des reptiles et de trĂšs nombreux oiseaux. En plus des Ă©lĂ©phants, j’ai pu voir beaucoup de buffles sauvages et d’oiseaux n’y connaissant rien, je ne peux pas vous dire quelles espĂšces en revanche !. Les chauffeurs de jeep connaissent bien les coins oĂč sont les troupeaux d’élĂ©phants et vous mĂšnent Ă  diffĂ©rents endroits. A chaque fois, on s’arrĂȘte et on coupe le moteur, ce qui fait du bien surtout lorsque par miracle tout le monde le coupe en mĂȘme temps ! et on
 profite du spectacle ! Des Ă©lĂ©phants qui mangent en coupant l’herbe avec leur trompe, certains qui jouent, d’autres qui marchent paisiblement, des mĂšres avec leurs petits
 C’est juste gĂ©nial Ă  observer ! Il faut souvent repartir un peu trop vite, car il faut laisser la place pour les suivants, mais on a tout de mĂȘme vraiment le temps de regarder ces impressionnants pachydermes. Le safari dans le parc dure environ 2h, qui passent bien vite en compagnie des Ă©lĂ©phants ! Plus qu’à rentrer et trier les trop nombreuses photos d’élĂ©phants que vous aurez prises 😉 Petit conseil d’ailleurs en parlant de photo, pensez Ă  emporter un zoom si vous pouvez! Quelle saison pour un safari Ă  Kaudulla ? La meilleure saison est normalement la saison sĂšche, qui s’étend dans cette rĂ©gion du Sri Lanka de mars Ă  octobre. Parmi ces mois, les mois d’étĂ© juillet-aoĂ»t-septembre sont rĂ©putĂ©s ĂȘtre les meilleurs pour observer les Ă©lĂ©phants car c’est Ă  cette pĂ©riode qu’a lieu le Grand rassemblement » les Ă©lĂ©phants se rĂ©unissent autour des immenses points d’eau se trouvant dans les parcs nationaux. Ce grand rassemblement aurait lieu plutĂŽt vers aoĂ»t Ă  Minneriya et septembre Ă  Kaudulla, d’aprĂšs ce que j’ai pu lire. Dans les faits, lorsque j’étais dans le coin en aoĂ»t, les Ă©lĂ©phants Ă©taient dans les deux ! J’ai en effet peut-ĂȘtre vu davantage d’élĂ©phants au mois d’aoĂ»t, mais n’ai vraiment pas Ă©tĂ© frustrĂ©e non plus en fĂ©vrier il y en avait dĂ©jĂ  plein Ă  observer, et trĂšs honnĂȘtement ce n’est pas la quantitĂ© qui compte. Ce n’est pas parce qu’on voit plus d’élĂ©phants qu’on est plus heureux, c’est plutĂŽt le fait d’avoir le temps de les observer qui vous donne un sourire jusqu’aux oreilles ! De plus, il y avait nettement plus de monde en aoĂ»t, ce qui a rendu l’expĂ©rience moins sereine. En fĂ©vrier, il y avait sans doute une vingtaine de jeeps en mĂȘme temps, en aoĂ»t c’était plutĂŽt une cinquantaine. Ceci entraĂźne beaucoup de bruit et des comportements des chauffeurs un peu moins respectueux Ă  mon avis chacun cherche Ă  Ă©pater son client c’est un peu la course au pourboire et Ă  avoir une meilleure place que le voisin, ce qui conduit parfois Ă  s’approcher trop prĂšs des animaux. Je parle d’expĂ©rience, notre chauffeur nous a une ou deux fois fait un peu honte, et ce n’était pas Ă©vident de lui expliquer que notre but n’était pas de griller la prioritĂ© Ă  tout le monde ni de nous approcher au plus prĂšs. Point positif, le personnel du parc national veille et ne se gĂȘne pas pour rappeler les rĂšgles aux chauffeurs et prendre leur numĂ©ro de plaque. C’est juste dommage qu’ils ne soient pas plus nombreux. Les Ă©lĂ©phants se chargent aussi de remettre les idĂ©es en place Ă  tout le monde ils ne semblent franchement pas perturbĂ©s par la prĂ©sence de ces voitures et humains si ceux-ci restent Ă  une distance raisonnable, mais savent bien faire comprendre lorsque les jeeps sont trop prĂšs, surtout s’il s’agit d’une mĂšre avec un petit ! Et lĂ , c’est un peu panique Ă  bord mais au moins aprĂšs, tout le monde reste Ă  sa place 😉 Quelle est la meilleure heure pour voir les Ă©lĂ©phants ? Comme souvent pour observer les animaux, les meilleures heures semblent ĂȘtre le matin et en milieu/fin d’aprĂšs-midi Ă  partir de 15h en gros. Vers midi, les animaux ont tendance Ă  essayer de trouver de l’ombre pour Ă©chapper aux grosses chaleurs. De mon cĂŽtĂ©, j’y suis allĂ©e Ă  chaque fois dans l’aprĂšs-midi et c’était parfait !
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